Le 7 décembre 1972, l’équipage d’Apollo 17 photographie la première image de la Terre : The Blue Marble. Valérie Disdier (École urbaine de Lyon/Cité anthropocène) recevra, pour parler des bouleversements nés de la prise de conscience de l'isolement de notre planète, de sa beauté et de notre fragilité puisque maintenant nous savons qu'elle est notre unique écosystème habitable et que nous l'affectons : Gilles Escarguel, Directeur-adjoint du Laboratoire d'Écologie des Hydrosystèmes Naturels et Anthropisés (LEHNA) à l’Université Claude Bernard Lyon 1, et rédacteur en chef de la revue internationale de paléontologie Geobios. Depuis quelques années, ses recherches l’amènent à s’intéresser à l’Anthropocène avec cette question : depuis quand, comment et pourquoi l’humanité, par sa présence et ses activités, affecte-t-elle profondément le fonctionnement de notre planète ? Et Jean-Philippe Ferrière, enseignant à l’INSA Lyon dans la section Théâtre-études, ainsi que dans des cours "arts, lettres et sciences humaines". Il participe également, au sein de l'INSA, à la création de nouveaux enseignements transdisciplinaires consacrés à l'Anthropocène. Membre du Laboratoire Passages Arts & Littératures (XX – XXI) à l'Université Lyon 2, il a commencé une thèse sur la place de l'Anthropocène dans le théâtre et dans les arts de la rue.
Une heure pour débattre des grands enjeux de l’anthropocène.