Irrepressibles Podcast

Dans ce deuxième épisode du podcast Irrepréssibles 🎙️, nous rencontrons Charles-Antoine Hallé, fondateur d'Apprends et Entreprends: une compagnie d'éducation entrepreneuriale qui aide les jeunes du secondaire à en apprendre plus sur le monde des affaires. Cette compagnie, lancée par frustration en raison du manque d'encadrement au niveau entrepreneurial pour les jeunes, est l'une des trois compagnies dont nous parlons durant cet épisode.

Durant cette conversation, vous découvrirez:

- Le parcours à Charles-Antoine, qui l'a mené à fonder tous ses projets: Apprends et Entreprends, le Défi48 et Legal Sensus
- Le mindset nécessaire pour se lancer en affaires
- La manière dont Charles-Antoine génère ses idées d'entreprises

Cet épisode saura vous inspirer et vous aider à découvrir ce qu’il faut vraiment pour réussir en tant que jeune entrepreneur dans le monde d’aujourd’hui!

---

About the Irrepressibles Podcast

The Irrepressibles Podcast is all about uncovering the mindset qualities that define successful entrepreneurs. Hosted by Dannie, a former Radio-Canada reporter, each episode features in-depth interviews with young entrepreneurs who have overcome challenges and carved out their own path to success. We dive into their personal stories, discussing the habits, mental frameworks, and philosophies that help them stay unstoppable.

Whether you’re an aspiring entrepreneur, seasoned business owner, or just someone looking for motivation, this podcast offers real, actionable insights from people who’ve been where you are. Join us on this journey to discover what it truly means to be irrepressible!

---

**Don’t forget to like, comment, and subscribe to stay updated on future episodes!**

#IrrepressiblesPodcast #EntrepreneurJourney #MindsetForSuccess #YoungEntrepreneurs #BusinessSuccess

What is Irrepressibles Podcast?

Exploring the mindset that fuels young, passionate entrepreneurs to succeed.

éric waev:

Effectivement, donc Charles Antoine est basé à Gatineau, puis une de ses entreprises a une clientèle qui s'étend partout au Québec.

Dannie:

Oui vraiment un très grand succès en peu de temps comme tu dis panquébécois. Mais là, on parle seulement d'une de ces entreprises. Ce qui est fascinant avec Charles Antoine, c'est que c'est ce genre de personne que quand il voit un problème pour lui en fait c'est une opportunité. Donc il va identifier un problème, créer une entreprise pour adresser une solution à ce problème-là qui va lui servir à lui personnellement mais également aux gens autour de lui.

éric waev:

Exactement. Donc on va parler aujourd'hui d'une de ces entreprises apprend et entreprend qui est un grand succès, mais également de ses autres projets et de son passé qui l'ont mené où il est aujourd'hui.

Dannie:

Donc il y a apprend et entreprend comme tu l'as dit, il y a défi quarante-huit, il y a légal aussi. C'est vraiment captivant de l'écouter parler. Et je pense que la meilleure façon de partager avec vous la qualité de son esprit irrépressible, c'est de lui céder la parole.

éric waev:

Donc sans plus tarder, bienvenue au deuxième épisode irrépressible avec Charles-Antoine.

Dannie:

Bonjour Charles

Charles-Antoine:

Salut.

Dannie:

Bienvenue à Irrépressible, je suis contente que tu sois là.

Charles-Antoine:

Merci beaucoup, je suis pas en être là aussi.

Dannie:

Oui, puis d'autant plus que tu as eu un été très très occupé, donc de de m'accorder une une petite heure là pour parler de ton parcours, je suis vraiment très contente. Ça a été noté occupé entre autres parce que tu viens de terminer un événement très important.

Charles-Antoine:

Ouais le défi quarante-huit, on a tenu la quatrième édition déjà cet été. Effectivement je suis bien content d'être ici aujourd'hui parce que ça vient un peu confirmer que bon mon été d'être à gauche à droite à Sherbrooke Chicoutigny Montréal Québec tire à sa fin donc là on peut retourner un peu dans la routine puis dans les opérations quotidiennes mais oui quatre-vingt-édition on se défie quarante-huit on a fait le tour du Québec et on a fait quatorze éditions au courant de l'été ça veut dire aussi huit villes différentes puis des dizaines de milliers de kilomètres Fait que non, ben content de pouvoir prendre un petit break.

Dannie:

Ok, merci de le prendre avec avec moi. Je suis très très content. Puis d'ailleurs, on va revenir sur défi quarante-huit un peu plus tard parce que j'aimerais ça en parler un petit

Charles-Antoine:

peu plus longuement.

Dannie:

Mais justement on est là pour parler de ton entreprise apprend et entreprend et puis comme je fais avec tous les invités je

Speaker 4:

te demanderai tout d'abord quel est l'esprit ou la qualité de l'esprit qu'il faut pour se rendre où t'es rendu aujourd'hui

Charles-Antoine:

C'est une bonne question. Puis j'ai le goût de donner une réponse un peu différente ou divergente, un peu de l'intention. Je pense vraiment que c'est en trois volets. Premièrement, je pense que ça a vraiment fait appel à ma créativité constamment. Même dans les finances ou des domaines ou des éléments d'entreprise qui sont moins, on va dire c'est plus noir ou blanc d'être créatif constamment.

Charles-Antoine:

C'est toujours penser ok mais on pourrait-tu faire les choses différemment. Je ne vais même pas y aller au niveau innovation, même pas à ce point-là. Vraiment simplement de la créativité, de voir les choses différemment, de schématiser, de conceptualiser les éléments de manière différente, puis aussi mettre un petit peu de couleurs au niveau du quotidien. C'est ça je pense qui fait la beauté entrepreneuriat.

Dannie:

Tu m'avais déjà dit que tu voulais être le mouton noir.

Charles-Antoine:

Exactement, ouais c'est ça, exactement, je dirais beaucoup de résilience, c'est certain. Des mois, des années plus difficiles, devoir se retourner sur une scène comme on dit en bons québécois, ça arrive à tout bon entrepreneur, puis ça va continuer d'arriver peu importe la grosseur d'entreprise, le nombre de clients qu'on a, avec qui on fait affaire. En tant que propriétaire d'entreprise, puis qu'entrepreneur surtout, il faut accepter par moment qu'on va être le dernier à se payer, qu'on va être le dernier à tirer un peu la main de notre pièce ou peu importe l'expression. Fait qu'il faut beaucoup de résilience puis il faut voir le positif dans des journées plus grises, plus nuageuses.

Dannie:

Ce qui n'est pas toujours facile parce que d'avoir mis le nuage gris par-dessus la tête de voir le positif ça prend un effort.

Charles-Antoine:

Exactement. Tu sais puis il y a beaucoup d'entrepreneurs qui vont dire c'est tellement vrai que tu sais un deux trois non, c'est une deux trois réponses de plus proche d'un oui. Tu sais fait que plus on a de non puis plus on se rapproche C'est

Dannie:

la façon de voir les non. Exactement. Chaque non te rapproche de la réponse que tu veux.

Charles-Antoine:

Parce que la différence d'un oui puis un non, c'est parfois aussi simple que la personne qu'on en fasse de nous. Donc ce n'est pas une bonne application de pitch ou encore de concept ou de projet, c'est vraiment simplement notre autre histoire à qui on s'adresse. Fait qu'au bout de la ligne, tu sais le travail ou en amont est déjà fait. Donc c'est juste de continuer de persévérer, de se baisser la tête puis d'avancer coûte que coûte. Fait que beaucoup de résilience puis finalement, j'aurais le goût de dire aussi un petit peu, un petit peu de développer une densité qui m'est propre.

Charles-Antoine:

Ce que je veux dire là-dedans c'est que quand j'étais jeune, quand j'ai commandé, j'étais encore jeune, mais quand je me suis lancé initialement, j'essayais de pas laisser transparaître quel âge j'avais ou encore que je manquais un peu d'expérience. Donc bon je m'habillais en costard cravate, j'essaie de compenser ailleurs, de la manière que je m'exprimais ou comment je m'habillais, bon ou quoi que ce soit, mais finalement je me suis rendu compte que c'était de faire comme tout le monde faisait. C'est d'avoir l'air bon d'un homme blanc de prendre quarante cinquante ans. Tu sais bon qu'une entreprise ok mais c'est pas de mettre l'accent sur ce qui me différencie, ce qui me rend mémorable surtout. Parce qu'on choisit en affaires, tu sais avec qui on fait affaire et non pas l'entreprise en soi.

Charles-Antoine:

Donc quand j'ai accepté, tu sais ok parfait oui je suis jeune, oui je suis un étudiant entrepreneur, bon j'ai vraiment une identité qui m'est propre, puis je vais l'assumer, je vais la développer, puis je vais la mettre dans le face de tout le monde, ça a vraiment fait une différence parce que les gens se rappelaient de moi, puis ils étaient pas, non ils étaient pas indifférents. C'est la pire chose qu'on veut pas avoir en affaires l'indifférence. Donc love me être me mais soyez pas indifférent.

Dannie:

Ça fait ça. Parlons un petit peu du moment où tu parles de ce moment charnière là où tu as décidé d'être toi-même finalement. Qu'est-ce qui t'a amené à prendre cette décision-là dans ton cheminement

Charles-Antoine:

Je dirais que c'est quand j'ai commencé à travailler notre premier client qui est d'ailleurs l'école secondaire à laquelle j'ai étudié soit le collège Alexandre de Yatineau. On avait un programme parascolaire d'entrepreneuriat là-bas. C'est certain que j'avais, disons mes dix-huit ans, je n'étais pas un expert en rien surtout pour l'entrepreneuriat. Avant chaque cours que j'enseignais, j'allais voir sur Wikipédia, sur YouTube. Je m'éduquais moi-même avant de donner le cours.

Charles-Antoine:

J'étais simplement la bouche du contenu. Tu sais, je l'ai juste relaté, je l'ai moi-même appris dans la journée. Donc, je n'étais pas un expert. Puis d'ailleurs, tu sais, certains intervenants que je nommerais pas m'avaient dit par curiosité. C'est vraiment pas un point négatif, mais comment est-ce que tu te considères compétent pour enseigner un cours Tu n'as pas d'expérience en enseignement, tu n'as pas d'expérience en entrepreneuriat non plus ou très peu du moins, tu sais.

Charles-Antoine:

Qu'est-ce que tu viens enseigner au bout de la ligne Et puis moi je leur ai dit, tu sais bonne question, bonne question mais ce que je peux vous répondre c'est que j'ai la volonté, j'ai la passion, c'est que quand je fais quelque chose je le fais bien. Puis au bout de la ligne pour ancrer quelque chose ou transmettre de l'information, il faut simplement être plus connaissant peut-être de un pour cent. Qui fait la différence et qu'il y en a d'autres. On a, on peut apprendre de tout le monde qu'on croise. Peut-être pas au niveau professionnel, peut-être au niveau personnel ou quoi que ce soit, mais on a vraiment à apprendre de tout le monde qui nous entoure.

Charles-Antoine:

Peu importe l'industrie à laquelle ils travaillent, peu importe leur passé, peu importe leur futur, il y a vraiment des leçons à tirer partout. Puis moi je me suis dit ouais, sais-tu quoi mon jeune âge C'est peut-être pas négatif. Peut-être que ça me rend plus accessible à leurs yeux, puis au lieu qu'ils me voient comme ben oui c'est certain. Bon quelqu'un qui a lancé une entreprise, un million bon et caetera, comment moi je peux me rendre là tu sais à seize, dix-sept ans.

Dannie:

Je me

Charles-Antoine:

suis dit c'est quoi Au lieu de faire la discipline, au lieu de me montrer quelqu'un depuis que je suis pas, je vais l'assumer. Je vais te dire regardez tout ce que je vous dis non seulement c'est vrai, mais je le vis en même temps que vous.

Dannie:

C'est ça. Puis juste pour revenir en arrière un petit peu là, qu'est-ce qui a fait en sorte quel est le lien entre ton désir d'enseigner et l'entrepreneuriat. Est-ce que ça date de ton enfance, ton adolescence, d'où ça vient au juste cette désir d'enseigner l'entrepreneuriat aux jeunes Je

Charles-Antoine:

tiens à dire j'ai jamais voulu enseigner. Ça reviendrait un peu malgré moi. J'étais quelqu'un d'extrêmement introverti, extrêmement, j'étais pas à l'aise dans la communication, surtout pas en public. Tu sais, les communications orales ou secondaires ou quoi que ce soit. Et je les suis à froid.

Charles-Antoine:

C'était difficile sérieusement. J'aimais vraiment pas ça. Puis mes notes, bon

Dannie:

C'est vrai, ça peut être quelqu'un qui concorde pas du

Charles-Antoine:

tout avec

Dannie:

l'homme d'affaires que tu

Charles-Antoine:

sais aujourd'hui. Je sais, je sais, c'est mon quotidien. Tu sais, je suis en droit, je suis en affaires, c'est la communication au quotidien que je fais. Ça prouve aussi l'entrepreneuriat, ça peut nous diriger dans plein de sens différents. Puis qu'au bout de la ligne, ça peut vraiment nous amener à réaliser nos ambitions.

Charles-Antoine:

On ne peut pas qu'on soit débrouillard, mais oui pour revenir au point, c'était vraiment pas volontaire pour moi d'enseigner, c'est que j'ai identifié un besoin. C'est qui était le fait que je trouve vraiment que tout ce qui est disponible pour les gens qui souhaitaient se lancer en affaires étant mineur en vol de dix-huit ans, c'était soit inaccessible parce que bon fallait se déplacer, avoir une voiture tout ça, puis bien évidemment on n'a pas de permis de conduire à treize quatorze ans.

Dannie:

Mais là tu avais excuse-moi identifié ça parce que tu essayais de lancer une entreprise, ça se passe bien.

Charles-Antoine:

Ma première entreprise je l'ai eu à treize ans.

Dannie:

En fait

Charles-Antoine:

j'ai vécu exactement. J'ai vécu un grand nombre de problématiques dont le manque de crédibilité, oui le manque d'expérience comme j'ai mentionné. Aussi le simple fait, c'est quoi un contrat Tu sais comment rédiger ça Mais c'est bien sûr à dire, mais le plus gros problème, c'est comment je vais voir mon client ou je vais rencontrer la chambre de commerce, je n'ai pas de voiture.

Dannie:

Mais là, tout le monde doit se poser la question quelle était l'entreprise

Charles-Antoine:

Ouais, l'entreprise s'appelle Charles et Edouard, ça fait qu'on avait des machines distributrices mécaniques qu'on avait chez Sochi Gigi, puis deux vélos de crème glacée des années soixante-dix qu'on a retapé, qu'on a sablé, qu'on a enlevé la rouille, puis on fait le tour de Gatineau, des événements sportifs, des festivals pour vendre des collations glacées, des snacks, des rafraîchissements. La population fait que ça a vraiment été mon premier contact avec treize-quatorze ans. Exactement. Je veux un peu d'argent de poche, c'est ça. Puis veux veux pas, c'est ce qui m'a mené dans la position que je suis aujourd'hui.

Charles-Antoine:

Donc Là

Dannie:

tu avais tu disais tantôt que à ce moment-là tu avais identifié certaines lacunes. Ouais. Puis c'est ça qui a mené à ton idée là

Charles-Antoine:

de Exactement.

Dannie:

Quelles étaient les lacunes

Charles-Antoine:

Ben c'est

Dannie:

tout le

Charles-Antoine:

monde me disait c'est super bravo pour l'initiative, vous êtes cute en quelque sorte, mais ils n'avaient pas dix-huit ans, puis nos services sont adressés aux majeurs ou encore ouvrir un compte de banque, il faut que tes parents soient là ou encore plein de petites frustrations, de petits blocs, de petits speed bump qui n'avaient pas lieu d'être.

Dannie:

Oui, il

Charles-Antoine:

y avait des co-entrepreneuriat pour les mineurs. Mais encore une fois, comme je l'ai dit, il fallait se déplacer, il fallait aller vers eux. Moi au contraire, je me disais pourquoi ils viennent pas vers moi. Je suis convaincu que dans les écoles secondaires, il y a des dizaines voire des centaines de jeunes qui ont une ambition, qui ont un rêve. Puis avoir la bonne opportunité, tu sais, ben ils seraient en mesure de se lancer.

Charles-Antoine:

Parce qu'au bout de la ligne, qu'est-ce qu'on risque après quatorze ans Pas grand-chose. Peut-être une sortie au cinéma par mois là. Tu sais qu'on risque, mais à part de ça on vit chez nos parents, mais pour la majorité j'étais chance d'avoir une famille qui nous supportait c'est certain. Mais si on vit chez nos parents, on n'a pas de responsabilités financières ou très peu du moins. Donc même si ça fonctionne pas, on risque notre temps.

Charles-Antoine:

Mais entre, je ne sais pas moi jouer aux jeux vidéo, regarder la télévision ou encore une star sur une entreprise, je pense que je préfère rêver ça mon temps là-bas. Donc il y avait plein de petites lacunes puis je me disais ben un jour quand j'aurai l'expérience pour, peut-être que je voudrais retourner vers l'arrière puis essayer de régler ça.

Dannie:

Mais c'est passé des années entre l'âge de treize ans avec ton entreprise de machine distributrice, la réalisation que tu as eue à cet âge-là et le moment où tu t'es

Charles-Antoine:

lancé

Dannie:

en affaires. Donc qu'est-ce qui s'est passé pendant ce temps-là pour que tu n'oublies pas ce désir d'aller de l'avant avec la

Charles-Antoine:

cuisine. Exactement.

Dannie:

Adressez ces lacunes-là.

Charles-Antoine:

Dans le fond, moi, j'ai toujours été quelqu'un qui a quand même une certaine valeur aux études. Je n'avais pas des cent pour cent aucunement, mais je passais sans problème. Je n'étudiais pas par contre, mais je me suis vraiment concentré dans le sport. Donc au football, majoritairement, j'ai joué au collégial avec les griffons du cégep de l'Outaouais ici dans la région. Tout ça, mais un certain point, je me suis déchiré l'épaule.

Charles-Antoine:

Une grosse blessure, j'ai eu une opération de reconstruction de l'épaule. Je me déchire du labrador en fait. Et puis j'étais vraiment sur la touche pendant à peu près huit mois total, il fallait même que je dorme dans un Easy Boy pendant 6 semaines. Puis je me suis dit qu'est-ce que je fais dans le sport dans le sens

Dannie:

que

Charles-Antoine:

je vise pas à être un athlète professionnel. Dans le football au Canada du moins, bon ce n'est pas la meilleure des carrières, c'est au niveau salarial puis aussi risque pour la santé. Je me suis dit je pourrais peut-être investir ce temps-là ailleurs. Je me cherchais beaucoup, je n'avais pas encore trouvé mon x un peu. Donc dans le sport, oui j'étais bon, j'ai un bon gabarit, tu sais juste qu'il est cinq, mais j'étais pas

Dannie:

le meilleur.

Charles-Antoine:

À l'école, j'étais bon, mais j'étais pas le meilleur. J'avais des amis qui se démarquaient, puis c'était vraiment le joueur de football. C'était bon l'étudiant un peu qui a des a plus partout. C'était la personne qui AXYZ. Puis moi je cherchais je suis qui au bout de l'année.

Dannie:

Fait que t'as fait une introspection sur ton les I boy pendant ta convalescence. Exactement.

Speaker 4:

Et puis est-ce que tu

Dannie:

as eu un moment de de comme une lumière qui s'est allumée ou ça s'est fait graduellement.

Charles-Antoine:

Là je me suis dit pourquoi pas essayer. C'est de faire un petit cours en parascolaire, j'ai du temps à perdre en quelque sorte. Puis le but c'était même pas de lancer une entreprise. C'était juste gaffe je vais être payé mon temps là mais juste ça va occuper mes journées, de toute manière je suis en train de se parler sud, donc des sessions allégées. Ça va m'occuper, puis c'est quoi donner de la chance à du monde qui comme moi voudrait se lancer dès leur plus jeune âge, mais pourquoi pas.

Charles-Antoine:

Donc j'ai eu un premier contrat, puis de faire en aiguille, c'est développé, c'est certain.

Dannie:

Mais là tu n'avais pas d'expérience nécessairement donc comment tu as fait pour obtenir ton contrat et puis.

Charles-Antoine:

Mais en fait c'est certain que bon c'est avec l'aide des entrepreneurs de la région qui avaient des contrats dans les écoles qui m'ont un peu appris comment bâtir un cours. Ça a

Speaker 4:

été fait un réseau un peu.

Charles-Antoine:

Ouais, je vais commencer un petit peu là, mais mais rien de super intense là, mais où j'avais un petit réseau puis après ça, j'ai simplement pitché le concept à mon ancien code secondaire puis on se dit, regarde tu es un ancien pourquoi pas, on va te donner une chance. On va te donner une chance mais tu sais avoir même 6 inscriptions ça va être difficile tu sais finalement ça au bar on avait quarante-six inscriptions en deux classes qu'on a.

Dannie:

La première avec la première étudiante.

Charles-Antoine:

Exactement je me suis dit waouh ok deux cent cinquante pièces la tête finance ça peut être une business, ça peut être rentable. Donc c'est vraiment de même si ça commence.

Dannie:

Ça répondait vraiment à un besoin là. C'est plus juste je pense que peut-être il y a un besoin

Charles-Antoine:

Non, c'est quarante-six étudiants sur l'école de mille personnes, c'est pratiquement cinq pour cent du corps étudiant qui est intéressé, qui avait un rêve, une ambition qu'ils voulaient matérialiser, qui étaient prêts à le faire. Ils se sont inscrits, je ne compte même pas ceux à qui j'ai parlé, ça leur tentait, ils n'étaient pas disponibles. Donc

Dannie:

durait combien de temps ce cours-là

Charles-Antoine:

Ça dure un an. C'est vraiment, tu sais c'est comme Une

Dannie:

fois par semaine pendant un an.

Charles-Antoine:

Une fois par semaine, il faut deux semaines là, oui, mais approximativement ça. Donc au lieu de s'inscrire en équipe de basket-ball, de l'école, de natation ou encore le club d'échecs, tu t'inscris au cours entrepreneuriat le soir. Fait que c'est rare sur base volontaire, c'est certain.

Dannie:

Puis tu avais monté ce cours-là toi-même.

Charles-Antoine:

Je montais de semaine en semaine, l'année un. Vraiment de semaine en semaine. Puis pour remettre ta question initiale, tu sais qu'est-ce qui t'emmenait à enseigner, à vouloir faire ça, ben moi je me disais ok, quand j'ai réalisé qu'il y avait un engouement clair et net également, qu'il y avait un besoin, puis il y avait des revenus aussi associés à ça, ben je me suis dit, ok, à un certain point, oui je voudrais embaucher, je voudrais déléguer ça à des chargés de cours, des enseignants qui vont l'enseigner. Mais avant de pouvoir déléguer, j'ai l'impression que je dois le vivre moi-même pour savoir de quoi je parle, mais aussi à quoi m'attendre. Donc quelles sont mes attentes Tu sais c'est quoi que je recherche comme compétences, comme qualités, comme capacités.

Charles-Antoine:

Je vais pas parler à travers mon chapeau, je veux vraiment le vivre par moi-même. Donc même c'était super difficile pour moi de parler en public. Parce que quand je me suis rendu jusqu'ici, comme je suis, je vais continuer. Donc je me suis dit ok, je vais devenir bon de parler en public, c'est dans très longtemps. Puis honnêtement, ça m'a pris un bon deux trois ans avant d'arrêter un peu d'avoir des sueurs froides ou encore de stresser dans le tout en conduisant jusqu'à l'école puis même avec d'autres contrats.

Charles-Antoine:

J'étais devant le public là à chaque deux jours, puis encore deux trois ans après, je stressais, ça n'avait pas de bon sens, mais je sortais de la forme de confort quotidiennement. Ça a fait en sorte que je pouvais à chaque fois que j'enseignais ou que je suis devant le public d'une conférence, j'avais une introspection après j'aurais pu dire ça, j'aurais pu faire ça différemment. Donc j'étais vraiment ouvert aux commentaires puis construis c'est sûr des autres puis ce qui a fait en sorte que j'ai pu me développer j'aime le croire en bon communicateur.

Dannie:

Oui puis ce que tu te dis sortir de sa zone de confort c'est quelque chose que j'entends de d'autres jeunes entrepreneurs à qui à qui je parle qui ils sont unanimes pour dire pour avancer et puis pour développer des une confiance en soi et puis des des un mindset si on veut là pour utiliser le mot en anglais qui qui va nous permettre d'avancer, il faut sortir de de sa zone de confort.

Charles-Antoine:

Ouais, non exactement. Puis d'ailleurs c'était un peu l'une des plus grandes réalisations de l'année un là d'après entreprendre dans les écoles. J'ai parlé du parascolaire, mais on a aussi développé des ressources pédagogiques, il y a des séquences d'ateliers ludiques, didactique, tout ça. Vraiment on avait l'ensemble de l'offre pour vraiment structurer le curriculum de l'école secondaire québécoise pour tout ce qui touchait à l'entrepreneuriat vraiment du secondaire jusqu'à l'université. De faire en aiguille on a développé un réseau de clients à travers le Québec, la sont à rien.

Charles-Antoine:

Mais pour revenir au point après un an ce qui me sautait aux yeux c'est le talent qu'on a au Québec c'est incroyable. Les idées, les ambitions des jeunes c'est incroyable. Puis ils ont tout ce qu'il faut pour les mettre en place. Mais où ça achoppait, puis où des fois ça bloquait, c'est quand on t'est rendu parler de commercialisation ou encore d'expression. Donc vraiment de l'assumer haut et fort que oui c'est tu quoi je me lance un podcast.

Charles-Antoine:

Oui, puis je vais en parler sur Facebook, sur Instagram, sur TikTok, bon qui existait pas à l'époque, mais on veut, on veut l'imaginer. Il y avait comme une pression sociale, une anxiété un peu inhérente qui qui venait avec ça. Puis je suis pas prêt. Je je vais attendre un petit peu. Finalement mon logo je l'aime pas tant que ça.

Charles-Antoine:

Je pense qu'il faut que je le retouche avant.

Dannie:

C'est des croyances limitantes.

Charles-Antoine:

Exactement. Puis ton ton crici de logo il va pas t'apporter plus de visiteurs, il va pas t'en enlever non plus là. C'est ben cool mais c'est un working progress entreprise. Donc permets-toi l'erreur puis permets-toi surtout une zone d'erreur qui va te permettre de croire, de comprendre ce que tu as fait puis de comprendre comment le faire pour la suite. Parce que tomber sur la bonne réponse par hasard ça va arriver.

Charles-Antoine:

Mais si on fait l'erreur, maintenant on comprend mieux aussi tu sais ben quoi faire et quoi ne pas faire la prochaine fois. Donc ça bloquait énormément de ce côté-là. Puis il y avait aussi un petit stress de sortir zone de confort. Si on tente quatre murs dans une classe, good voir le marketing, faire un logo avec un ordinateur, ça va bien. Mais dès que oh, on en parle à l'extérieur de la classe, même à des amis, ah ouais non c'est ce que je veux que ça reste fictif.

Charles-Antoine:

Donc là, c'est ce qui a un peu fait naître le défi 48. Puis on y reviendra, je suis convaincu là, mais c'est vraiment la réalisation que non non, on a besoin de faire sortir nos apprenants de leur tête. De leur zone de confort aussi, c'est sûr.

Dannie:

Et puis toi, c'était quoi la zone de laquelle tu es sortie Ta zone de confort t'as parlé tantôt de parler en public, ça c'était c'est quelque chose où tu t'es poussée puis tu t'es forcée à affronter cette peur-là mais est-ce qu'il y avait autre chose que t'as, une croyance limitante que que t'avais, que tu n'as plus aujourd'hui à cause de ton cheminement

Charles-Antoine:

Ben oui, la communication, tu sais, on en a déjà parlé, mais également, je dirais simplement d'avoir confiance en mes propres moyens. Je vais vraiment de la difficulté à croire en moi que bon, c'est tout de même réalisable, faire telle chose ou telle chose. Puis rapidement, je me suis rendu compte que oui. Donc oui, c'est sûr que j'en ai encore aujourd'hui, comme n'importe qui les croyances limitantes. Je regarde le type de marché, puis je me dis ah donc j'assume que telle chose ne fonctionnera pas.

Dannie:

Mais

Charles-Antoine:

ça pourrait tout fonctionner. C'est au bout de la ligne. C'est de développer. Oui, oui.

Dannie:

Quand tu as la capacité de savoir ah ça c'est.

Charles-Antoine:

Exactement. C'est ce que

Dannie:

je dois dresser.

Charles-Antoine:

Dresser. C'est aussi la force du réseau puis de qui on s'entoure. Parce que même moi des fois là ben je le réalise pas que c'en est une croyance limitante. Quelqu'un me dit hey tu es sûr de ce que tu dis. Ah tu sais quoi peut-être pas.

Charles-Antoine:

On va analyser ça comme si c'était possible. Donc c'est le fun d'être bien entouré de gens qui vont faire réaliser ben c'est quoi les limitations.

Dannie:

Puis tu parlais de résilience au tout début comme étant une des qualités nécessaires. J'imagine dans les débuts, tu sortais de ta zone de confort puis là tu avais un chemin devant toi, tu savais où tu voulais aller mais il devait avoir des gens, puis tu en as parlé un petit peu là tu sais qui disaient ben qu'est-ce que tu connais là-dedans toi, pourquoi toi tu serais capable de faire ça

Charles-Antoine:

Ouais.

Dannie:

Comment tu as fait pour affronter ces les doutes qui venaient de l'extérieur

Charles-Antoine:

Ça a vraiment commencé. Au début je patinais, j'essaie de me justifier, mais je me suis rendu compte plus rapidement qu'autrement que se justifier salarié. C'est plutôt d'avoir un mindset puis croire que c'est pourquoi pas moi Pourquoi ce serait pas moi qui aurais la solution Pourquoi ce serait pas moi qui m'adresser sur place Comme tu dis que je suis pas un expert, ok mais c'est qui l'expert qui est en train de faire de quoi de même Il y en a pas. Donc quand il y en a un, si tu as raison pour pouvoir être un expert, il prendra mes parts de marché puis great. Faire bien.

Charles-Antoine:

Tu sais. Puis encore aujourd'hui il faut que je pense demain, que j'ai lancé une cité en droit également. Parce que oui, je suis dans une autre vie, je suis aussi étudié en droit. Mais tu sais, j'ai mis sur pied un modèle intelligence artificielle fondamentale en droit. Pour répondre à mon propre besoin, c'est un peu après entreprendre, j'étais mon premier client.

Charles-Antoine:

J'ai mis en place une solution qui répondait aux problématiques vécues par ma propre personne. Même chose en droit, étant entrepreneur, je n'avais pas beaucoup de temps pour étudier, bon faire mes lectures, tout ça, mais c'est sûr que le droit, ce n'est pas pourquoi on fait à temps partiel. Là, on doit quand même s'efforcer, lire des romans chaque semaine quasiment jurisprudence. C'est vraiment time consuming comme on dit en anglais. Donc je vais trouver des mécanismes pour me permettre d'optimiser mon temps, d'être plus efficient.

Charles-Antoine:

Donc, tu sais, je prends un exemple qui est assez assez simple, mais je fais beaucoup de route pour le défi 48. Donc, au lieu de lire une jurisprudence, est-ce que je peux l'écouter Est-ce que je peux la transformer en livre audio Puis, tu sais, je me suis rendu compte que c'est en anglais, oui, il y a des options, mais ce qui est en français par contre, soit tu as un gros accent, tu sais que quelqu'un qui te lise ça dans l'oreille ou encore c'est tout simplement pas possible. Fait que différentes réalisations comme ça qui me forçaient vraiment à m'asseoir à mon bureau, à faire les choses comme elles sont supposées être faites.

éric waev:

Mais je

Charles-Antoine:

me suis dit non, il y en a d'autres comme moi qui ont des emplois, qui sont occupés, puis qui auraient besoin d'un outil qui leur permette de matérialiser, de dynamiser l'étude du droit, tu sais, de son apprentissage. J'ai mis ça sur pied pour répondre à mon propre problème. Puis même chose, il a fallu que je me justifie, il a fallu que je dise un peu, tu sais où est fort que oui ok je ne suis pas un expert en e r, je ne suis pas un expert en droit encore, mais je me dirige vers là, mais quand même. Mais pourquoi pas moi Pourquoi attendre qu'une grosse compagnie le fasse, qu'il ne vit pas ce qu'on est en train de vivre en tant qu'étudiant On est sur les premières livres. On est, tu sais, les gens qui vivent la problématique.

Charles-Antoine:

Fait qu'au lieu d'attendre, non.

Dannie:

C'est pour toi qui identifies des des besoins qui ta vie professionnelle, ta vie d'étudiant et puis comme tu dis au lieu d'attendre ou de tolérer, tu tu décides de de trouver une solution.

Charles-Antoine:

Exactement, puis c'est un peu une étude de marché par la banque parce que si ça répond à mon besoin, c'est probablement que ça répond à celui des autres également. Donc je suis mon premier utilisateur. Puis la première version de mon outil justement en droit, c'est un outil que j'avais sur l'ordinateur, c'est vraiment sur réseau privé. Puis moi dans mes cours ça me suivait. C'est un étudiant, plus ils me disent fait là, on peut tu l'avoir

Dannie:

aussi.

Charles-Antoine:

Ah, il y a une business là. Ça a commencé le même.

Dannie:

Ça a commencé le même. Mais c'est, j'aimerais ça y revenir aussi tantôt. Ça fait

Speaker 4:

que là

Dannie:

dans le fond, tu as deux entreprises parallèles si on veut la prendre et entreprendre avec le défi 48 et ce que tu es en train de développer pour faciliter les études en faciliter les études en droit. Ça se rejoint. On va y revenir dans une petite seconde, mais je voulais parler un petit peu quand on a jasé un petit peu l'autre jour quand on s'est fait à défi quarante-huit, tu m'as parlé de un voyage en Afrique qui avait un peu, tu avais aussi aidé à cheminer dans ton parcours vers l'entrepreneuriat. Est-ce que tu peux nous en parler un petit peu

Charles-Antoine:

Ben oui certains. En fait, la deuxième année d'après entreprends, en deux-mille-dix-huit de mémoire, là, je vais avoir dix-huit ans à l'époque. Tu sais, ça commençait à aller bien après entreprends, ça me faisait faire des revenus, tu sais quand même un bon salaire. Mais on était encore en Outaouais. Je devais quoi,

Speaker 4:

quatre, cinq clients réguliers, tu sais, école secondaire, tout ça. Ça fait qu'on faisait

Charles-Antoine:

notre nom peu à peu. De écoles secondaires,

Dannie:

tout ça.

Charles-Antoine:

Fait qu'on faisait notre nom peu à peu. Puis j'ai acheté une conférence. Quelqu'un qui avait survécu en fait au génocide rwandais de mille-neuf-cent-trente-quatorze, puis il a vraiment un récit tellement inspirant, puis tu sais rempli de leçons de vie. J'allais lui parler à la fin de la conférence juste pour le remercier puis dire à quel point vous pouvez voir les yeux. On a échangé bon puis de fait en aiguille il m'a dit tu as quand même une belle perspective.

Charles-Antoine:

On a une mission en fait de marché qu'on réalise sur les répercussions de génocide rwandais sur la culture entrepreneuriale locale dans l'est un peu du Congo, avec la région de Goma, plus précisément. Veux-tu venir, tu sais, veux-tu venir apporter ta perspective et ton expertise Je suis à dix ans que je faisais ça, je n'ai pas d'expertise, j'ai dix-neuf ans, mais quand même. J'ai fait mon imposteur dans le plafond, mais quand même, j'ai dit oui, oui définitivement, je n'avais jamais réalisé que tu sais, une petite idée que j'ai eue par moi-même à dix-sept, dix-huit ans pourrait m'emmener à l'étranger, surtout au Congo, des pays que je n'aurais jamais même rêvé visiter. Fait que oui, tu sais, du jour au lendemain, j'ai pris ma vaccination pour la fièvre jaune, mes visas, tout ça, puis j'étais au Congo en train de parler à des enfants soldats dans le processus de démilitarisation, Puis tu sais de tirer les lotions, de voir, tu sais pour survivre, pour tirer son épingle du jeu là-dedans, mais c'est quoi les compétences, quoi le mindset qu'il faut justement. Tu sais, puis comment on peut inscrire les lotions au niveau entrepreneurial.

Dannie:

Qu'est-ce que tu as appris sur le mindset de ces jeunes-là

Charles-Antoine:

C'est qu'entrepreneuriat c'est pas un choix, c'est une nécessité. C'est de ne pas être entrepreneur, pas être débrouillard. C'est d'être passif. C'est de laisser les gens autour de soi décider de son existence, d'où est-ce qu'on va se diriger. Fait que tu sais le matin ils n'ont pas d'autre choix que d'être débrouillards.

Charles-Antoine:

Puis on a beaucoup à prendre d'eux. C'est ça qui m'a sauté aux yeux. Puis c'était émotif comme voyage. J'ai pleuré là-bas. Puis ma femme-mère aussi, mais ma mère c'est qu'elle était stressée là-bas.

Charles-Antoine:

Mais moi c'était juste par la réalisation des difficultés dans ce coin-là. Mais vraiment ça m'a ouvert les yeux. Dans ce coin-là. Mais vraiment ça m'a ouvert les yeux. Puis au bout de la ligne, ça a tellement eu un effet positif pour mon développement, mais aussi pour celui d'entreprise parce qu'en revenant, je les ai entrevu avec Radio-Canada, avec TVA, avec le droit, etc.

Charles-Antoine:

Pour parler de ce que j'avais vécu là-bas. Un entrepreneur comme moi qui se dirige dans une zone comme relativement instable, ça a réexplosé un peu récemment d'ailleurs. Je suis désolé pour les victimes de ça, mais. Donc là tout d'un coup, les gens me disent ok, mais on te veut dans nos écoles puis avec nous. Puis d'ailleurs, bon la petite blague, j'ai oublié mon ancien passeport parce que tu sais, ce passeport-là, c'est un souvenir en soi, je ne devrais pas encadrer un jour.

Charles-Antoine:

Il a des pièces jointes dans le passeport. Je ne sais pas si on voit bien la caméra, mais il y a des pièces jointes. Puis c'est vraiment la visualisation de ce que l'entrepreneuriat peut nous amener à faire. Puis des fois, j'oublie ces expériences-là. Je suis tombé là-dessus récemment, je me disais, c'est vrai, je m'en rappelais plus.

Charles-Antoine:

Puis il est plein ce passeport-là de STEAM, il n'y a plus aucune place. J'ai un visa du Congo, visa aussi du Rwanda. Tu sais, en tout cas, c'est vraiment quelque chose que je l'ai apporté. Ouais,

Dannie:

c'est un beau souvenir à garder certainement. Puis c'est justement, c'est c'est on c'est le fun de voir les images et puis les étampes dans ton passeport qui documentent si on veut ton parcours et puis donc tu disais tantôt qu'au retour ça t'a donné comme une crédibilité. Tu as eu l'opportunité de parler aux médias ce qui a fait en sorte que ton entreprise est devenue de plus en plus connue. Mais comment ça t'a affecté toi en tant qu'entrepreneur de savoir que tout d'un coup il y avait une crédibilité qui n'était pas là antérieurement

Charles-Antoine:

C'est sûr que c'était le fun à entendre, c'est le fun à réaliser puis je voyais le potentiel. Tu sais j'avais trouvé mon x. C'est la réalisation que mon identité c'est d'être entrepreneur, mais pas juste entrepreneur ou tu sais comme propriétaire entreprise, non d'être un individu entrepreneur. Peu importe ce que je vais faire, puis peu importe le type d'engagement que je sois employé, collaborateur, sous contractant ou entrepreneur, je vais prendre des initiatives, être un probant solver, puis je vais accepter les défis avec un beau sourire au visage. C'est sûr que c'est ce qui en est ressorti majoritairement.

Charles-Antoine:

Puis l'autre élément en fait que j'aime bien mentionner, c'est que ça a confirmé une croyance, je vais déjà que l'entrepreneuriat c'était le vecteur par excellence pour mettre son grain de sel sur le monde. C'est puis aussi c'était le mécanisme par excellence pour résoudre les problèmes qui nous frustrent. Comme je disais tantôt tu ne peux pas attendre quand on les fasse à notre place. Pourquoi pas toi, pourquoi pas nous, pourquoi pas moi

Dannie:

Ben la plupart des gens répondraient à ça ben parce que j'ai pas le mais parce que j'ai pas d'argent, ou j'ai pas de crédibilité, ou j'ai j'ai pas assez de connaissances. C'est toutes des choses que t'as, sur lesquelles t'as touché là il y a quelques minutes, mais dans ton cas à toi, ça s'arrête pas là. Non. C'est ça qui est fascinant, c'est que tu t'es dit, mais pourquoi pas moi je fonce.

Charles-Antoine:

Exact, pourquoi pas moi à mon âge, pourquoi pas moi mon manque d'expérience, pourquoi pas moi mon manque de ressources initialement. J'ai lancé un prêt d'entrepreneur avec quatre cents piastres. J'ai vraiment bout du trapé comme on dit. Je me suis autofinancé et puis je ne savais même pas c'était quoi les subventions, les bourses d'investissement à cette époque-là, aucune idée. J'avais un contrat, des profits ont réinvesti.

Charles-Antoine:

Contrat profit réinvesti. Puis bon, c'est sûr ça prend plus de temps, mais à mon jeune âge, c'était aussi une méthode super sécuritaire, c'est de procéder. Donc je ne risquais pas grand chose. Ça m'a pris deux trois ans en commençant à me payer bien évidemment. Mais c'est tellement le fun d'avoir quelque chose entre ses mains que j'ai vraiment fait par moi-même.

Charles-Antoine:

Puis c'est sûr que c'est pas seulement moi, tu sais c'est de bien s'entourer la clé. Selon moi, si j'ai bien une qualité, c'est de m'entourer des bonnes personnes. Il y a des gens super compétents, des gens qui sont passionnés par ce qu'ils font, puis c'est que la différence, c'est qu'on parle d'un designer comme Éric d'ailleurs là, ton fils qui est super bon.

Dannie:

Le réalisateur du podcast.

Charles-Antoine:

Exactement, c'est ça, puis aussi lui qui a désigné l'image de marque d'après Entertainment des filles quarante-huit, je parle de mon partenaire Éric Charlebois, qui est aussi un poète, il a été enseignant. Écoute, lui, il a des doctorats up des maîtrises, il y en a plein. Tu sais, ou encore des gens qui sont meilleurs que moi en communication, puis que je peux apprendre d'eux, tu sais, en les observant. C'est vraiment ce qui a fait la différence puis c'est ce que je continue à faire.

Dannie:

Puis une chose que tu as dit me fait beaucoup penser à quelque chose que Alberto Aguilard de Planteform. D'ailleurs on a fait un podcast avec lui aussi. Une des choses qu'il dit pour lui qui était nécessaire pour avancer c'était d'avoir une certaine naïveté.

Charles-Antoine:

Ouais. Puis

Dannie:

ce que tu viens de raconter quand tu dis on sait pas si tu connaissais pas les subventions tu connaissais pas mais mais t'as foncé quand même.

Charles-Antoine:

Ouais.

Dannie:

Ça vient de quelque part de naïf un peu. Tu sais quand on décide à un jeune âge de se lancer comme ça, il n'y a rien pour nous arrêter.

Charles-Antoine:

Exactement. Mais c'est inspirant, tu sais t'as un jeune qui vient te voir, puis que les rêves gros comme le monde, tu sais comme qui dit moi je vais faire ci, je vais faire ça. T'as le goût de donner un coup de pouce, t'as le goût de l'aider, t'as le goût, tu sais, t'as aussi le goût de dire, ça va voir, ça peut être plus difficile qu'est-ce qui se passe.

Dannie:

Mais en

Charles-Antoine:

même temps, tu ne veux pas péter sa bulle. Fait que tu l'encourages, puis tu dis, regarde, je suis qui pour dire non. Alright, je vais l'essayer. Puis aussi à cause de notre angle de naïveté, on n'est pas comme un compétiteur, on n'est pas vu, tu sais sous un mauvais angle, c'est au contraire, regarde, c'est honorable why not. Même si on est dans la même industrie, on pourrait être perçu comme un compétiteur.

Charles-Antoine:

Non, go.

Dannie:

C'est le message que tu transmets. Puis d'ailleurs, ça nous mène un peu à défi quarante-huit qui est un peu le but de tout ce que tu racontes là dans un événement vraiment pas québécois et puis très très dynamique. Mais avant de rentrer dans les détails de défi quarante-huit parle-moi un petit peu de de de ce qui t'a, d'où vient cette idée-là.

Charles-Antoine:

Ouais. Bien défi quarante-huit, tu sais, il y a vraiment deux de deux prémices. La première, on l'a un peu déjà exploré. C'est le fait qu'il y a des croyances limitantes que tout le monde a. On observait ça dans les classes avec nos clients.

Charles-Antoine:

Tu sais que Il y avait tellement de bonnes idées, mais il y avait très peu qui voyaient vraiment de jours qui étaient vraiment fondés et mises sur pied. Puis également que tout le monde disait, mais j'ai pas de temps, j'ai pas d'argent ou quoi que ce soit. Nous on voulait qu'il n'y ait plus d'excuses. Puis l'autre en fait, prémices un peu ou encore, on va dire la genèse vraiment sur des filles quarante-huit, ça parle d'Hunger Games.

Dannie:

Hunger Games, le film.

Charles-Antoine:

Exactement. Parce qu'en fait

Dannie:

les livres, ils ont fait un film. Exactement. C'est

Charles-Antoine:

facile à croire là, mais mais suivez-moi, je vais expliquer ça. Je regardais Hunger Games, puis ce que je trouvais fascinant, tu sais, avec mon regard entrepreneur, c'est certain, c'était comment, c'est ça, c'est fictif Hunger Games, mais quand même, ils ont créé un microcosme, tu sais, autour de qui oui, bon, c'est difficile, c'est une émission, le Capitole, tout le monde regarde ça, un peu comme occupation double télé-réalité, mais le monde meurt par contre là. Ne quittez-vous pas, on le défend toute personne meurt, je vous garantis. Ok, c'est très sécuritaire. Mais justement, tu sais, je trouve ça super intéressant.

Charles-Antoine:

Puis pour les participants d'Anger Games, c'est une expérience tout à fait authentique. Il y a des réelles répercussions comme on dit, là, il y en a qui sont blessés, bon qui décèdent même malheureusement. Mais également, quand bon, il y a un feu, il y a un arbre qui tombe, c'est un vrai arbre qui va tomber. C'est un vrai feu également. Pour eux, c'est comme s'il n'y avait pas de microcosme autour d'eux.

Charles-Antoine:

C'est vraiment une vraie situation de survie. Mais de l'extérieur, tout est contrôlé. Trop relax, les gens se cachent. On va mettre un peu d'action en place. Tu sais, on va faire inscrire un lotissement de terrain, quelle tempête, qui est ci, qui est ça, XYZ.

Charles-Antoine:

Je me disais, waouh, c'est tu possible de créer un microcosme similaire, mais autour du monde des affaires pour permettre aux participants de gagner en confiance en leurs moyens dans une situation authentique, situation authentique pour eux, autant d'un point de vue d'apprentissage que d'un point de vue de répercussion. Donc, qu'on parle de vrais clients, d'une vraie entreprise, de vraies ventes, de vrais revenus générés, mais qu'on puisse quand même contrôler assez de paramètres extérieurs, qu'ils n'ont pas conscience de ça, pour qu'on puisse, je ne veux pas dire garantir leur succès c'est certain, mais qu'on puisse leur donner un bon coup de pouce, puis nous assurer qu'on puisse les encadrer, sans Ça on dire quoi faire les encadrer pour leur, qu'il y ait des gens à leur barre. Fait que c'était vraiment ce qui a sonné la naissance.

Dannie:

Dans le fond c'est de sortir de la salle de classe. Exact. Et puis de les faire vivre la vraie, la vraie expérience d'un jeune entrepreneur dans le fond. Exactement, mais en quarante-huit heures.

Charles-Antoine:

C'est ça.

Dannie:

Il devient quarante-huit heures.

Charles-Antoine:

C'est ça. Il devient quarante aujourd'hui, tu sais, c'est bien comme tu l'as dit, ce n'est pas en québécois, donc on fait vraiment une tournée du Québec et de l'Ontario, on a même fait une édition internationale avec l'ONU il y a quelques années et tout ça. On avait les équipes dans 6 pays en simultané, les fuseaux horaires, c'est difficile, puis aussi les langues parlées, mais bon, sinon c'est Mais

Dannie:

c'est incroyable. Tu as réussi à faire ça sur le plan international.

Charles-Antoine:

Ouais, ouais, mais une édition à l'acte. On se croise les doigts pour en faire d'autres à l'international, mais oui, on en a fait une, c'était super le fun.

Dannie:

Il y a la barrière langagière aussi j'imagine.

Charles-Antoine:

Ouais, mais c'est sûr qu'avec l'anglais, avec le français, on arrivait quand même à couvrir majoritairement des langues. Quelqu'un se traduit un peu en espagnol, mais bon, en détail là. Mais ouais, il fait que défi quarante-huit, c'est quarante-huit heures, un seul dollar en poche et ils doivent lancer l'entreprise qui va atteindre rentabilité, profitabilité. Fait que tu sais, tu n'as pas de temps, good de 48 heures démerde-toi, tu n'as pas d'argent, great, tu en as encore moins, on donne juste une pièce, puis finalement tu n'as pas d'expérience et t'es mieux d'apprendre rapidement parce qu'encore une fois, t'as juste un week-end pour le faire. Puis c'est fou à quel point il arrivait un peu à reculons et il participait en disant comment même c'est possible.

Speaker 4:

Puis ils

Charles-Antoine:

ressortent de là. Tu sais oui, c'est si, c'était une montagne russe d'émotions, mais ils sortent de là comme

Dannie:

waouh.

Charles-Antoine:

Attends quarante-huit heures j'ai réussi à faire ça. Imagine maintenant ce que je peux attendre en un an, deux ans, trois ans. Puis tu sais le record dans le défi quarante-huit, c'est une équipe qui a réussi à générer vingt-et-un mille dollars de profits en deux jours.

Dannie:

Pendant la fin de

Charles-Antoine:

semaine comme ça. Ouais.

Dannie:

Puis il faut dire que quarante-huit heures on parle de, ils travaillent pendant la nuit, pendant la soirée, on leur fera faire des des activités aussi aux petites heures du matin.

Charles-Antoine:

Exactement, exactement, mais surtout en finale là que vous avez vécu là, tu sais en finale, c'est bon il y a une prémisse par exemple en pleine nuit de la nuit, on disait qu'ils avaient un client en France, fuseau horaire, ils ont un contrat en prochaine heure. Ça fait que réveillez-vous, envoyez le contrat. Tu sais, faites ça. Ça fait que c'est vraiment de vivre le cycle de croissance complet d'une entreprise, mais en 48 heures, mais au lieu. C'est parce qu'il y a du monde qui disent oui, mais il y a d'autres compétitions.

Charles-Antoine:

Une compétition que non seulement, tu

Dannie:

sais, qui

Charles-Antoine:

est dans l'action, qui est dans le congrès, puis qu'on parle des vrais projets, des vraies ambitions, tu sais, de nos participants, j'en ai pas vu d'autres encore.

Dannie:

Dans le

Charles-Antoine:

sens qu'il y a des compétitions de pitch qui sont concrètes, mais ça évalue de façon unidimensionnelle les qualités que ça prend pour être en affaires. Tu sais, moi par exemple, je parle à Royan en disant, mais j'ai parti des concours de pitch puis j'en ai gagné quelques-uns. Tu sais, donc j'ai une aisance maintenant avec l'expérience pour communiquer en public puis pour comprendre un peu comment parler à mon auditoire. Ça fait une moins un meilleur entrepreneur que d'autres. Pas nécessairement.

Charles-Antoine:

Je ne suis pas un expert en finance. Il y a quelqu'un pour être grand meilleur que moi au niveau de la technologie derrière, l'infrastructure entreprise ou quoi que ce soit. C'est unibentionnel. Des compétitions, des plans d'affaires encore une fois, unibentionnel. Quelque chose qui évalue toutes les facettes.

Charles-Antoine:

C'est de dire shore, c'est ça aide à être bon communicateur, ça aide à avoir un bon en affaires. Mais au bout de la ligne, c'est une question de mindset. C'est comme tu l'as dit, c'est une question de t'arrives-tu à te lever le matin, t'arrives-tu à prendre des décisions juste de What's next C'est ça. Comme ok Gunn, tu as ton logo, mais il y a dix mille options que tu peux faire après ça. Arrive-tu à prioriser Arrive-tu à charmer les gens comme toi Arrive-tu à bien t'entourer C'est ça que vient faire le défi 48.

Charles-Antoine:

Donc j'aime bien dire que je pense qu'on s'est quand même fait un nombre, c'est un peu un must pour les gens qui ont toujours voulu se lancer, mais qui n'ont pas fait encore. Puis on a maintenant une version des différentes pour les écoles. Ça compte comme un examen de fin d'année. Il y a les cours, l'économie entrepreneuriale, les écoles secondaires, les cégeps et les universités. Puis nous en fait ce qu'on a commencé à proposer à des écoles, c'est toute l'année, je ne veux pas être cofictif.

Charles-Antoine:

De bon il y a un client qui vient vous voir et il vous demande XYZ. Puis là votre assemblée final, c'est papier crayon, c'est quoi un plan d'affaires. C'est de cracher les définitions. Ça ne vous tente pas de vraiment voir si on a compris pour de vrai, tu sais la matière d'études. Donc on a adapté le défi 48 comme une structure qui est traçable, qui est valuable.

Charles-Antoine:

Donc toutes les épreuves un peu, puis des gate ou les enjeux qui doivent surmonter à travers ces défis, c'est inspiré des compétences à développer selon l'objectif du cours puis le curriculum. Si par exemple, là ça va être très simple, mais ils doivent apprendre comment utiliser la suite Adobe. Donc dans un cours de marketing pour créer un logo, une publication Instagram. Good. Dans une épreuve, on va leur dire ok, vous devez, une de vos publications doit atteindre viralité.

Charles-Antoine:

Puis l'équipe va avoir atteint le plus de réactions en 6 heures, va l'emporter. Il faut qu'il y ait le réflexe de dire ok, je vais utiliser les outils que j'ai appris à connaître avec l'école. Adobe, là je vais créer ça, puis bien évidemment pour qu'elle ait le potentiel, une viralité, il faut que c'est aussi de qualité. C'est au niveau du montage. Donc au lieu de leur dire fais telle publication avec telle dimension, telle couleur, c'est pas le même en affaire.

Charles-Antoine:

Mon affaire c'est pourquoi tu fais la publication Je veux dire que je vous aide. Good, fais ça, puis utilise les outils de ton contrat outil. Tu es supposé avoir emmagasiné au courant de la session de ton année scolaire, que tu as pour atteindre ce but-là. Ça vient reproduire ça, puis là on organise des différents examens dans plusieurs collèges, même à l'Université de Sherbrooke. C'est super le fun.

Charles-Antoine:

Puis d'ailleurs cette année c'est une première parce que au lieu de lancer leur propre projet, des équipes devaient pérenniser en fait l'impact positif qu'il y avait des OBNL dans leur région. Donc les jumeler avec un OBNL, Puis les OBNL sont beaucoup dans les opérations quotidiennes. C'est aussi cyclique au niveau des subventions, en fait ils sont très peu indépendants, indépendantes. Donc ils devaient pérenniser. Ils devaient travailler non pas d'entreprise, mais dans l'organisation, mais sur l'organisation.

Charles-Antoine:

Fait

Dannie:

que dans le fond, ça peut prendre beaucoup beaucoup de directions et beaucoup d'en place ce projet-là. Mais je veux juste revenir un petit peu à l'idée du microcosme, puis au fait qu'il y a une gestion qui se fait dans dans Hunger Games comme tu dis des fois on va lancer un éboulement de terrain ou une tempête mais toi et ton équipe parce que plusieurs juges et gens qui gèrent ça

Speaker 4:

est-ce que c'est tout prévu d'avance les les boomerang qu'on va lancer ou bien est-ce que vous les regardez à l'époque à un

Dannie:

moment donné vous dites ah là ils ont besoin de tel défi puis vous définissez le défi à mesure comment ça Je peux pas

Charles-Antoine:

dévoiler tous mes secrets. Non mais blague à part. C'est sûr que ça s'est développé avec le temps.

Dannie:

Dans le

Charles-Antoine:

sens, c'est la quatrième édition qu'on vient de terminer, puis la première quatrième édition, c'est une autre part de manche carrément. Mais aujourd'hui, je te dirais qu'il y a un peu des deux. Donc c'est certain qu'on a nos épreuves favorites, puis on a développé des trentaine quarantaine d'épreuves qu'on a dans nos poches arrières puis qu'on peut ressortir si on pense qu'il y a un besoin par rapport à ça.

Dannie:

C'est selon la façon que la fin de semaine se déroule.

Charles-Antoine:

On a un déroulement, on a une bonne idée de qui va commencer avec ça, ça, ça, mais disons qu'on voit que non, c'est quoi les équipes, puis le portrait de nos, le profil de nos participants par exemple, c'est des gens qui sont très spécialistes. Ils ont plusieurs misères à faire de vente. Fait que tu vois, l'épreuve qu'ils allaient évaluer leur capacité à travailler en coulisses, pas super pertinent, on l'a déjà vu, mais on veut challenger avec de quoi de vente. On se donne une liberté en fait décisionnelle pour remplacer des éléments avec le bagage qu'on a su développer au printemps dernier.

Dannie:

Leur donner la meilleure expérience

Charles-Antoine:

possible. Exactement.

Dannie:

Puis d'ailleurs la finale de de vingt vingt-quatre a eu lieu à Gatineau il y a à peine quelques semaines Dans la

Charles-Antoine:

première fois.

Dannie:

Au mois d'août à la mi-août et puis je suis allé sur place pour aller voir de mes propres yeux comment ça se passait. C'était la soirée du cinq à sept qui d'ailleurs était organisée par les participants aussi. J'ai réussi à parler à un des participants, Isaac qui a accepté de nous dire quelques mots. Donc on va l'écouter.

Charles-Antoine:

Super.

Dannie:

Bonjour Isaac.

Speaker 4:

Bonjour.

Dannie:

Merci de prendre quelques minutes pour nous parler.

Speaker 4:

Merci de m'avoir invité.

Dannie:

Explique-moi un petit peu, tu viens d'où puis comment.

Speaker 4:

Alors je suis originaire du Cameroun, je suis arrivée à Montréal au Canada depuis dix-sept ans et puis depuis lors je suis aux études, je travaille comme consultant et surtout.

Dannie:

Ok donc tu es de Montréal mais tu es venu à Gatineau.

Speaker 4:

Oui pour le concours régional du Québec.

Dannie:

D'accord et puis qu'est-ce qui t'a attiré vers ces événements-là

Speaker 4:

Non seulement le le goût de m'exprimer, de laisser exprimer les produits ou les services qui m'ont toujours attiré et de mettre en avant effectivement qui je suis parce qu'on dit derrière un entrepreneur il y a toujours une personne il y a quelqu'un il y

Charles-Antoine:

a une histoire une culture.

Dannie:

Donc pour toi le défi quarante-huit c'est une occasion de découvrir un peu qui tu es ou de le mettre de l'avant.

Speaker 4:

Non seulement ça et de mettre en avant aussi cette instabilité qui sont peut-être endormies quelque part pour me permettre effectivement d'avoir ce contact avec le monde, le marché, de sortir du cinq à sept et voir ce qui m'est permis exactement d'avoir ou d'obtenir dans les jours futurs.

Dannie:

Et c'est quoi au juste dans le focus de ton entreprise

Speaker 4:

Alors on est une entreprise de donner on permet aux autres entrepreneurs ou aux jeunes comme moi effectivement de s'accaparer de leurs propres données, d'optimiser effectivement ce qu'ils peuvent en termes de clients, en termes effectivement de visibilité, de stratégies.

Dannie:

Qu'est-ce que tu trouves que tu apprends le plus dans les cas là ça fait 24 heures que tu es ici il reste encore toute une journée demain sans parler de ce qui s'en vient cette nuit mais qu'est-ce que ça t'apporte

Speaker 4:

Mais j'apprends beaucoup plus la patience parce que ça prend de la patience et aussi du discernement pour pouvoir mettre de l'avant ce qu'on veut mais aussi comprendre qu'il y a des enjeux auxquels on n'aurait jamais pensé dans notre vie être confronté comme être réveillé à deux heures du matin et monter un plan

Dannie:

stratégique. D'accord.

Charles-Antoine:

Ça ça a été difficile.

Dannie:

Donc ça sort un peu de la zone de confort.

Speaker 4:

Oui beaucoup de

Charles-Antoine:

la zone

Dannie:

de confort. Et puis ça te fait croître en tant que futur entrepreneur.

Speaker 4:

Oui surtout parce que le marché de l'emploi ou bien le marché exactement qui nous est offert on sait jamais à quoi s'attendre ainsi de suite tu le comprends toute la première journée avec le défi de temps en huit et puis le marché nous réserve aussi des surprises qui nous sont plus ou moins réservés aux défis en huit donc j'apprends beaucoup oui c'est normal.

Dannie:

Est-ce que c'est une activité qui te donne confiance là ou peut-être tu pensais que tu avais pas de confiance là en le mettant dans des dans des situations dans des scénarios concrets est-ce que tu es capable de dire j'avais pas pensé que j'étais capable de d'affronter tel tel.

Speaker 4:

Un petit peu des deux parce que ça te permet de découvrir comme je dis des talents que tu savais même pas que tu avais et l'autre cas exactement ça pourrait créer une certaine insécurité parce que je dis que aïe aïe je veux me lancer en entreprise mais je ne sais pas effectivement tel ou tel autre aspect ça permet de travailler quand même ce qui est important les points morts les angles morts de voir qu'est-ce qui te manque en termes d'orientation ou d'outils pour pouvoir avancer dans ce que tu as pensé entreprendre.

Dannie:

Super. Merci beaucoup Isaac.

Speaker 4:

Mais merci à toi.

Dannie:

Bonne chance.

Speaker 4:

Merci. Merci.

Dannie:

Donc c'est ça c'était une soirée vraiment très très intéressante pour avoir eu tous les participants sur place sans parler de ton équipe. Certains commanditaires qui à qui on a parlé également on pourra écouter ce qu'il y avait à dire sur le site web de Irrépressible. Mais comment quand t'as eu l'idée, donc on retourne au Hunger Games, tu es en train de regarder un film, tu dis mon Dieu je veux créer un microcosme moi-même. Est-ce que tu étais à ce moment-là, est-ce que c'était quelque chose qui pour toi était évident que tu allais être capable de convaincre des gens de partir au Québec de participer ou est-ce qu'il y a eu des obstacles à affronter Est-ce que tu as toujours su que ça allait être un grand succès Ou est-ce

Charles-Antoine:

que tu as eu des livres Non, pas toujours su. Je connaissais le potentiel, je l'imaginais, j'avais une vision claire dans ma tête là, je me disais waouh ça pourrait tellement être intéressant puis tellement faire une différence d'envie de nos participants puis même de la nôtre parce que c'est une pression propre paroisse là tu sais on dit bon c'est le zone de confort let's go faites-le mais là let's go vous le faites mais on le fait aussi en même temps tu sais animer le défi quarante-huit c'est de le vivre

Dannie:

C'est de

Charles-Antoine:

prendre des décisions, c'est moi-même de ne pas dormir par moment. Donc non c'est vraiment tripant. Mais au début, simplement de le vulgariser, de l'expliquer le défi quarante-huit, c'était tout un défi. Parce que aujourd'hui à qui on a du contenu, on a des vidéos, fait qu'en une minute on peut le vivre, on peut inviter les gens à venir observer, ça ressemble à quoi

Dannie:

Je peux dire que moi quand on s'en est parlé la première fois, j'avais aussi un petit peu de difficulté à comprendre. C'est incompréhensible de comprendre que en 48 heures les participants puissent faire tout ce que tu dis donc la raison pour laquelle moi-même j'ai voulu aller sur place et puis voir rencontrer les participants puis essayer de comprendre un petit peu oui donc je peux imaginer qu'au début avant même que ça soit sur place, sur pied, de pitcher l'idée ça ne va pas être évident.

Charles-Antoine:

Non non exactement, tu sais c'était simplement du contenu textuel, puis là on l'expliquait, tu sais le mieux qu'on pouvait, mais là ça ça complexifiait la compréhension. C'est extrêmement difficile à expliquer de base, mais ensuite, c'est différentes questions qu'on a dû poser comme en tant qu'équipe, mais je suis au niveau légal, tu sais par exemple, ok, ce n'est pas des entreprises enregistrées, incorporées. Ils ont-ils le droit de faire de la vente itinérante Ils ont-ils le droit de faire du porte-à-porte Mais même si, disons que leur font un permis de la ville, sous quelle entité il n'existe pas encore Tu sais, comme le but c'est que ça amène la création d'entreprise. C'est que oui, c'est des vrais business. Mais on ne va pas demander au gouvernement d'enregistrer une entreprise un samedi.

Charles-Antoine:

Tu sais, au moins il se mange. Donc, donc tu sais, ça fonctionne comment Au niveau des fonds, je te dis ah bon, on a trouvé un mécanisme qui fonctionnait, c'est un peu, sont un peu en dessous de la bannière apprend et entreprendre, légalement parlant, mais c'était plein de petits obstacles comme ça que dépendamment à qui je parlais, elles se sont dit non, c'est impossible. Impossible comme pour bien faire ça, tu sais de manière légale et structurée, c'est non.

Dannie:

Encore une fois de la résistance extérieure, peut-être dire que la vision était douteuse.

Charles-Antoine:

C'était comme tu sais, là c'est une question d'assurance, une question d'excès, une question directe. Ça a été plus compliqué, mais sinon on se disait qu'ils ont fait un test run, ces questions étaient posées après. Ça a tellement fonctionné, les gens ont tellement trippé, je me suis dit que ça vaut la peine d'y répondre à cette question. Fait que je suis bien content aujourd'hui du chemin parcouru. Si on a fait des erreurs, c'est de faire de l'événementiel oui, mais sur les stéroïdes, dans le sens que faut pas seulement être un bon animateur pour le défi 48, Faut, tu sais, il y a des gens plus vieux que nous qui participent.

Charles-Antoine:

C'est pour les adultes. Ils viennent te voir, puis tu sais, c'est super précis par exemple. Ok, fait que là, j'ai un contrat pour telle chose. Est-ce que c'est légal de faire, de mettre telle clause? Bonne question.

Charles-Antoine:

C'est une bonne question dans le sens qu'il me faudrait moi-même une heure pour trouver la réponse. C'est un vrai entrepreneur, wang creator des filles quarante-huit, je ne connais pas toutes, puis je ne connaîtrai jamais toutes. À chaque fin de semaine, il y a une nouvelle entreprise waouh, c'est une industrie que je ne connaissais pas ou encore j'ai jamais vu quelqu'un se lancer dans cette veine-là. Fait que de pouvoir les

Dannie:

aider,

Charles-Antoine:

tu sais, mais en ne connaissant pas la réponse et en ne perdant pas leur confiance. Fait que de pouvoir dire non ou de pouvoir dire je ne sais pas, mais qui nous voient quand même tu sais comme une source crédible. C'est un art. Fait que de pouvoir gérer les émotions, les tensions. Parce que oui il y a des équipes, il y a des gens qui font les nuits blanches, puis le lendemain ça va un peu moins bien, ils se chicables, mais on les laisse faire.

Charles-Antoine:

C'est des adultes de un, c'est parti de la réalisation de trois stages. Ce sont des ressources humaines, de l'équipe, des partenaires. J'ai vu que ça moi aussi. Fait qu'on les laisse faire, mais au bon moment pouvoir observer de loin, bon moment pouvoir step in puis arrête, voir ce qu'on va faire. De pouvoir un peu prédire dans deux heures moi j'ai l'impression que telle chose qu'on va annoncer va créer un climat un peu de de de de de de de de de de des équipes.

Charles-Antoine:

Fait qu'on va déjà s'organiser pour annoncer le classement là pour moi qu'il y a une bonne nouvelle à société. C'est littéralement de l'ingénierie, mais le mentionne, c'est le défi 48 de constamment observer, puis même quand on n'est pas en prestation, de penser ok, pour pas perdre la moto de telle équipe. Ça serait que la vibe soit bonne, je vais donner un coup de pouce. Je vais annoncer une petite épreuve parce que ça va vous avantager eux, ça serait pas injuste parce que je suis en ayant la meilleure position ou peu importe, mais ils vont gagner en motivation puis ils vont leur énergie à être contagieuse. Ça fait ok, ça c'est le bon moment, tu sais de pouvoir observer ça.

Charles-Antoine:

C'est vraiment, c'est un art. Seulement.

Dannie:

Puis là, au bout de tout ça, est-ce que les équipes gagnantes, en tout cas les équipes qui ont connu plus de succès, poursuivent leur envolées Est-ce que les entreprises deviennent effectivement des vraies entreprises à succès

Charles-Antoine:

Effectivement, mais notre objectif ce n'est pas que l'entreprise soit pérenne, je dirais plutôt que l'entrepreneur le soit ou que les apprentissages de soi également. Mais par contre, on est quand même heureux de pouvoir dire que depuis trois ans, on a une moyenne très stable qui surtout les trente-cinq pour cent des entreprises qui participent au défi quarante-huit, qui s'y inscrivent, qui sont encore en affaires un an après le défi quarante-huit. Fait que oui, c'est certain que dans le trente-cinq pour cent, les équipes finalistes en finale généralement parce que c'est des gens qui ont gagné leur édition régionale. Fait que c'est sûr que déjà là, ils ont tiré leur épingle du jeu. Mais oui, environ trente-cinq pour cent d'entreprises qui poursuivent.

Dannie:

C'est magnifique, c'est vraiment magnifique. Et puis là, pour l'année prochaine, est-ce que vous prévoyez avoir plus de participants, agrandir l'événement

Charles-Antoine:

L'année prochaine, on vise vraiment un peu, je dirais un pivot sur deux plans. Le premier, c'est vraiment mettre l'accent sur les éditions scolaires, mais qui s'inscrivent dans le cadre de cours ou à crédit parce que je ne le cacherai pas. Le plus difficile avec des filles 48, c'est de l'expliquer, puis d'avoir aux mondes qui se disent ouais, c'est quoi l'été que je travaille du lundi au vendredi, je vais prendre deux jours après ça, pas de break encore plus intense que ma semaine. Il va falloir que je me repose à la job ou je fais un congé, en ayant aucune garantie. C'est extrêmement demandant à notre équipe démarcher, des marchés qu'on connaît très peu chez Coutini ou encore c'est super loin de base.

Charles-Antoine:

Mais il faut qu'on se fie à un peu nos ponts à l'échelle locale. De ce qu'ils nous disent sur le terrain, comment ça se passe et tout ça. Donc, on voit quand même une croissance, mais vraiment au niveau des éditions scolaires. Puis on va continuer à développer, tu sais, les bons partenariats, puis les éditions qui roulent déjà très bien dans les régions les plus connues. Puis deuxièmement, on voudrait, on va faire en fait, on va commencer à faire des éditions ZFI 48 par industrie.

Charles-Antoine:

Par exemple, on t'arrête à en développer une avec un partenaire que je nommerai pas, mais on va annoncer ça bientôt, qui va être à defi quarante-huit pour la commercialisation des professionnels du monde de la santé.

Dannie:

Donc

Charles-Antoine:

tu sais un médecin, un physiothérapeute, une infirmière ou quoi que ce soit, est-ce qu'ils sont entrepreneurs La réponse est oui. Ok le punch c'est oui. Donc ils vont vivre en quarante-huit heures justement le développement, la croissance de leur propre identité comme professionnelle. Fait que des défis 48, mais à salaire de certaines industries.

Dannie:

Avec des thèmes selon l'industrie, c'est, puis pourquoi la santé, est-ce que t'as identifié un besoin

Charles-Antoine:

Ben oui, de base, il y a beaucoup de médecins incorporés, bon, je dirais, c'est certain. Je fais un peu le domaine, c'est sûr que je voyais une belle opportunité de ce côté-là. Puis on se dit, c'est rien contre les médecins, mais mes meilleurs amis sont médecins, mon père est médecin, mais on se souvient des fois les médecins, ce n'est pas les meilleurs gestionnaires de leur argent. Donc, il y a aussi de développer le côté entrepreneurial aussi, de bien s'entourer, c'est aussi une approche intéressante. Mais je te le cacherais pas, je ne vais pas essayer de faire paraître ça mieux que ce l'est.

Charles-Antoine:

La vraie raison pour qu'on a commencé par le domaine de la santé, c'est parce qu'on avait de l'opportunité.

Dannie:

Il y

Charles-Antoine:

avait un client qui

Dannie:

Mais avoir l'opportunité, c'est ça

Speaker 4:

fait partie aussi de la croissance d'une entreprise.

Charles-Antoine:

Exact.

Dannie:

Il faut savoir sauter sur les opportunités. Exactement. Bon puis là donc je t'écoute parler puis j'ai l'impression que tu as tellement peint sur la planche pour la prochaine année et les prochaines années mais avec tout ça tu es encore étudiant à temps plein en droit. À l'université d'Ottawa donc tu trouves le temps de faire tes études de gérer après entreprendre des filles quarante-huit tout à l'heure tu nous as parlé d'un d'une nouvelle entreprise que tu es en train de mettre sur pied pour répondre à un besoin que tu as identifié parmi les étudiants en droit. Comment est-ce que ça s'imbrique tout ça

Charles-Antoine:

Ouais, tu sais, je vais le résumer en une phrase là, je pense, je l'ai établi depuis le début du podcast, mais je suis quelqu'un d'entreprenant puis moi je développe des initiatives pour répondre à mes propres problématiques. Je suis devenu entrepreneur

Dannie:

sans

Charles-Antoine:

même le vouloir en quelque sorte. C'est ce qui mène mes journées, c'est ce qui mène mon quotidien. Tu sais, je ne me dis pas, ah qui est bon, je suis un étudiant ou je suis le président d'après entreprendre. Non, moi je suis quelqu'un qui met mes valeurs de l'avant. Puis c'est sûr que le domaine de l'éducation, le domaine du droit, c'est des industries qui nous touchent énormément.

Charles-Antoine:

Puis je trouve qu'il y a beaucoup à faire, c'est beaucoup de problèmes à régler. C'est au niveau de l'éducation, on ne s'est pas extrêmement façonné pour deux-mille-vingt-quatre ou encore la nouvelle génération. C'est extrêmement, on va dire, monotone là, mais tu sais tout le monde fait dans le moule là, tu sais, avec moi je me retrouvais pas là-dedans, mais malgré ça, j'avais des bonnes notes puis j'avais, tu sais, je fais un endroit là, mais je me voyais pas là-dedans. Pour tirer mon plein potentiel, il a fallu que je devienne un peu autodidacte, puis que j'aille plus loin que les cours, puis c'est là que j'ai compris la pertinence. C'est la même chose dans toutes les sphères de ma vie, les facettes de ma personne.

Charles-Antoine:

En droit, je me dis ok, lire le code civil, s'en sortir du code civil en deux heures, j'aurais pu faire ça chez nous. Comme le contact avec l'autre, les récits que mes professeurs peuvent m'apprendre, c'est des individus incroyables qui ont vécu des choses incroyables. Je veux pas qu'ils me lisent ce que je peux lire.

Dannie:

Je veux

Charles-Antoine:

qu'ils me parlent de leur passé, de leur parcours, de leur avenir. Donc tout est un peu mené vers ça. Puis au niveau de la justice avant les problématiques, il y a aussi la vitesse en justice, l'accessibilité également. Plein de causes qui me tiennent à coeur. Donc, pour revenir plus précisément à la question, un certain point, je pensais qu'il y avait un choix à faire entre les affaires et l'école.

Charles-Antoine:

Mais c'était une pression externe. Puis je me suis rendu compte, je me suis dit, regarde, je vais commencer, puis si à un moment donné il faut que je sacrifie l'un ou l'autre, je vais le faire. Je vais s'écrire de l'école. Il fallait qu'on sacrifie un des deux. Mais je vais continuer parce que je veux avoir cette corde-là à mon arc.

Dannie:

Moi je

Charles-Antoine:

me suis dit je vais pas aller à l'école pour apprendre générale comme les affaires. Malgré que oui j'ai quand même un bac en sciences commerciales, mais c'est pour un spécialiste en droit des affaires, mais en tout cas c'est une parenthèse. Je voulais me spécialiser. Pour me dire je suis entrepreneur, mais je suis un background au niveau légal. Donc on a un edge, on a vraiment un avantage.

Charles-Antoine:

Je me disais, ce que je peux apprendre à l'extérieur des salles de classe, je vais le faire. Moi, si je vais à l'école, c'est pour des professions qu'il faut absolument à l'université. Tu sais qu'on parle de droit de la médecine ou quoi que ce soit, tu ne peux pas vraiment pratiquer la médecine au Canada sans être à l'université. De manière légale. C'est un peu avec la même perspective.

Charles-Antoine:

Je me suis dit, je vais aller jusqu'au bout. Je vais en faire le plus possible jusqu'à temps que je doive faire un sacrifice. Puis jusqu'à maintenant, j'ai pas, ça j'ai dû en faire, mais je trouve des manières créatifs puis d'optimiser mon temps. C'est comme je l'ai mentionné, est-ce que je vais à tous mes cours Non. Est-ce que je lis toutes les lectures

Dannie:

Non.

Charles-Antoine:

Mais j'ai l'oeil maintenant pour connaître ce qui est important,

Dannie:

tu sais

Charles-Antoine:

ce qui en vaut la peine, puis aussi d'étudier, puis d'apprendre en fonction de ce que je veux en retirer. Fait que j'étudie le plan de cours au début de la session, j'étudie ce cours-là in the brand ski of king, tu sais comme il sert à quoi à son endroit. C'est quoi qu'ils veulent qu'on développe, mais aussi moi dans ce que je veux faire avec le droit plus tard, en quoi il est pertinent Tu sais je prends un exemple un droit criminel, je serai pas avocat en droit criminel plus tard. Donc pour moi de tout connaître en droit criminel ou de parfait je vais avoir gain, je vais passer, comprendre la base. Mais c'est pas là où je vais mettre la marginiser.

Charles-Antoine:

C'est plutôt au niveau du droit commercial ou encore le droit des biens, pour les obligations que ça j'utilise même aujourd'hui étant en affaires. Puis là je vais vraiment viser une compréhension tu sais comme globale en matière. Mais c'est que je me pose des questions puis j'insère ça dans pourquoi je suis en droit, je vous dis pourquoi je suis en droit, pourquoi je fais ça, pourquoi j'étudie ça, puis je l'établis dans notre priorité par la suite. Puis justement, j'ai développé des gros sensus pour m'aider dans tout ça, pour que je puisse être entrepreneur tout en étant aux études. Donc ne pas devoir m'asseoir pendant 6 heures en train de lire.

Dannie:

Mais c'est ça, parce que j'ai posé la question entre autres parce que au niveau du nombre d'heures dans une journée ça semblait beaucoup mais justement c'est l'opportunité que tu as identifié ou en tout cas la problématique.

Charles-Antoine:

Exact.

Dannie:

Problématique ou opportunités il y a deux façons de le voir que tu as identifié puis c'est là-dessus que tu travailles pour essayer de trouver une façon de faire fonctionner ça pour toi mais en même temps ça devient une entreprise qui va pouvoir servir à d'autres.

Charles-Antoine:

Exactement. Puis aussi tu sais je parlais d'identité là d'entrée de jeu que mon identité le fait que je l'ai très distinctif, c'est qu'ils sont propres à moi font en sorte que ça attire les gens se rallient autour d'une cause. C'en est un ça. Tu sais, un étudiant reprenant en droit, bon je ne veux pas me prononcer sur quelque chose que je ne sais pas, mais j'en ai pas rencontré d'autres entrepreneurs. Tu sais comme en droit.

Charles-Antoine:

Quand même décrivent ah ouais c'est entrepreneur, tu sais ou quoi que ce soit. Puis même chose de l'autre côté en affaires, ils me disent ah ouais c'est lui qui a ses endroits. Tu sais c'est c'est tout le monde le remarque puis c'est c'est mémorable comme comme très distinctif parce qu'il en voit beaucoup. Donc vraiment pour me développer une crédibilité, une expertise, mais aussi démontrer, regarde je suis travaillant, puis oui j'ai des grosses ambitions, mais je mets le temps, j'ai une énergie pour les atteindre, c'est des éléments qui parlent d'eux-mêmes. Fait que non, je ne regrette rien de ça, puis c'est sûr que j'ai un peu hâte de finir pour pouvoir vraiment m'investir, tu sais, non pas seulement quarante, cinquante ans, mais vraiment faire ça à temps plein.

Charles-Antoine:

Mais c'est vraiment, ça m'a pris envie des opportunités incroyables. Dans le fond, je m'assure que chacune des, on dirait que c'est trois vies différentes être dans après-entreprendre, être aux études en droit puis être dans les growth Sensus, mais au contraire c'est un peu un diagramme de veines dans le sens qu'il y a un noyau que je vais même considérer nucléique où les trois viennent se rejoindre. Quand je suis dans mes cours que je parle à des étudiants en droit, je suis pas en train de parler à des amis ou même des futurs collègues.

Dannie:

Je suis en

Charles-Antoine:

train de parler à des gens que peut-être aujourd'hui je pourrais embaucher. Que pour donner des cours pour apprendre à entreprendre ou quoi que ce soit, j'ai besoin de bons communicateurs pour enseigner les cours secondaires, ben je suis en voie.

Dannie:

Il y

Charles-Antoine:

en a des bons communicateurs.

Dannie:

Comme tu dis c'est comme trois volets mais en même temps c'est, ça en est un seul.

Charles-Antoine:

Exactement. Parce que

Speaker 4:

c'est, tu réussis à aller chercher

Dannie:

les les habilités de de ces trois domaines-là dans ce temps-là pour faire avancer. Puis tu sais

Charles-Antoine:

je prends un autre exemple. C'est sûr que je voudrais faire un défi quarante-huit à savoir légal, tu sais pour l'industrie légale. Ben encore une fois, la clientèle, je suis avec, quotidiennement, j'ai une entreprise dans ce domaine-là, puis j'ai appris à entreprendre avec une équipe qui peut développer le plan, les épreuves pour l'industrie légale. Donc, ça se regroupe. Un de mes engagements pour la clientèle, un des engagements pour l'expertise, l'autre de mes engagements va apporter des revenus.

Charles-Antoine:

C'est vraiment ça.

Dannie:

Écoute, je te remercie énormément pour tout le temps que tu as pris pour nous parler de ton cheminement très très impressionnant. Parce que tu as commencé à l'âge de treize ans puis là on a pu voir cet été avec la finale de défi 48 qu'est-ce que ça donne si tu avais un conseil je sais que tu parles des jeunes entrepreneurs tu étais enseignant donc donne des conseils tout le temps Mais pour les auditeurs du podcast, si tu avais une chose à dire quelqu'un qui pense peut-être se lancer en entreprise et parler de ton expérience. C'est quoi qu'il faut développer en termes de la qualité

Charles-Antoine:

Moi je dirais d'oser parler de vos ambitions, de vos initiatives, de vos projets. De ne pas avoir peur de vous faire voler vos idées parce que c'est souvent un peu la fausse conception des gens s'en font. C'est de dire je vais me faire voler mon bio ou quoi que ce soit. En

Dannie:

réalité, il existe déjà.

Charles-Antoine:

Exactement. Mais en réalité, la plupart du monde ont une vie. Déjà le manque de temps ou d'argent, c'est un bloc pour pas qu'ils se lancent leurs propres ambitions, on pense souvent qu'ils vont se lancer souvent quelqu'un d'autre. Puis ceux qui ont réellement le potentiel, les ressources, puis l'expertise pour faire compétition, soyons déjà leurs propres initiatives ou ils vont préférer vous encourager puis avoir quelqu'un qui va gérer l'initiative. Vous avez tellement à gagner en m'en parlant, en l'assumant haut et fort, même s'il y a des risques par moments.

Charles-Antoine:

Tu sais, c'est pas toujours que j'ai fait signer un un handis to there dream, un hand compile dreamment. Parce que des fois stratégiquement, pour établir un lien de confiance, vaut la peine de prendre le risque. C'est avant même que ça vaut le jour, ayez pas trop peur d'en parler. Parlez-en, assumez-le, assumez-vous surtout. Puis je finirai en disant que on connaît notre réseau.

Charles-Antoine:

On connaît bien qu'on connaît dans le sens que moi actuellement je pense design, je pense à Éric. Je pense enseignement, je pense à mon autre Éric, mon partenaire. Tu sais, je connais un peu mes experts dans ma tête que je vais appeler. Mais vous savez pas les gens qui pensent à vous en ce moment. Fait que de se rendre accessible, de se rendre visible, des fois on pourrait se faire surprendre.

Charles-Antoine:

Je reçois des courriels, des fois je me disais waouh, ce n'est même pas une opportunité, je l'ai démarché moi-même, puis elle se présente sur un plateau d'argent. Mais est-ce que c'est vraiment un peu d'argent ou c'est parce que il y a un an, deux ans, trois ans, j'ai parlé à quelqu'un, puis moi j'ai oublié cette discussion-là, là, tu sais,

Dannie:

puis

Charles-Antoine:

là ça a fait son chemin, c'est revenu vers moi. Donc parlez-en, faites en sorte, développez pas votre tranquillité, pas de mémorable, puis vous allez pouvoir récolter les fruits de votre labeur dans le présent, puis dans l'armée.

Dannie:

Oui, d'être très très bons conseils d'en parler puis de voir où ça peut mener.

Charles-Antoine:

Exactement.

Dannie:

Charles-Antoine merci. Merci beaucoup. Je suis très content d'avoir fait.

Charles-Antoine:

C'est super plaisant.

Dannie:

À la prochaine.

Charles-Antoine:

À la prochaine.

éric waev:

Merci énormément de vous être rendu à la fin de cet épisode encore une fois le premier épisode en français avec Charles Antoine allez. On espère que ça vous a plu, que ce soit les conversations à propos d'apprends et entreprendre, défi quarante-huit, Legal Sensus ou tout simplement la joie de vivre que dégage Charles-Antoine. On va certainement le réinviter dans quelques mois pour parler du progrès que connaissent la compagnie Legal Sensus et d'où ils sont rendus à ce niveau-là. Je vous invite également à vous rendre au irrépressible podcast point com pour plus de contenu à propos de cet épisode des photos, des vidéos, et caetera ainsi qu'une entrevue inédite avec un des commanditaires du défi quarante-huit. Dans le prochain épisode, on rencontre Alex et Vanessa de rain technology qui nous parlent de leur logiciel Pluvo qui aide les compagnies à humaniser les chiffres, donc à aider tout le monde dans l'entreprise à mieux comprendre les finances.

éric waev:

Sur ce, merci énormément encore d'avoir écouté. Abonnez-vous à la chaîne YouTube, à la plateforme de podcast que vous utilisez, puis également à notre Instagram pour toutes les nouvelles, tous les updates à propos des prochaines.