Sakina, lors d’une précédente chronique, vous nous avez présenté le travail de l’ipbes, la « Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la Biodiversité et les Services Écosystémiques », parfois aussi appelée le GIEC de la biodiversité.
Que nous dit l’ipbes, sur l’état de santé des océans et sur la biodiversité marine ?
Et bien, les écosystèmes marins ne sont pas épargnés par le déclin mondial de la biodiversité. Dans son dernier rapport global sur la biodiversité et les services écosystémiques, qui date de 2019, l’ipbes indique que les activités humaines ont un impact sur tous les écosystèmes marins, aussi bien depuis les côtes jusqu’aux eaux les plus profondes des océans. Ainsi, on pense qu’en 2014, seulement 3 % des océans n’étaient pas impactés par les activités humaines... Ces impacts se traduisent par exemple par des pollutions, l’exploitation non durable des ressources, les pressions exercées par la surpopulation côtière, mais également celles engendrées par le changement climatique...