On ne sait pas. On ne sait ni ce que Vladimir Poutine a pu offrir à Evgueni Prigojine pour le convaincre d’interrompre sa marche sur Moscou ni ce que sont les garanties de sécurité que ce putschiste a su obtenir pour lui-même et ses hommes. On sait en revanche ce qui ne s’est pas passé dans cette journée du 24 juin et c’est là qu’est l’essentiel, dans l’addition d’anomalies qui disent l’affaiblissement du président russe.
Face, d’abord, à des mutins venus s’emparer de leur quartier-général, les généraux et officiers russes de ce centre de commandement qu’est Rostov auraient normalement dû opposer une résistance acharnée. Ils ne l’ont pas fait et cet empressement à ne pas combattre trahissait un refus de mourir pour un président dont l’aura s’est perdue, voire même l’espoir que son règne s’achève.
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