Le balado de l’Armée canadienne s’adresse aux soldats de l’Armée canadienne et traite de sujets qui les concernent. Les soldats constituent notre public cible principal, mais les sujets abordés pourraient s’avérer pertinents pour toute personne qui appuie nos soldats ou qui s’intéresse aux enjeux militaires canadiens.
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Lieutenante Amélie Lefrançois : Moi, j’ai poussé une de mes sections dans leur véhicule à l’avant pour faire la brèche, donc eux ils ont fait leur brèche avec ce qu’on appelle un Bangalore Torpedo. L’infanterie a pas attendu pendant trop longtemps pour passer au travers de l’obstacle.
[Musique continue]
Capitaine Adam Orton : Salut, ici capitaine Adam Orton avec Le balado de l’Armée canadienne. Les sapeurs et sapeuses de combat s’assurent que les troupes puissent vivre, se déplacer et livrer combat sur le champ de bataille. Et en arrière de ça, il y a une grande liste de choses à faire.
Pour nous donner un aperçu de qu’est-ce que les sapeurs et les sapeuses font, nous avons la lieutenante Amélie Lefrançois du 5e Régiment du génie de combat à Valcartier. Bienvenue au balado!
Lt Lefrançois : Merci!
[Musique termine]
Capt Orton : Donc pour commencer, peut-être expliquer aux gens, c’est quoi un sapeur de combat?
Lt Lefrançois : Un sapeur de combat, c’est un métier qui en gros supporte de très près les métiers de manœuvre donc l’infanterie et les blindés. La job d’un sapeur de combat là c’est vraiment de soit permettre à nos forces amies le mouvement ou d’empêcher le mouvement des forces ennemies. Puis au travers de ça, on a plusieurs spécialités qui nous permettent de faire ça. Puis il y a aussi un côté protection de la Force qui est compris dans le métier de sapeur de combat.
Capt Orton : Si on pense à l’habileté de mouvement des soldats, qu’est-ce que ça a l’air de la perspective d’un ingénieur?
Lt Lefrançois : Ça peut être plusieurs choses différentes. Si on y va dans un aspect un peu plus combat, ça peut être quelque chose d’aussi simple que de faire des brèches dans des obstacles ennemis. Donc ouvrir soit des champs de mines ennemies ou des anti chars ennemis ou quoi que ce soit pour permettre le mouvement des forces amies. Ça peut aussi être la construction de ponts ou de radeaux pour traverser des cours d’eau ou des obstacles de ce genre-là. Ou ça peut aussi être le maintien d’itinéraires donc confirmer des routes qui pourraient potentiellement avoir des explosifs de caché dessus ou même aussi simple que des routes endommagées. Donc il faut s’assurer que ces routes-là soient bien entretenues pour le mouvement des forces amies.
Capt Orton: Et c’est pas difficile de concevoir aussi que le contraire de ça c’est de placer des obstacles, placer des explosifs pour empêcher le mouvement des ennemis.
Lt Lefrançois : Oui, exactement, oui.
Capt Orton : Est-ce que vous pouvez peut-être expliquer qu’est-ce que ça a l’air cette expérience-là comme ingénieur, d’aller puis créer des obstacles puis empêcher le mouvement ennemi?
Lt Lefrançois : Ça peut être quelque chose de très varié. Donc le métier d’ingénieur en général, on touche à beaucoup de choses. Que ce soit apprendre comment utiliser une variété d’outils : des outils hydrauliques, des chainsaws, des outils de base, pour nous permettre de construire ces obstacles-là. Puis après ça vraiment, apprendre les techniques avec tous les différents types d’obstacles qu’on peut mettre en place. Ça aussi, ça fait partie de l’expérience un peu pour tout le monde.
Capt Orton : Ça me fait penser justement, pour les fantassins, on a plusieurs rôles différents. Tu es peut-être un parachutiste, ou t’as certaines spécialités dans la reconnaissance. C’est quoi les spécialités pour les sapeurs?
Lt Lefrançois : Une fois que tout le monde est qualifié sapeur de base, les spécialités peuvent aller dans plusieurs directions. Donc on a le contre-explosif. On a aussi des plongeurs de combat. On a des membres qui sont qualifiés en purification d’eau. On a aussi des membres qui sont qualifiés plus en pontage ou en équipement lourd puis ça ressemblait pas mal à ça les spécialités.
Capt Orton : Je pense que le rôle de tout ça le plus connu, c’est le rôle de contre-explosif. Est-ce que vous pouvez expliquer ça un peu plus en détail?
Lt Lefrançois : En gros, le contre-explosif ils vont être qualifiés pour neutraliser tout ce qui est non standard en termes d’explosifs. Donc tous les ingénieurs de base sont qualifiés pour neutraliser des munitions standard là qu’on pourrait retrouver admettons sur un lieu de champ de bataille. Une munition standard, on est tous qualifiés pour s’occuper de ça. Mais le contre-explosif il va vraiment plus spécifique donc y aller avec les engins explosifs improvisés puis ils vont aussi se spécialiser tout ce qui est dans l’utilisation de, tu sais ils ont beaucoup de robots qui leur aident à faire cette job-là. Puis ils ont des sous-spécialisations dans leur métier en tant que tel donc on a la suite eRock qui supporte la clairance et la confirmation d’itinéraires pour quand qu’on travaille dans des environnements où il y a potentiellement une plus haute menace d’engins explosifs.
Capt Orton : Puis dans le sens d’équipement lourd, c’est quoi leur rôle?
Lt Lefrançois : L’équipement lourd va vraiment beaucoup supporter tout ce qui est les opérations de nos troupes de campagne. Donc que ce soit dans le creusage de positions défensives ou d’obstacles en lien avec les positions défensives ou même que ce soit la construction de pattes de gravelle ou de routes, de sites d'atterrissage ou des affaires de même, puis même ça peut aller jusqu'au déneigement. On a beaucoup d’équipement lourd qui travaille en hiver pour supporter le déneigement puis nous permettre de faire notre job ou d’avoir accès aux endroits qu’on a besoin pendant l’hiver.
Capt Orton : Ok, puis quel équipement est-ce qu’ils utilisent?
Lt Lefrançois : Ils en ont pas mal beaucoup. Ça peut aller du Dozer à l’excavatrice. Il ont des MPEV qui ressemble un peu à une petite ‘pépine’, mais style militaire. Ils ont des ‘trucks’ dompeurs, donc on appelle ça des 10 tonnes ou des 15 tonnes. Ils ont aussi une chargeuse frontale. Ça fait que pour ce qu’on voit d’habitude dans une flotte d’équipement lourd ou admettons sur un chantier de construction, c’est pas mal ça qu’ils ont.
Capt Orton : Puis ce qui en est pour le pontage, comment est-ce que ça a l’air cette spécialité-là en termes de comment est-ce qu’ils performent leur rôle?
Lt Lefrançois : Le pontage, tous nos ingénieurs sont qualifiés de base pontage, donc on vous tous apprendre à construire là les ponts qu’on a au sein des Forces armées canadiennes, ou à faire des reconnaissances quand on monte plus haut dans les grades pour les différents types de ponts. Mais nos spécialistes de pontage, c’est vraiment ceux qu’on envoie sur les cours plus avancés pour y aller un peu plus dans les détails, puis être capable de plus s’orienter quand on rentre dans des opérations ou il y a du pontage soit non standard ou plus complexe.
Capt Orton : Est-ce que vous pouvez peut-être expliquer un peu plus en détails les différents types de pontage que vous pouvez construire?
Lt Lefrançois : Oui, donc on a le MGB qui est une espèce de pont légo vert qui peut être mis ensemble dans différentes configurations pour avoir soit différentes longueurs ou différentes capacités de support par aux véhicules qu’on veut passer. Par la suite, on a ce qu’on appelle le pont ACROW qui est un pont steel truss bridge. Donc c’est un pont plus permanent qui va être construit en utilisant le support de l’équipement lourd. Par la suite, on a les ponts qui sont considérés comme non standard. Donc pour le monde qui sont peut-être un petit peu plus spécialisé puis potentiellement construire des petits ponts à pétons à gauche puis à droite, tu sais de quoi bien temporaire pour une situation très spécifique où nos autres ponts ne feraient pas l’affaire, puis on a aussi notre pont flottant qui peut soit être utilisé sous forme de pont flottant ou sous forme de radeau selon le nombre de pièces, le type de rivières ou de lacs sur lequel on est.
Capt Orton : Aussi, remarquez qu’on a un balado pour les plongeurs de combat. Mais est-ce que vous pouvez peut-être résumer un petit peu leur rôle dans un contexte d’ingénieur?
Lt Lefrançois : Oui, donc les plongeurs de combat vont faire un peu des tâches d’ingénieur, mais sous l’eau. Donc ils peuvent faire des reconnaissances amphibie. Ils peuvent construire des réseaux d’obstacles ou faire des réparations ou toutes sortes d’autres tâches avec des outils spécifiques sous l’eau. C’est pas mal ça qu’ils font les plongeurs de combat.
Capt Orton : En termes de purification d’eau, ça adonne bien parce que justement récemment il y a eu un incident dans une ville dans le Nord où ils ont perdu accès à leur eau dû à une contamination, puis en effet du personnel militaire a été déployé pour faire la fonction de purification d’eau. Comment est-ce que cette équipe-là travaille?
Lt Lefrançois : Cette équipe-là, c’est une équipe qui travaille souvent ensemble parce que c’est quand une petite équipe au sein au moins du 5 RGC qui est qualifiée. Ça fait qu’on va avoir vraiment notre chef d’équipe, c’est un caporal-chef qui a sa gang à lui, puis qui s’assure de gérer son monde. Donc il va s’assurer de superviser tout le montage de son équipement et sa mise en place. Il a choisi un bon site pour la purification d’eau puisqu'il va gérer un peu les quarts de travail de son monde parce que c’est des opérations qui roulent 24 heures sur 24 une fois que la machine est partie. On veut que ça roule 24 heures sur 24 pour que ça devienne comme la routine, puis on sort de l’eau propre à des heures régulières. C’est demandant en personnel, ça fait que il faut s’assurer de gérer notre monde comme il faut pour vraiment couvrir notre 24 heures.
Capt Orton : Avec toutes les explications de ces spécialités là, peut-être qu’est-ce qu’on devrait regarder aussi c’est comment les ingénieurs s’intègrent-ils dans les armes de combat en opération ou en entraînement par exemple avec les blindés, avec les fantassins? Est-ce que vous avez un exemple de votre expérience avec une intégration de ce genre-là?
Lt Lefrançois : L’année passée, j’étais dans une troupe de campagne, puis j’ai eu la chance de travailler avec une des compagnies d’infanterie au sein du 1er 22e qui était monté en puissance pour s’en aller en Lettonie. J’ai vraiment eu la chance de faire la job pour laquelle on nous entraîne. C’est de faire toute la montée en puissance avec eux, donc faire des attaques de sections et des attaques de troupes live. On a même fait des attaques de troupes live mécanisées. Quand on a fait l’attaque avec la compagnie infanterie, eux leurs éléments étaient en avant de mes éléments ingénieurs donc ils avançaient par bond, puis plus qu’ils avançaient sur le champ de tir, il y avait divers contacts qui se faisaient, puis nous on suivait comme un bond tactique en arrière, puis on savait qu’il y avait un point dans l’avance où il y avait un petit boisé, puis il y avait une clôture de concertina qui avait été construire là, puis qui barrait cette route-là. Donc le major a demandé le support des ingénieurs. Donc moi j’ai poussé une de mes sections dans leur véhicule de section à l’avant pour faire la brèche. Donc eux ils ont fait leur brèche avec ce qu’on appelle un Bangalore Torpedo. Donc ils avaient tous préparé leurs affaires à l’avance parce qu’on avait eu de la reconnaissance avant qu’ils avaient identifiée un peu c’était quoi l’obstacle à quoi qu’on devait s’attendre. Donc ma section a été poussée en avant. Ils nous ont donné leur timeline. Ils ont donné leur décompte donc 3, 2, 1. Puis après ça ils ont fait leur brèche explosive. Ils ont clairé leur brèche rapidement. Puis après ça ils ont confirmé que la brèche était claire donc la compagnie infanterie a ensuite pu tout de suite passer dans la brèche pour aller compléter leur attaque l’autre bord du boisé. C’était bien de voir que toutes les pratiques qu’on avait faites, ma gang avait vraiment travaillé fort, puis ils avaient vraiment mis du temps pour faire toutes les pratiques puis s’assurer que le processus de brèche allait se dérouler de façon aisée. Mais j’étais vraiment contente qu’on fasse la brèche dans les temps qu’on avait dit qu’on allait faire. Puis l’infanterie n’a pas attendu pendant trop longtemps pour passer au travers de l’obstacle. Ça fait que c’était valorisant de voir que le travail que mes membres au sein de ma troupe avaient investi ont payé à la fin de la journée.
Capt Orton : C’est sûr que dans votre domaine, on parle des explosifs, contre-explosifs, il y a toutes sortes d’équipements lourds. Ça semble assez dangereux dans certains cas. Qu’est-ce qui vous donne la sécurité de faire votre rôle puis d’exécuter ces tâches dangereuses-là?
Lt Lefrançois : Ça vient tout avec l’entraînement. Donc quand on fait notre phase de base d’ingénieur, puis qu’on commence à travailler avec des explosifs, c’est vraiment quelque chose qui est très renforcé, tu sais les mesures de sécurité quand on travaille avec de la C-4, les mesures de sécurité quand on travaille avec des détonateurs. L’emphase est vraiment mise là-dessus. Ça devient de la routine. Quand on fait un champ de tir explosif comme quand que si l’infanterie ferait un champ de tir de C-7 ou 9 millimètres, tu sais c’est considéré dangereux. Ça vient vraiment avec l’entraînement.
Capt Orton : Est-ce que vous pouvez nous décrire votre expérience d’entraînement comme qu’est-ce que ça avait l’air? Qu’est-ce que vous avez fait?
Lt Lefrançois : Pour les officiers de mon côté, les lignes directrices, c’est un petit peu on veut nous faire toucher à tout puis après ça on met le gros sur la pratique des exercices de planification. Donc pour donner un exemple, on va apprendre un peu comment construire tous les obstacles, puis après ça par la suite on va vraiment rentrer dans la planification de barrières d’obstacles avec toutes ces affaires-là ou on va faire admettons si on compare avec un cours admettons des membres du rang ou ils vont faire plusieurs itérations de pontage pour vraiment solidifier c’est quoi la séquence, puis qu’ils aient la chance de construire différents ponts dans différents rôles ou dans différentes positions pour les équipes de pontage. Nous les officiers, on va juste faire admettons un pont, puis par la suite on va vraiment se concentrer sur voilà maintenant que savez à quoi ressemble vraiment la construction de ce pont-ci. On va faire des exercices de planification pour une tâche de pontage parce que à la fin de la journée comme officier, c’est vraiment ça notre travail là. C’est pas d’être comme qu’on dit les ‘boots on the ground’. C’est vraiment de planifier ces opérations-là.
Capt Orton : C’est quoi une journée de travail quotidien pour un ingénieur comme quand ils sont au Régiment?
Lt Lefrançois : Ça va vraiment dépendre du temps de l’année. Si on est en planification, en préparation d’exercice pour ce qui est des membres du leadership, ils vont être en train vraiment de planifier qu’est-ce qu’on va faire une fois qu’on va être rendu dans les secteurs d’entraînement. Ça fait qu'on va faire toutes les demandes de secteurs, pour s’assurer d’avoir des toilettes de disponibles, de commander de la nourriture, d’avoir de la munition, toute cette espèce de poutine-là. Puis après ça vraiment nos membres dans nos troupes, on va faire tu sais planifier de l’entraînement un petit peu pour se remettre à jour avant de se ramasser à faire les tâches dans les secteurs d’entraînement. Donc ça peut être aussi simple que faire une couple de petites leçons pour réviser les procédures tu sais pour des fouilles occupées, non occupées. Puis après ça peut-être aller faire une couple de petites pratiques dans les baies de toutes les troupes par la suite pour qu’elles soient plus à l’aise, puis qu’ils se remettent un petit peu à jour avant qu’on commence en exercice. Ça peut ressembler un petit peu à ça. Une journée, quand on est en préparation d’entraînement puis sinon quand on est en entraînement, le monde va se ramasser dans les secteurs d’entraînement, puis selon le format vont peut-être coucher là le soir ou avoir la chance de retourner chez eux, puis de revenir le lendemain pour continuer l’exercice.
Capt Orton : Vous avez parlé des fouilles occupées et non occupées. Est-ce que vous pourriez expliquer ça un peu plus en détail?
Lt Lefrançois : Oui, bien ça c’est un autre volet qui est compris un peu dans les nombreuses tâches que les sapeurs font. Pour les fouilles occupées, ça peut être on pense peut-être qu’il y aurait admettons un site de fabrication d'explosifs à tel endroit, puis là après avoir observé un peu le pattern de vie, on va peut-être éventuellement, en conjonction avec les forces locales, ou potentiellement aussi des équipes contre-explosives, on s’organise pour faire une fouille, puis essayer de trouver soit des preuves ou des explosifs ou quoique ce soit pour soit mettre fin aux activités qui ont été observées ou tu sais un peu prouver que cet endroit-là, il y a des activités ennemies qui se passent. Donc, les fouilles occupées, c’est des fouilles quand il y a du personnel présent dans la zone qu’on fouille. Donc si on arrive pour fouiller dans une maison, puis que les occupants sont présents, bien là ça c’est une fouille occupée parce que là tu impliques le propriétaire dans ta fouille pour assister aux manœuvres. Puis une fouille non occupée, c’est admettons qu’on trouverait des morceaux d’explosifs dans la maison durant la fouille, puis c’est assez pour procéder à un arrêt avec les forces locales, bien là probablement que tout le personnel qui vivait ou qui était dans cette zone-là serait évacué. Puis là, comme on ne peut plus demander l’assistance du propriétaire pour la fouille, on tomberait en fouille non occupée. Donc les fouilles non occupées c’est beaucoup plus complexe, puis ça demande beaucoup plus de temps que les fouilles occupées.
Capt Orton : Oui, c’est sûr. Pourquoi est-ce que vous vous êtes joint aux sapeurs?
Lt Lefrançois : En général, je me suis joint dans les Forces parce que j’étais pas trop certaine où je voulais m’en aller dans la vie, puis l’option d’aller au Collège militaire la première année était gratuite, ça fait que ça me donnait l’option de un peu aller voir c’était quoi les Forces puis si j’aimais pas ça en-dedans de la première année, je pouvais me réorienter par la suite, mais finalement j’ai décidé de rester. Puis pourquoi j’ai choisi ingénieur, bien un petit peu comme tout le monde, j’imagine. Je suis allée regarder les petites vidéos en ligne sur le site des Forces, puis j’avais l’impression que le métier d'ingénieur avait beaucoup de diversité. Puis, en plus de ça, je voulais faire un BAC en génie, donc je trouvais que ça s'alignait quand même bien.
Capt Orton : Ça fait que, à partir d’ici, c’est quoi les prochaines étapes pour vous?
Lt Lefrançois : Pour moi, je vais probablement, bien là je suis sur mon premier tour au Régiment donc d’après moi, si c’est pas cet été, ça va être l’été prochain. Je vais être posté sur mon tour externe au Régiment, donc je vais aller un petit peu voir travailler à l’extérieur d’une unité de combat pour essayer une expérience différente. Donc c’est pas mal ça qui s’enligne pour moi dans les prochaines années.
[Musique commence]
Capt Orton : Bien bonne chance dans votre recherche de nouvelles expériences, puis merci d’avoir été sur le balado.
Lt Lefrançois : Hé, il n’y a pas de problème. Merci à vous!
Capt Orton : Ça c’était la lieutenante Amélie Lefrançois du 5e Régiment du génie de combat à Valcartier, et moi je suis capitaine Adam Orton pour Le balado de l’Armée canadienne. Prenez soin de vous.
[Musique termine]