Un soldat d’infanterie canadien a eu la chance de suivre ce cours légendaire.
Le balado de l’Armée canadienne s’adresse aux soldats de l’Armée canadienne et traite de sujets qui les concernent. Les soldats constituent notre public cible principal, mais les sujets abordés pourraient s’avérer pertinents pour toute personne qui appuie nos soldats ou qui s’intéresse aux enjeux militaires canadiens.
[Musique commence]
Capitaine Pierre-Alexandre Dufour : Les limites qu’on pense physiquement et mentalement, c’est toujours subjectif à soi-même. Cherchez à atteindre les limites que vous croyez que vous avez, puis vous allez probablement découvrir qu’il y en reste encore après.
Capitaine Adam Orton : Salut! Ici capitaine Adam Orton avec Le balado de l’Armée canadienne. L’école de l’U.S. Army Ranger est une des expériences d’entraînement les plus difficiles qu’un soldat peut endurer.
Au Canada, il y a peut-être une couple de douzaines de personnes qui sont entraînées et qualifiées comme des Rangers et j’en ai un ici avec moi pour nous parler de ce cours-là légendaire, capitaine Pierre-Alexandre Dufour du 3e Bataillon au Royal 22e Régiment. Bienvenue au balado!
Capt Dufour : Merci de m’inviter.
[Musique termine]
Capt Orton : Donc, c’est quoi un ranger de l’Armée américaine?
Capt Dufour : Le régiment Ranger c’est une unité de forces spéciales. C’est l’unité par excellence pour les raids au sein de l’Armée américaine. Pour ce qui est du cours rangers ou de la qualification ranger, c’est un cours de leadership qui simule des situations de combat au niveau de section et de peloton pour tous les membres de l’infanterie au sein de l’Armée américaine que ce soit dans un régiment d’infanterie conventionnel, au sein des régiments rangers ou au sein des Green Berets.
Capt Orton : On n’a pas beaucoup parlé du ‘stuff’ de fantassins sur le balado jusqu’à ce point-ci. C’est quoi un raid?
Capt Dufour : Un raid, c’est une attaque qui est organisée, planifiée par une organisation sur un point où l'ennemi est connu, sa disposition est plus ou moins connue, puis le but c’est d’aller à cet endroit-là puis détruire l’ennemi.
Capt Orton : Donc, vous avez appris comment faire des raids de manière américaine?
Capt Dufour : Essentiellement, le cours est basé sur deux actions offensives, le raid et l'embuscade. Donc c’est ce qui constitue la base de toutes les évaluations tout au long du cours. C’est l’environnement autour de ces missions-là qui changent. Donc toutes les tâches qui sont confiées, que ce soit au niveau de section, ou au niveau de peloton, c’est des raids et des embuscades, mais ça va se conduire dans des plaines ou sur des montagnes ou dans des marécages.
Capt Orton : Donc, c’est quoi le format de l’entraînement?
Capt Dufour : Le format de l’entraînement, ça se conduit en trois phases; 20 jours, 20 nuits de chaque. Typiquement la phase va commencer avec de l’instruction en classe pour ensuite aller vers des exercices en campagne. Puis chaque début d’entraînement se fait en garnison. Donc, un lit, un certain niveau de repos, presque trois repas par jour, puis ensuite dans l’entraînement dans le champ évidemment on dort à la belle étoile, et puis le régime calorique descend aux alentours de 1500, 1800 calories par jour avec deux rations qui sont mangées en même temps le matin et puis 24 heures jusqu’aux prochaines rations.
La première phase ou la première partie de la première phase, c’est le Ranger Assessment Phase. C’est là qu’il va y avoir tous les tests d’entrées, les tests physiques. On parle de 49 push-ups continus, 59 sit-ups continus, 5000 en bas de 40 minutes, un test de survie à l’eau en attirail de combat, une course en paires, de un mile en attirail de combat avec une piste à obstacles, 12 milles ou environ 20 kilomètres de marche rucksack avec attirail de combat et puis une course à obstacles. De plus, le Ranger Assessment Phase se termine par un exercice de navigation de jour comme de nuit pour évaluer l’habileté des candidats à naviguer puis un échec sur peu importe lequel de ces tests d’entrée-là constitue un renvoi automatique à la maison.
Capt Orton : À la maison? Pas 20 jours de plus?
Capt Dufour : Non. Un retour au bercail.
Chaque phase débute aussi avec un saut avec les membres qui sont parachutistes puis se termine avec une évaluation des pairs où les deux derniers de chaque peloton gagnent la chance de recommencer leur phase.
Capt Orton : Gagnent la chance. Donc c’est quoi la prochaine phase après ça?
Capt Dufour : Après la phase initiale à Benning où on est enseigné les tactiques au niveau de section puis la planification au niveau de section, on passe à la phase de montagne dans les Appalachian Mountains en Géorgie où on va se tourner plus en peloton avec une forte composante de montagnes. Donc des noeuds, des systèmes d'ancrage de poulies pour déplacer de l’équipement, déplacer du rappel de jour comme de nuit, puis bien entendu avec un environnement de montagnes bien tous les scénarios offensifs se passent sur une élévation qui est assez abrupte, donc ça rajoute beaucoup au test d’endurance au niveau de la force musculaire pour les jambes particulièrement. Puis aussi, ça donne l’occasion d’appliquer des techniques de navigation qui sont différentes du fait qu’on a de la navigation avec de l’élévation. Donc, beaucoup de sommets, beaucoup de faux plats, beaucoup de descentes donc ça fait des planifications de routes qui sont plus dynamiques. Ça veut dire que une ligne droite sur un terrain qui est plat est probablement la route la plus courte, mais une ligne droite qui passe au-dessus de deux sommets que tu dois monter, redescendre, remonter, redescendre, en termes de temps puis d’énergie, c’est probablement pas la façon optimale de se rendre du point A au point B.
Capt Orton : C’est quoi la prochaine phase?
Capt Dufour : La dernière phase c’est un environnement qui n’est pas très familier pour les Canadiens. On parle de la phase de marécage en Floride. La première fois qu’on le rencontre, ça peut être intimidant. En Floride, à l’arrivée, si quelqu’un a la chance comme moi de faire un cours en plein mois de juillet, l’humidité, c’est assez prenant la chaleur, l’humidité. Ils appellent ça une classe de reptile qui va nous montrer la beauté de la flore et de la faune qu’on va rencontrer pendant le prochain presque mois. Donc tous les jolis serpents de toutes les couleurs, les alligators, les crocodiles. Alors tous les animaux avec lesquels on va partager nos nuits.
Capt Orton : On pense à la flore et à la faune dans les marécages puis je suis sûr qu’il y a des gens qui se disent bien il y a des crocodiles, il y a toutes sortes d’affaires super dangereuses, mais j’imagine vous avez survécu. Il n'y a personne de mort sur le cours, c’était probablement pas aussi pire que ça.
Capt Dufour : Non, c’est quelque chose à être conscient. C’est quelque chose qu’il faut s’habituer, qu’il faut être capable de reconnaître. Est-ce que le serpent que je vois devant moi, est-ce que c’est problématique ou est-ce que c’est sans danger? Mais en grand groupe comme on est en peloton, puis 10 à 12 soldats dans un bateau d’assaut, juste par le bruit qu’on fait, puis par l’espace qu’on prend généralement, la flore se tient loin de nous. Donc non c’est pas quelque chose dont il faut avoir peur, c’est juste quelque chose qui fait partie de l’environnement. Ça faisait partie de l’apprentissage.
Capt Orton : Ça fait du sens.
Capt Dufour : Donc durant la phase, on va se familiariser avec la navigation en rivière. Beaucoup de missions vont débuter sur des berges, descendre une rivière, traverser un marécage, pour aller ensuite effectuer l’action offensive qui t’a été donnée donc le raid ou l'embuscade. Donc mettre en pratique le concept de vivre et d’arriver par un endroit où l’ennemi ne s’attend pas de nous. Donc c’est quelque chose qu’on pratique durant cette phase-là de traverser quelque chose que quand on regarde la carte on se dit : « Personne ne va passer par là ». Et bien c’est par là qu’on passe. Donc c’est une dynamique aussi qui est intéressante du fait que malgré que les mouvements soient difficiles, c’est relativement silencieux, puis ça se fait relativement bien avec des ponts de cordes puis avec un peu de technicalité et de savoir-faire.
Capt Orton : Et après ça?
Capt Dufour : Une fois que la phase de Floride est terminée, on a la chance de réintégrer un peu la vraie vie, retourner avec un lit, trois repas par jour, même trois et plus donc free for all ou buffet ouvert pour tout ce qui est nourriture dans le but de se mettre un petit peu de peau sur les os pour la graduation où nos familles viennent nous voir pour qu’ils ne soient pas trop apeurés par notre apparence. Ensuite, c’est la graduation qui est quelque chose qui est quand même pris au sérieux malgré que ça soit fait souvent par l’école. Parce que les familles viennent. C’est quand même un cours avec une grande tradition. Donc moi j’ai eu la chance que ma femme vienne en Géorgie me donner mon Ranger Tab, puis le mettre sur mon uniforme. Puis cette partie-là est un souvenir que je chéris beaucoup.
Capt Orton : Donc, 60 jours en tout?
Capt Dufour : Bien moi j’ai eu la chance de le finir en 60 jours. On va dire la chance. J’ai rencontré des gens là-bas que ça faisait 180 jours qui étaient là donc. Ça fait partie de la dynamique du cours. Ça fait partie de quelque chose qui motive à garder des performances élevées. 60 jours, c’est plate mais, 80 c’est encore plus plate ça fait que si tu t’arranges pour faire tout ce que tu as à faire bien le premier coups, bien t’es pas obligé de rester plus longtemps qu’il faut donc.
Capt Orton : Avec tout ça puis surtout vous avez parlé comme le montant de calories que vous avez pris pendant surtout qu’est-ce que je dirais c’est un travail très exigeant. Comment est-ce que vous avez géré ces restrictions-là? Ça a dû être pas mal difficile j’imagine?
Capt Dufour : La privation de nourriture, c’est pas un outil d’entraînement que le système d’instruction de l’Armée canadienne utilise beaucoup en dehors des cours comme des cours de survie. Donc c’est quelque chose que en effet j’étais pas habitué, puis c’est une partie de la réaction physique que je ne connaissais pas. C’était de l’inconnu. Je ne savais pas comment mon corps allait réagir, je ne savais pas comment mentalement j’allais réagir à la privation de nourriture puis de jour en jour avoir moins de masse musculaire, moins d’énergie. Donc c’est quelque chose que j’ai dû apprendre sur le coup. En tout et partout, j’ai perdu entre 25 à 30 livres qui m’a amené à un poids pour un adulte de 24 ans d’environ 140 livres. Donc plus beaucoup de peau sur les os. Il y a un processus aussi après. Ça change un peu le métabolisme donc un peu à l’image des alpinistes. Donc il y a une façon de se nourrir, puis de retourner à l’entraînement après qu’il faut que tu apprivoises.
Capt Orton : Est-ce qu’il y a un programme pour ça comme pour revenir en forme après avoir vécu cette expérience-là d’un point nutritif?
Capt Dufour : Informellement. J’imagine que tout le monde a un petit peu sa version des choses. Moi personnellement quand je suis revenu, j’ai fait appel au PSP, puis aux entraîneurs physiques qui sont sur la base pour avoir un programme de retour à l’entraînement progressif puis de discuter de nutrition avec eux.
Capt Orton : Est-ce que PSP, c’est une ressource que vous utilisez clairement souvent?
Capt Dufour : C’est une ressource que j’utilise à toutes les fois que je sais que j’ai un défi qui s’en vient parce que c’est généralement la qualité des entraîneurs présente. C’est des gens qui savent extrêmement bien leur travail, mais aussi qui connaissent le milieu militaire, qui connaissent les défis. Donc personnellement je trouve que c’est une ressource que tout le monde devrait utiliser lorsqu’ils ont à être envoyés sur un cours qui est difficile, qui vont s’apprêter à aller faire une sélection pour les Forces spéciales ou n’importe quel grand défi physique.
Capt Orton : Comment est-ce que vous avez géré les difficultés mentales de cet aspect-là. Je suis sûr que, tu sais, manquer de sommeil puis tout ça, puis en plus c’est des environnements difficiles, il y a des crocodiles partout, etc. Comment est-ce que vous avez géré cet aspect-là?
Capt Dufour : Sur le cours, on est coupé du monde, ça veut dire que durant les 60 jours, on a accès au téléphone une fois par phase. Puis c’est un peu une scène comme dans une prison où il y a cinq ou six téléphones avec des 25 cents pour faire un appel avec 50, 60 personnes qui te regardent parce qu’ils attendent leur 2 minutes aussi pour appeler leur famille. Donc c’est le seul contact vraiment qu’on avait avec l’extérieur. Sinon, des lettres. J’envoyais des lettres à ma femme, ma femme m’envoyait des lettres donc, un medium de communication ayant presque 30 ans j’avais jamais employé de ma vie. Ça m'a aidé à passer au travers. Mais surtout, c’est les relations interpersonnelles qu’on développe avec les autres personnes qui sont sur le cours que ce soit des Américains mais aussi les membres d’autres forces armées qui sont avec nous sur le cours. Tous les militaires à travers le monde, on a une certaine affinité puis on a des expériences sans être tout le temps semblables, avec lesquels on peut créer des liens. Donc c’est d’utiliser ça puis d’apprendre à connaître les gens avec qui on va passer les prochains trois mois. Ça aide beaucoup à ne pas passer le temps, mais à rendre le temps meilleur.
Capt Orton : Donc en parlant d’autres pays, c’est quoi l’expérience tu sais dans un contexte international travaillant avec des militaires américains?
Capt Dufour : C’était, forcément en 2016 on était dans une période où l’armée américaine était encore très impliquée en Afghanistan, Irak, donc c’était pour la grande majorité des NCO qui étaient sur ce cours-là, c’étaient tous des vétérans de entre deux et sept tours combiné entre l’Afghanistan puis l’Irak, dans des rôles d’infanterie conventionnelle jusqu’à Green Berets. Donc l’expérience qu’il y avait à être partagée était franchement intéressante puis, ça valait la peine de s’investir, puis aussi le réseau d’alliance des États-Unis est beaucoup plus étendu que le nôtre dans le sens où ils ont des relations à différents degrés avec beaucoup de pays, beaucoup de régimes. Donc des rencontres avec des militaires des forces armées que j’avais jamais eu une lumière sur comment eux ils travaillent, quel genre d’opération ils sont, le genre d’organisation, comment ils fonctionnent. Par exemple, des militaires du Pakistan, du Liban, de Singapour, des Français, des Anglais. Donc une grande variété autant des membres de l’OTAN qui sont plus près de comment on travaille que des forces armées asiatiques ou du Moyen-Orient.
Capt Orton : On parlait pas mal de l’aspect individuel du cours, c’est quoi le rôle du travail d’équipe dans le contexte de l’entraînement?
Capt Dufour : Bien le rôle du travail d’équipe, honnêtement c’est la base de tout travail, pour un métier des armes de combat, puis c’est vrai là aussi. Le temps qui est alloué pour réaliser la planification jusqu’à la fin de l’exécution est par design, est compressé de façon à ce que chaque partie de la planification de la mission doit être déléguée à un autre des membres de l’équipe. Donc même si on est le commandant de l’équipe, on doit être en mesure de déléguer sa navigation, son navigateur. C’est lui qui va la briefer. La même chose pour le plan médical. La même chose pour tout ce qui est des aides visuelles. La même chose pour faire la maquette.
Donc chaque partie, pour former le tout, doit être déléguée selon les forces et les faiblesses de chacun. Donc faut aussi s’assurer de connaître les membres de son équipe pour savoir qui est le mieux pour faire telle ou telle tâche. Il faut se connaître soi-même pour savoir où s’impliquer puis où se porter volontaire. Puis il faut rester à l’écoute parce qu’il arrive souvent où ils vont appeler une pause tactique puis ils vont rechanger à l’intérieur du peloton les positions donc. Vous étiez fusilier no 7 maintenant vous êtes maintenant commandant de peloton. Donc il faut que tu aies pris part, faut que tu te sois investi dans la planification jusqu’à l’exécution pour être en mesure de pouvoir prendre la place, à être interchangeable à tout moment.
Capt Orton : Donc, en termes de votre carrière, comment est-ce que votre entraînement puis vos expériences vous ont impacté?
Capt Dufour : En termes de mon cheminement de carrière à l’infanterie, ça m’a ouvert la porte au peloton de reconnaissance. À défaut d’avoir un cours de reconnaissance, avec mon cours de Rangers on m’a envoyé là. Ça m’a, je pense, beaucoup mieux préparé à mon rôle comme commandant d’infanterie dans le sens où ce cours-là m’a enseigné des bases, de la tactique puis du travail de soldat d’infanterie que je ne connaissais pas. Par exemple, l’emploi de mitrailleuses ou d’équipes de mitrailleuses. Donc j’avais été comme commandant de peloton d’infanterie, on se fait enseigner à employer des mitrailleuses sur un champ de bataille à l’intérieur d’un peloton. Sur le cours de Rangers, j’ai appris à commander deux mitrailleuses dans une équipe de mitrailleurs. Donc tout le travail tactique qui est normalement demandé d’un caporal-chef dans un peloton des armes, ou d’un chef des armes dans un peloton d’infanterie. C’est un travail que je n’avais jamais fait personnellement.
Donc faire ce cours-là m’a beaucoup appris sur le travail qui se passait à l’intérieur de mes propres organisations. Puis sinon bien plus généralement le cours de Rangers ça donne un insigne sur l’uniforme que ce soit un uniforme de parade ou un uniforme de combat. Donc étant un cours qui n’est offert souvent au sein de l’Armée, qui est pas non plus réussi souvent au sein de l’Armée, ça donne toujours lieu à des discussions. Beaucoup de gens sont intéressés donc ça m’ouvre souvent à parler avec des gens qui peut-être j’aurais pas abordé avec.
Capt Orton : Comme en ce moment.
Capt Dufour : Comme en ce moment.
Capt Orton : Et si vous tirez quelque chose de votre expérience, puis de votre entraînement dans ce contexte-là, si quelqu’un peut-être aujourd’hui chercherait à s’améliorer, est-ce que vous avez peut-être quelque chose que vous pouvez leur dire? Un truc? Si vous faites ça, c’est un bon début.
Capt Dufour : Bien au niveau personnel, ça reste que les limites qu’on pense physiquement et mentalement, c’est toujours subjectif à soi-même, puis souvent c’est des limites qui sont imposées personnellement. Donc cherchez à atteindre les limites que vous croyez que vous avez, puis vous allez probablement découvrir qu'il en reste encore après. Puis au niveau interpersonnel, je pense que c’est premièrement d’apprendre sur soi-même, d’apprendre ses forces et ses faiblesses au sein d’une équipe. C’est quoi votre dynamique au sein d’une équipe pour être plus apte à approcher le travail selon que vous avez à donner à l’équipe? Puis dans le même ordre d’idée, c’est de prendre le temps, pas superficiellement, d’aller apprendre sur les gens avec qui vous travaillez, apprendre à les connaître, apprendre leurs forces et leurs faiblesses, apprendre dans quoi ils sont bons puis dans quoi ils ont besoin de plus d’entraînement. C’est quelque chose qui va vous redonner beaucoup quand une tâche va être donnée à votre équipe ou à vous. Vous allez trouver une plus grande facilité puis la qualité du travail va être meilleure.
Capt Orton : Le travail d’équipe. Ça aide à tout.
Capt Dufour : C’est la clé du succès.
Capt Orton : Parfait, bien ça c’était les Rangers, je pense, oui?
Capt Dufour : Oui!
Capt Orton : Alright, bien merci d’avoir assisté au balado.
[Musique commence]
Capt Dufour : Ça fait plaisir!
Capt Orton : Ça c’était le capitaine Pierre-Alexandre Dufour du 3e Bataillon au Royal 22e Régiment. Si vous voulez en savoir plus à son sujet, on a aussi un balado sur les patrouilleurs-éclaireurs sur saison 3, épisode 10.
Moi je suis capitaine Adam Orton pour Le balado de l’Armée canadienne. Prenez soin de vous!
[Musique termine]