Flavie Payette-Renouf s’intéresse aux différentes problématiques qui touchent l’audition: les bruits industriels et environnementaux, mais également l’évolution de l’audition au fil de la vie et les acouphènes.
♪♪♪
- La perte auditive, ça touche
des gens de tous les âges. C'est
loin d'être quelque chose qui
est uniquement lié à l'âge. Par
contre, le vieillissement a un
impact sur l'audition. Comme
tout le reste du corps, nos
oreilles n'y échappent pas.
Mais alors qu'est-ce qui se
produit dans l'oreille en
vieillissant? Quels sont les
impacts des pertes auditives
chez les gens plus âgés?
Et pourquoi est-ce que prendre
soin de sa santé auditive,
ça peut avoir des impacts
bien au-delà du simple fait
de mieux entendre?
♪♪♪
J'ai grandi dans une famille
dans laquelle il y a plusieurs
personnes qui ont une perte
auditive, alors c'est vraiment
un sujet qui me touche
particulièrement. Je m'appelle
Flavie Payette-Renouf, et dans
ce balado,Dans le creux de
l'oreille,je m'intéresse à tout
ce qui touche à l'audition.
♪♪♪
Alors que 10% de la population
du Québec présente une
déficience auditive permanente,
ce chiffre monte à 65% chez les
personnes de plus de 60 ans. Et
cette perte auditive est
suffisamment importante pour
nuire à leurs activités
quotidiennes. À l'heure
actuelle, au Québec, il y a plus
de 1,7 millions de personnes de
plus de 65 ans. Ça, ça veut dire
qu'il y a plus d'un million de
personnes qui ont une perte
auditive. C'est colossal.
Pour bien comprendre ce qui se
passe dans l'oreille en
vieillissant, j'ai rencontré
Josiane Comtois, audiologiste.
- Le son, c'est une onde, OK?
Donc elle va traverser l'oreille
externe, l'oreille moyenne,
jusqu'à l'oreille interne.
L'onde va aller faire vibrer le
tympan, une petite chaîne
d'osselets, et puis aller
activer des petites cellules à
l'intérieur de l'oreille
interne, et elles, ces petites
cellules-là, s'en vont envoyer
un beau petit signal jusqu'au
cerveau. Quand on vieillit,
malheureusement, ce sont ces
cellules qui s'endommagent et
qui deviennent un peu moins
efficaces. Donc ces cellules
meurent. Les premières cellules
aussi qu'on perd en
vieillissant, ce sont souvent
les sons aigus, donc les gens
vont commencer à trouver qu'ils
entendent, mais ils comprennent
moins bien les mots. Ce sont
surtout les consonnes, comme les
S, les F, les "ch",
les V, les T.
Donc après ça, ça va faire en
sorte que les gens entendent un
peu comme les mots troués, donc
c'est pour ça qu'ils ne sont pas
capables de compléter
le message.
- Comment est-ce que les gens
finissent par se rendre compte
qu'ils ont une perte d'audition?
- Leur entourage va leur faire
la mention: "Tu fais répéter",
ou le problème de l'écoute de la
télévision. Donc ils vont dire
que les gens marmonnent, que les
acteurs ne parlent pas
clairement, ils baragouinent.
Les gens vont dire aussi: "Ah
bah, c'est le cellulaire, tu
sais, les cellulaires avec le
Bluetooth, les mains libres, tu
sais..." Une personne va me
dire: "Je ne comprends pas, ma
fille trouve que j'entends pas
bien, mais c'est quand elle me
parle dans son cellulaire. C'est
sûr que c'est le téléphone. Le
son n'est pas direct, donc je
comprends moins bien
ce qu'elle me dit."
- La perte auditive chez les
personnes âgées, ça peut avoir
des impacts importants sur leur
vie. On sait à quel point
l'isolement notamment peut être
néfaste pour l'état de santé
général. Une personne qui perd
l'audition aura davantage
tendance à s'isoler parce que
les rencontres sociales peuvent
devenir difficiles. Moi, je l'ai
vu chez mes grands-parents.
Quand on avait des soupers
de famille, c'était comme
s'ils s'éteignaient.
(brouhaha de voix)
(sifflement aigu)
Pour comprendre ce qui pousse
les gens à s'isoler, j'ai
discuté avec Jonathan Côté, un
audiologiste qui a travaillé
longtemps avec une clientèle
plus âgée.
- L'impact peut se refléter à
différents niveaux, surtout dans
le fonctionnement quotidien et
dans l'échange avec les proches.
Donc on peut en arriver à ne pas
saisir ce que les gens vont nous
dire, on peut avoir tendance à
faire répéter. L'impact va être
particulièrement noté dans les
environnements bruyants. J'aime
souvent dire que le bruit est
l'ennemi numéro un des personnes
malentendantes, et c'est souvent
le premier contexte où les gens
vont commencer à noter qu'ils
ont des difficultés à entendre.
Ils vont dire: "Ça va très bien
partout, sauf si je vais au
restaurant, si je vais dans un
environnement bruyant, là, c'est
drôle, je fais répéter et je
comprends moins bien.
C'est peut-être un
des premiers signes qu'on
commence à être malentendant.
- Est-ce que c'est aussi ça qui
fait donc que les gens vont un
peu s'isoler, puis moins sortir,
parce qu'ils vont être moins à
l'aise dans des situations
bruyantes et sociales?
- C'est sûr que généralement,
les gens sont plutôt mal à
l'aise de déclarer aux autres
qu'ils sont malentendants. Le
fait d'être malentendant, c'est
quelque chose d'invisible. Si on
ne le dit pas, si on n'en parle
pas, eh bien, les gens ne le
savent pas nécessairement. Donc
il y a plusieurs personnes qui
vont préférer s'isoler, rester à
la maison pour ne pas être
confronté à leurs difficultés,
pour ne pas être confronté au
fait de devoir dévoiler à
l'autre qu'ils ont des
difficultés auditives.
♪♪♪
- France Lapierre est retraitée
depuis quelques années. Son
environnement de travail était
assez calme, loin des usines
bruyantes dont on a parlé dans
l'épisode sur les bruits
industriels. Sa perte auditive
vient du vieillissement normal
de son oreille. Elle l'accepte
très bien et porte des appareils
depuis huit ans. Mais malgré
tout, France trouve que
certaines situations sont
beaucoup plus difficiles à vivre
que d'autres.
- Je n'avais pas de barrière
psychologique, de se dire: "Ah,
je suis vieille, je porte des
appareils." Mais c'est au fur et
à mesure qu'on se rend compte
que c'est invisible. Tu sais, on
peut voir dans la rue les gens
qui sont aveugles. Ils ont un
chien d'aveugle, ils ont une
canne. Les gens qui sont en
fauteuil roulant. Mais quelqu'un
qui a une perte auditive, c'est
impossible à voir. Mais la
parole, c'est au niveau de la
discrimination du langage. Si
j'arrive pour payer à une caisse
et qu'il n'y a pas d'afficheur
numérique, puis qu'on me dit le
prix, des fois, je peux être
obligée de faire répéter deux
fois ou trois fois. Et puis
quand la personne n'est pas
francophone, souvent la personne
va être choquée. Je me suis déjà
fait dire: "C'est parce que j'ai
un accent?" Mais non, ça n'a
rien à voir.
Il y a vraiment une
incompréhension, parce que c'est
invisible. Y a personne qui peut
savoir que j'ai des problèmes
auditifs, puis je me débrouille
quand même relativement bien.
C'est sûr que le téléphone,
c'est ma bête noire. Je suis
moins confiante d'aller toute
seule dans un nouveau lieu,
parce que j'ai toujours peur de
ne pas comprendre les
directives. C'est comme de
prévoir, tu sais. Il y a une
espèce de nervosité qui
s'installe, même si on s'en rend
pas compte. Le cerveau non
seulement il est occupé à
écouter, mais il se fait
des petits scénarios aussi.
♪♪♪
- Dans le cas de France, son
mari et elle ont vraiment une
bonne communication au sujet de
sa perte auditive. Ils ont
trouvé des trucs et ils arrivent
même à en rire, ce qui rend ça
certainement moins lourd que si
c'était un sujet tabou entre
eux. Jonathan Côté est bien
placé pour parler des impacts
des pertes auditives chez les
personnes âgées. Pour lui, la
clé, c'est vraiment d'aider la
personne à mieux communiquer, et
parallèlement d'accompagner
l'entourage. Parce que si on ne
sait pas qu'une personne
n'entend pas bien et qu'on n'a
pas les bons outils,
la base de la communication
ne peut pas se faire.
♪♪♪
- Mon cheval de bataille
principal, c'est vraiment
l'inclusion de l'entourage. On
parle beaucoup de la surdité
comme étant un problème
d'oreille. C'est vrai, ça part
de là, mais c'est surtout un
problème de communication. Et
quand on parle de communiquer,
on parle d'au moins deux
personnes. Donc moi, je pense
que c'est très important que la
personne malentendante et son
entourage reçoivent de l'aide
pour savoir comment mieux
communiquer ensemble.
- Comment on fait pour mieux
communiquer ensemble?
- Bah, il y a plusieurs choses à
faire. La première chose, c'est
de pouvoir dire à l'autre qu'on
est malentendant pour lui donner
la chance de s'adapter, de
pouvoir utiliser les bonnes
stratégies et des stratégies, il
y en a plusieurs. Ce qu'on veut
comme stratégie, c'est de parler
plus lentement, pour permettre à
la personne de bien lire sur les
lèvres. Évidemment de réduire le
bruit. Le bruit, c'est vraiment
difficile pour les personnes
malentendantes.
- Que l'entourage d'une personne
avec une perte auditive puisse
s'inquiéter d'un problème
cognitif éventuel, ça, on peut
le comprendre. Mais cette idée
préconçue que de mal entendre,
ce serait un signe d'une
déficiente intellectuelle ou
d'un problème cognitif, c'est
encore trop souvent répandu.
France y a fait face
à plusieurs reprises.
- Souvent, les gens vont
assimiler ça par: "Bon, elle est
vieille, elle n'écoute pas, ou
elle est un peu nounoune. Ha!
Ha! Et puis ça, ce sont trois
choses qui m'horripilent
vraiment. Alors c'est important
pour moi de dire que si on fait
répéter, c'est pas parce qu'on
n'écoutait pas. C'est qu'on n'a
pas saisi, mais des fois, on
sourit, et on passe à autre
chose. Alors ça, en
vieillissant, moi, j'ai remarqué
que les gens s'isolaient aussi.
Au lieu de participer ou de
faire répéter, ils vont sourire.
Moi, ça m'arrive de sourire
aussi, simplement parce que j'ai
pas compris et que je ne veux
pas faire répéter. C'est ça qui
a été le plus difficile pour
moi, d'accepter de voir que
c'était mal perçu et qu'il n'y
avait pas vraiment d'empathie.
♪♪♪
- Malgré tous les impacts
négatifs sur leur vie
quotidienne, il y a plusieurs
personnes âgées qui hésitent
encore à aller consulter.
Pourquoi est-ce encore
aujourd'hui perçu par certains
comme une reconnaissance qu'on
vieillit?
- Beaucoup de personnes hésitent
à dévoiler le fait qu'ils sont
malentendants, et beaucoup de
personnes font l'association
avec l'âge, le fait qu'elles
sont vieillissantes. C'est une
forme d'âgisme. L'âgisme en tant
que tel, c'est un peu différent
des autres types de
discrimination comme le sexisme
ou le racisme. Pourquoi? Parce
que si on discrimine les
personnes âgées quand on est
jeune, un jour, on va être nous-
mêmes confrontés à cette forme
de discrimination. On va les
porter en nous. Donc le jour où
on est plus âgé, et si en plus
on est malentendant, on peut se
vivre une forme de double
discrimination envers nous-mêmes
qui va faire en sorte que ça va
être encore plus difficile de
dévoiler qu'on est malentendant
et aussi plus difficile de se
mobiliser pour faire des
démarches pour corriger la
situation.
- J'ai l'impression aussi qu'en
vieillissant, quand une personne
a une perte auditive, on va
aussi confondre ça avec
une perte cognitive.
Est-ce que c'est possible?
- Alors il peut y avoir des
confusions avec le fait que la
personne, si on lui a dit par
exemple: "On a rendez-vous
ensemble, on va dîner ensemble
au restaurant demain", et qu'on
n'a pas validé: "Est-ce que la
personne a bien compris, est-ce
qu'elle a bien saisi la bonne
information?" et que le
lendemain on dit: "Bon, est-ce
que tu es prêt? On va manger."
Et la personne dit: "Comment ça,
on va manger ensemble? Je ne
savais pas." Mais est-ce que
c'est un problème cognitif ou
c'est un problème d'audition?
Donc c'est important de le
vérifier. Mais des fois, les
gens, si la personne
malentendante n'a jamais dit
qu'elle est malentendante,
l'entourage n'a aucune façon de
soupçonner que c'est peut-être
la surdité. Et souvent, on va
penser plus au problème cognitif
dans un premier temps. Donc
c'est important quand même dans
un sens, des fois... Ça vaut la
peine de dire qu'on est
malentendant si on veut éviter
des confusions de la part
de l'entourage.
- Est-ce que les appareils,
c'est suffisant pour bien
entendre? Est-ce que ça va
vraiment corriger
l'audition à 100%?
- Je ne dirais pas que ça
corrige l'audition à 100%. Pour
plusieurs personnes, ça va faire
quand même une différence qui
est importante. Ce qu'il faut
savoir, quand on parle des
oreilles, il y a une différence
entre entendre et comprendre.
C'est une nuance qui peut
sembler très subtile, ou même
langagière, mais concrètement,
ça fait vraiment une différence.
Il y a plusieurs choses qui
expliquent cela, mais en fait ce
qu'il faut savoir, c'est que
quand on est malentendant, il y
a une perte de clarté, les sons
deviennent moins clairs et
l'appareil auditif sert à monter
le volume. C'est un peu comme si
on écoute la radio, mais entre
deux chaînes. Même si je monte
le volume de ma radio, tous les
bruits de fond ou le grichement
vont monter aussi en même temps
et ça va pas nécessairement...
ça va m'aider en partie, mais ça
ne va pas nécessairement me
permettre de comprendre 100%
des choses.
- Ça prend combien de temps de
s'adapter à des appareils?
- On se donne un bon trois mois
pour vraiment avoir une
expérience juste, mais
assurément un bon mois
facilement, mais ça peut
s'étaler jusqu'à trois mois.
♪♪♪
- Il y a plusieurs bonnes
raisons de porter des appareils.
Ça permet de retrouver une
meilleure vie sociale et de
recommencer à faire certaines
activités, même si ce n'est pas
une interaction parfaite.
Il y a même de nouvelles
recherches qui démontrent que de
s'occuper de sa santé auditive,
ça va bien au-delà d'améliorer
seulement l'écoute. Il y aurait
effectivement des liens avec la
santé cognitive.
♪♪♪
Pour m'aider à mieux comprendre,
j'ai rencontré Joanie Farmer,
audiologiste et conseillère aux
affaires professionnelles de
l'ordre des orthophonistes et
audiologistes du Québec.
- On sait maintenant que la
perte auditive, même si elle est
légère, c'est associé à un
risque plus élevé de déclin
cognitif. Ça, c'est vraiment
bien démontré par la science.
Pour bien comprendre, il y a des
facteurs de risques qui sont non
modifiables comme l'âge, le sexe
ou la génétique, et puis il y a
des facteurs sur lesquels on a
plus de contrôle comme le
tabagisme et la perte
d'audition. C'est que ce n'est
pas une cause à effet. Donc ce
n'est pas parce qu'une personne
a une perte auditive qu'elle va
nécessairement automatiquement
développer la maladie
d'Alzheimer, par exemple.
On ne connaît pas encore le
mécanisme exact qui est derrière
la diminution de la fonction
cognitive en lien avec la perte
d'audition. On pense que ça
pourrait être lié à un manque de
stimulation qui entraîne un
changement au niveau du
fonctionnement du cerveau. Et
puis de façon indirecte aussi,
si on vit plus d'isolement à
cause d'une surdité, ça engendre
moins de participation sociale,
moins de communication, plus
d'isolement, et puis tout ça, ça
entraîne des changements dans le
fonctionnement cognitif d'une
personne qui peut aussi
accélérer son déclin cognitif.
♪♪♪
- C'est quand même incroyable de
découvrir que le facteur de
risque modifiable numéro un
à la démence, c'est
la perte d'audition.
Mais donc, à ce moment-là, à
quel moment est-ce que ce serait
pertinent d'aller consulter un
audiologiste? Ce serait quoi,
les recommandations
de Josiane Comtois?
- C'est sûr qu'aux alentours de
50 ans, on sait que l'ouïe,
c'est pas mal à cet âge-là qu'on
commence à perdre doucement
l'audition. Donc en consultant,
on est capable déjà de statuer
où on en est rendu, puis
justement, c'est un bon moyen
préventif de consulter plus tôt
que trop tard.
- Ce serait quoi, les avantages
de consulter plus tôt?
- Ça fait en sorte qu'on est
capable de suivre l'évolution de
l'audition, ou, en fait, pour
favoriser l'adaptation des
appareils, parce que quand on
veut appareiller par exemple une
perte auditive sévère, parce que
les gens ont trop tardé avant de
faire évaluer leur audition,
l'adaptation aux appareils est
très, très difficile.
- Est-ce que vous constatez un
changement au niveau de la
clientèle depuis quelques
années?
- C'est sûr que la clientèle, je
trouve qu'elle rajeunit. Ce qui
est en fait très intéressant,
parce que j'ai l'impression que
les jeunes adultes sont plus
ouverts à consulter. Donc ça,
j'aime beaucoup ça, voir ça.
Mais c'est sûr qu'à l'usage, la
technologie au quotidien, les
écouteurs directs dans les
oreilles, l'écoute de musique,
tous les travaux qui sont faits
justement avec des écouteurs au
quotidien, ça fait en sorte que
ça peut user les oreilles
prématurément.
♪♪♪
- Et ce serait quoi, les
conseils de France qui est
malentendante?
- Oh, d'aller consulter. Ça,
moi, je pense que c'est
fondamental d'aller consulter,
puis... l'état de la situation.
Ensuite, on fait ce qu'on veut
de la situation, mais l'état de
la situation, ça, je pense que
c'est assez important.
- Qu'est-ce que ça a changé
pour vous, vos appareils?
- Au début, je pensais que ça me
redonnerait une ouïe à 100%.
Alors c'est très décevant. Quand
l'audition est abîmée, ça peut
pas revenir. Alors ça, ça a été
un deuil. Oui ça,
c'est un deuil.
♪♪♪
- Bien entendre, c'est avoir la
possibilité d'entrer en
communication et de bien pouvoir
profiter des plaisirs de la vie.
En vieillissant, cet aspect de
la santé ne devrait pas être
négligé, et ça, c'est sans
compter les études qui
démontrent que le facteur de
risque modifiable numéro un à la
démence, c'est la perte
d'audition.
♪♪♪
Je crois que ce qu'il faut
retenir de tout ça, c'est que
c'est important de bien
s'occuper de sa santé auditive,
au même titre qu'on s'occupe de
sa santé générale et qu'il faut
y porter une attention
particulière en vieillissant.
Si on a l'impression qu'on
entend moins bien, ou qu'on
entend les choses d'une façon
différente d'avant, il ne faut
surtout pas hésiter
à aller consulter.
Ça ne nous viendrait pas à
l'esprit de rester là à rien
faire si on se rendait compte
qu'on voyait un petit peu flou.
Ça devrait être la même chose
pour l'audition.
Il y a trop de choses qui sont
en jeu et surtout trop de choses
dont on pourrait se priver.
On ne devrait jamais minimiser
l'importance de bien entendre.
C'est beaucoup trop important.
♪♪♪
C'étaitDans le creux de
l'oreille.À l'animation, à la
recherche et à la réalisation:
Flavie Payette-Renouf. Au
montage: Robin Ferron. À
l'enregistrement et au mixage
sonore: Michel Marionneau. À la
direction générale: Marie-José
Lestage.Dans le creux de
l'oreilleest une production
Savoir Média, en partenariat
avec l'ordre des orthophonistes
et audiologistes du Québec.
Sous-titrage:SETTE inc.