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À quoi ressemble la vie d’un jeune réserviste? Nous discuterons avec un militaire qui vit cette expérience. Elle nous expliquera également comment un programme d’été s’est avéré avantageux pour son perfectionnement personnel et professionnel ainsi que son compte bancaire.
Le balado de l’Armée canadienne s’adresse aux soldats de l’Armée canadienne et traite de sujets qui les concernent. Les soldats constituent notre public cible principal, mais les sujets abordés pourraient s’avérer pertinents pour toute personne qui appuie nos soldats ou qui s’intéresse aux enjeux militaires canadiens.
[Musique commence]
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Comme je suis fière de porter l’uniforme. Je suis fière de protéger le Canada. Je suis juste fière.
[Musique termine]
Capitaine Adam Orton : Salut! Ici le capitaine Adam Orton du Balado de l’Armée canadienne. Chaque soldat a une histoire. Peu importe comment longtemps qu’ils ont passé dans les Forces. Et cet épisode, on va parler avec un soldat qui a décidé de se joindre aux réserves et qui continue son aventure dans les Forces à ce jour. Elle va partager un petit peu de ses expériences dans les Forces et elle va parler un petit peu de ses plans de carrière futurs.
On va aussi parler d’un programme qui est relativement nouveau soit le EETP ou l’emploi d’été temps plein qui est un programme qui permet aux réservistes d’avoir 4 étés garantis d’emploi qui leur permette un petit peu de planifier leur vie.
Avec moi aujourd’hui, on a le caporal Nazhao Cyr-Théberge, du Régiment de Hull à Gatineau qui va nous parler un petit peu de ses expériences au niveau de l’Armée. Bienvenue au balado!
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Merci, bonjour!
Capitaine Adam Orton : Salut! Donc, parlez-nous un peu de comment vous êtes arrivée au Régiment de Hull?
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Ok donc, je me suis enrôlée le 13 mars 2018, puis j’ai choisi le Régiment de Hull parce que c’était l’unité la plus près de chez moi, puis c’était une unité blindée.
Capitaine Adam Orton : Qu’est-ce qui vous a attiré à une unité blindée?
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Ok, honnêtement, je ne savais pas que c’était une unité blindée. Je connaissais le Régiment de Hull par des amis. Puis c’est vraiment tout le processus, l'enrôlement, les entrevues que j’ai appris que c’était une unité blindée. Donc quand j’ai fait mon cours de métier, bien pour moi c’était tout nouveau. Ça fait que c’est vraiment intéressant d’apprendre sur place le métier de blindé.
Capitaine Adam Orton : Ça je trouve ça super intéressant. Vous avez été plus intéressée peut-être sur le côté de l’histoire de l’unité sans même savoir le rôle qu’il joue.
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Oui, c’est ça. Avant de m'enrôler j’avais fait des recherches comme les gens font. J’ai regardé des vidéos sur YouTube. J’ai été sur le site des Forces armées canadiennes. Donc je savais qu’il y avait l’Infanterie. Donc je pense que quand je regardais mes vidéos, c’était juste de l’infanterie que je regardais. Donc c’est pour ça que quand j’ai choisi HAR de Hull, bien je pensais que c’était l’infanterie. Donc pour moi c’était une surprise, mais je regrette pas du tout. Je suis quand même heureuse d'être restée avec le Régiment de Hull, puis d’avoir continué ma formation au complet en tant que blindée.
Capitaine Adam Orton : Donc, maintenant, quelques années plus tard, est-ce que vous avez pensé de changer peut-être à l’infanterie. Pourquoi êtes-vous restée dans le blindé? Qu’est-ce qui vous a attiré dans ce métier-là?
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Premièrement, on conduit des véhicules, on fait la maintenance des véhicules. Donc pour moi, j’adore conduire différents véhicules. Comme je suis formée sur le J-Wagon puis tout récemment, j’ai été formée sur le TAPV, le véhicule blindé tactique de patrouille. Pour moi, je ne suis pas habituée à conduire des aussi gros véhicules. Ça fait que c’est vraiment intéressant. On va dire on est en exercice, on est dans nos véhicules, on fait du monter puis du démonter, de la reconnaissance soit à pied ou dans les véhicules. Ça fait que c’est intéressant.
Capitaine Adam Orton : Donc, qu’est-ce qui vous a attiré sur le côté des réserves en général?
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Je voulais être dans l’armée. Ça m’a toujours intéressée depuis que je suis jeune, puis bien mon père aussi était dans l’Armée. Il était blindé au 12e Régiment blindé du Canada. Puis soit que je voulais continuer mes études ça fait que c’était une priorité numéro un pour moi. Puis je voulais aussi avoir comme la flexibilité de, comme j’ai dit, de pouvoir continuer mes études, mais aussi de pouvoir aller en exercice quand je veux, mais aussi partir en voyage admettons comme si je veux un deuxième emploi avoir la possibilité de travailler, avoir un autre emploi étudiant.
Capitaine Adam Orton : Donc un peu de flexibilité dans le côté des réserves.
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Oui!
Capitaine Adam Orton : Et vous avez fait mention des études. Qu’est-ce que vous étudiez en ce moment?
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Je suis étudiante en 3e année à l’Université d’Ottawa dans le programme développement international et mondialisation.
Capitaine Adam Orton : Juste comme titre, ça dit que y’a certainement un peu d’interaction entre votre expérience militaire puis peut-être dans vos études. Est-ce que vous avez vu peut-être des choses qui se traduisent bien entre les deux domaines?
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Bien l’aspect international je dirais comme dans le développement comme je voudrais travailler à l’étranger aller aider dans les autres pays. Puis je crois qu’avec le militaire, bien on a l’occasion de faire des déploiements donc aller aider puis aussi améliorer nos connaissances. Donc moi je trouve que l’aspect international, je l’ai relié mais c’est comme le travail d’équipe-là. Ça fait que dans le militaire, c’est très important de bien travailler ensemble puis à l’école, quand il y a des travaux d’équipes à réaliser, il faut aussi bien travailler en équipe.
Capitaine Adam Orton : Je sais que en ce moment, il y a un programme d’emploi pour la réserve l’EETP ou l’emploi d’été à temps plein. Est-ce que vous saviez que ce programme-là existait quand vous vous êtes joint à l’armée ou quel rôle est-ce que ce programme-là a joué dans votre carrière?
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Non, honnêtement je ne savais pas que le EETP existait quand je me suis enrôlée. C’est juste, je pense que ça a commencé en 2018 la première année, puis moi en 2018, l’été 2018, j’ai commencé mes premières formations donc j’étais techniquement sur le EETP, mais je faisais mes formations donc ça m’a permis de me qualifier comme soldat.
Capitaine Adam Orton : Pourquoi est-ce que le EETP est important?
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Le EETP est important parce que je fais de la bonne argent, durant quatre mois, à partir de mai jusqu’à la fin août. Puis aussi, j’ai pas à m’inquiéter de trouver un emploi étudiant après mon année scolaire parce que j’aime mieux focuser sur mes études durant l’année. Puis par la suite je sais qu’avec le EETP je suis assurée d’avoir un emploi peu importe c’est quoi la tâche que je fais ou quel cours je suis. Comme je sais que je vais être payée. C’est quand même un des bénéfices selon moi de faire partie de l’EETP parce que tu as un salaire stable pendant quatre mois puis pour moi c’est amplement suffisant pour payer mes études puis aussi mes autres dépenses personnelles comme faire des activités avec des amis.
Capitaine Adam Orton : Puis c’est important de faire mention aussi pour ceux qui savent peut-être pas que, surtout en tant que réserviste, peut-être qu’il y a un entraînement qui prend place pendant une période de temps, mais puis si vous êtes pas entraînement vous êtes pas employé, vous êtes pas payé donc avoir peut-être un programme en place qui couvre tout ce temps-là, qu’est-ce que ça donne c’est à l’armée de vous utiliser et de vous employer à la place que vous faut que vous allez chercher des tâches puis trouver quelque chose qui convient à votre cédule ou qui vous donne la chance de travailler quand que vous avez besoin de travailler.
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Oui puis c’est ce qui est bien, ça fait que si on fait le EETP, on reste dans la bulle comme dans le domaine militaire. Ça fait que si on a la chance de performer dans notre métier, au lieu d’aller travailler dans une épicerie, c’est encore mieux.
Capitaine Adam Orton : Oui c’est ça puis ça vous avance aussi un petit peu dans votre carrière parce que si vous faites votre EETP, vous avez votre entraînement vous faites vos cours, vous pouvez progresser donc, en termes de votre carrière militaire ça vous avantage un peu parce que ça vous aide à vraiment progresser où ce que peut-être certains autres ont pas le temps à dédier à ça.
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Oui, parce que souvent bien dans la réserve, souvent, c’est durant l’été que il y a plein de cours qui s’offrent parce que durant l’année scolaire c’est dur d’être sur un cours parce que toi soit que t’es à l’école ou que t’as un autre travail puis donc là c’est durant l’été comme c’est là que j’en profite mettons si je veux augmenter dans les rangs, si y’a un cours de chef, quelqu’un qui est étudiant puis qu’il n’a pas de job à temps partiel, bien il peut juste comme faire le cours de chef durant l’été puis c’est un pas de plus vers sa carrière militaire.
Capitaine Adam Orton : Puis évidemment, vous avez toujours la capacité de transférer sur le côté régul si ça vous pogne.
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Oui, comme j’ai pensé à transférer régul une fois que j’obtiens mon diplôme universitaire parce que si je transfère régul, c’est pour être officier.
Capitaine Adam Orton : Faire quelque chose d’un peu plus différent.
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Oui, comme si je suis dans la régul, je vais être officier et non membre du rang.
Capitaine Adam Orton : Donc, vous avez parlé un peu de comment pendant vos été vous avez fait votre entraînement, votre cours de qualification militaire de base, l’entraînement élémentaire dans l’armée, et à la suite votre entraînement de métier avec les blindés. En regardant de l’avant, qu’est-ce que vous allez faire avec votre temps cet été?
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Ah bien là cet été ça commence début mai puis ça finit fin août le EETP, donc j’espère avoir un classe B à faire une tâche, n’importe quelle tâche juste pour pouvoir travailler cet été. Par exemple, j'aimerais faire la garde cérémoniale à Ottawa si elle a lieu cette année ou sinon être encore un chauffeur MAV sur un cours qui va se donner parce que on gagne de la belle expérience quand qu’on fait différentes tâches autres que des entraînements je dirais.
Capitaine Adam Orton : C’est un petit peu satisfaisant aussi de comme utiliser notre entraînement puis notre expérience un peu pour accomplir quelque chose, faire partie de quelque chose un peu plus grand. Qu’est-ce qui vous attire à la garde de cérémonie?
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Mais moi j’aime tout ce qui est le cérémonial porter le dress puis porter le chapeau de poil d’ours. Puis ou comme la drill, faire des parades, j’adore ça. Ça fait que c’est quelque chose que j’aimerais vraiment faire parce que je me rappelle quand j’étais encore une recrue, je m’étais renseignée pour faire partie de la garde cérémoniale, mais j’ai dû prioriser mes entraînements en premier, donc l’année passée c'était mon premier été sur le EETP que j’avais fini mes entraînements mais elle avait été cancellée la garde cérémoniale donc bien j’étais triste. C’est pour ça que cette année, j’espère qu’elle va avoir lieu parce que j’aimerais vraiment me trouver un classe B pour faire la garde cérémoniale.
Capitaine Adam Orton : Puis, pour ceux qui ne le savent peut-être pas, pour les réservistes, un emploi classe B, c’est plus ou moins un emploi à temps plein ou comme qu’on appellerait peut-être un contrat.
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Oui!
Capitaine Adam Orton : Est-ce que vous pouvez peut-être nous donner une petite anecdote d’une expérience que vous avez eu qui était vraiment intéressante?
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : En 2019, en janvier 2019, moi j'étais pas encore formée dans mon métier. J’avais seulement mon cours de QMB de fait, mais je suis allée en Virginie avec la 34e brigade, donc celle dont je fais partie avec mon régiment, puis on est allé faire un exercice à Fort Pickett. Donc pour moi c'était vraiment cool parce que j’ai pu aller dans un autre pays faire un entraînement militaire. Mais malgré le fait que je n'étais pas formée complètement dans mon métier, j'ai quand même pu participer un peu aux exercices. J’étais une sentinelle au poste de contrôle.
Capitaine Adam Orton : Ça c’est le fun!
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Oui! Ça fait que que j’ai pas beaucoup contribué à l’exercice principal, mais juste le fait que j’ai pu participer à cet exercice-là, j’ai pu gagner de l’expérience de ça.
Capitaine Adam Orton : C’est quoi un des plus gros défis auquel vous avez fait face lorsque vous êtes rentré dans l’armée?
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Ma gêne.
Capitaine Adam Orton : Ça c’est un grand défi!
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Oui, comme pour moi je suis une personne vraiment gênée donc la gêne c’est vraiment un gros défi, comme encore aujourd’hui je suis gênée puis dans l’armée il faut, j’ai remarqué comme il faut pas être gêné, comme il faut être fonceur, il faut avoir du leadership et tout donc c’est encore un point à travailler mais je pense que je m’améliore d’année en année.
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Surtout quand vous allez faire votre cours de chef, ça va se régler je pense.
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Oui, je pense qu'une fois que je vais faire mon cours de chef, je pense que toute ma gêne va être partie parce que je vais être capable comme de m’imposer puis de me faire entendre. On va m’écouter genre.
Capitaine Adam Orton : Quand vous travaillez, c’est quoi vos trucs pour surmonter cette difficulté-là?
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : J’ai pas vraiment de trucs, je fais juste comme aller de l’avant là. Bien comme je reste moi-même, je pense que d’année en année ma gêne diminue je pense, donc je ne saurais pas quoi dire. Je sais que comme si je tenais vraiment à dire quelque chose ou à faire quelque chose comme je vais pas avoir de problèmes, mais encore là je vais quand même rester gênée. Parfois les gens ont de la misère à me comprendre, j’ai remarqué ça. Donc je pense que c’est quelque chose à travailler dessus. Les mots que je dis ou je ne sais pas ou la façon dont je le dis ça ne sort pas, comme ils ont de la misère à comprendre ce que je veux dire. Mais ça c’est pas négatif là. Comme ce que je dis c’est des bonnes choses, c’est juste comme peut-être qu’ils ont de la misère à saisir ce que je veux dire puis dans mon métier il faut être clair et précis, mais parfois, je tourne en rond comme vous pouvez le voir mais ça va aller là un jour.
Capitaine Adam Orton : C’est ça, ça vient avec la pratique.
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Oui, avec de la pratique.
Capitaine Adam Orton : Qu’est-ce que vous pensez que ça prend pour se joindre à l’armée? Comme il y a peut-être quelqu’un qui écoute en ce moment puis qui se demande : “Est-ce que c’est pour moi? Est-ce que j’ai les aptitudes pour le faire?” Qu’est-ce que vous pensez c’est quoi les aptitudes dont on a besoin pour faire partie de l’équipe?
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Bien moi je dirais, un faut être en forme physiquement, c’est demandant sur le corps. Mais aussi mentalement, faut avoir une bonne résilience. Il faut être prêt à passer au travers plusieurs épreuves. Il faut être prêt aussi à renoncer, comme s’il faut partir faire un entraînement d’un mois, mais faut être prêt comme à mettre sur pause par exemple une activité. Bien tu fais de la natation, bien être prêt à mettre sur pause un peu ta natation si tu veux vraiment faire ton entraînement donc ton QMB. Ça fait qu’il faut être prêt à faire des sacrifices. C’est ça, faire des sacrifices.
Capitaine Adam Orton : C’est ça que c’est un petit peu hein?
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Oui! Durant mon exercice Réaction Royale, c’était durant la première semaine de mars, mais j’avais de l’école, mais je suis partie en exercice quand même. J’ai été capable de balancer l’école et l’armée. Donc faut être capable de balancer aussi.
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Donc, vos profs vous ont supporté. Vous avez dit, oui je pars en exercice, je fais des choses militaires puis ils ont dit pas de problèmes on va s’arranger.
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Oui, comme ma mère elle sait que je suis bonne à l’école ça fait que je suis capable de me rattraper dans tous mes travaux puis avoir des bonnes notes, mais aussi participer aux exercices quand je peux. Mais je sais quand, comment mettre les bonnes priorités. Je savais qu’à l’école j’avais pas d’examens durant cette semaine-là, donc je me suis permis d’aller à l’exercice puis pouvoir améliorer mes connaissances puis performer mieux dans mon métier par exemple.
Capitaine Adam Orton : C’est drôle parce que les gens tu sais on penserait là : “Ah je peux être confortable dans une salle de classe puis relaxer.” puis vous êtes : “Non, moi je m’en vais. Je vais être dans le bois, je vais dormir dans l’eau, je vais être toute trempe.”
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Oui, moi j’aime ça. C’est plus cool de faire ça que d’être assis dans une salle de classe.
Capitaine Adam Orton : Oui, c’est ça. C’est un peu plus intéressant des fois j’imagine.
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Oui.
Capitaine Adam Orton : C’est quoi la partie préférée de votre expérience militaire?
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : J’aime l’aspect comme, bien les exercices comme les, admettons les champs de tir. Comme j’adore ça tirer de la C7, comme tirer de la C9, les mitrailleuses-là. J’adore ça, tout ce qui est l’aspect de combat, j’aime vraiment ça. Mais aussi être là comme supporter le Canada comme je suis fière de porter l’uniforme. Je suis fière de, genre, protéger le Canada. Comme je suis juste fière.
Capitaine Adam Orton : Avant qu’on termine ça est-ce que y’a peut-être quelque chose d’autre que vous voulez ajouter?
Caporal Nazhao Cyr-Théberge : Bien pour toutes les personnes qui veulent s'enrôler, mais qui hésitent. Sont encore aux études ou qu’ils ont d’autres empêchements, moi je dirais comme de pas être réticent. Comme de juste genre, si vous voulez être dans l’armée, allez-y, enrôlez-vous parce que on peut être dans la réserve puis continuer notre vie civile, nos activités au civile, mais quand même faire partie de l’armée. Donc admettons que je suis étudiante, puis j’aime vraiment ça parce que je fais quelque chose que j’aime mais je continue à aller à l’école puis avec le salaire dans l’armée, j’arrive à payer mes études, mes besoins essentiels.
[Musique commence]
Capitaine Adam Orton : Et comme vous disez, si vous avez intérêt à vous enrôler et que vous écoutez en ce moment, dans les notes du balado, on a de l’information pour le recrutement au niveau des réserves. Et je vous encourage, si vous voulez une expérience assez unique, c’est quelque chose.
Merci encore une fois pour avoir participé. Ça c’était le caporal Nazhao Cyr-Théberge du Régiment de Hull. Moi je suis capitaine Adam Orton pour Le balado de l’Armée canadienne. Prenez soin de vous.
[Musique termine]