Signal nocturne

Cette saison de Signal nocturne se termine avec deux épisodes spéciaux consacrés à l’espace de création et d’exposition PHI, à Montréal.

Cette semaine, le réalisateur et animateur Julien Morissette dépose ses micros au cœur de l’installation sonore de Brigitte Poupart, Ciel à outrances, basée sur le recueil de poésie de Madeleine Monette.

Présentée au Centre Phi, cette immersion permet aux auditeurs de remonter dans le temps. Pendant près de 45 minutes, ces derniers revivent le 11 septembre 2001, avec poésie et, étonnamment, en douceur.

Découvrez Ciel à outrances grâce aux extraits lus par Dany Laferrière et Rabah Aït Ouyahia. Les poèmes de Madeleine Monette, jumelés à la vision de Brigitte Poupart, montrent comment la force du témoignage individuel peut agir comme acte réparateur collectif.

Show Notes

Cette saison de Signal nocturne se termine avec deux épisodes spéciaux consacrés à l’espace de création et d’exposition PHI, à Montréal.

Cette semaine, le réalisateur et animateur Julien Morissette dépose ses micros au cœur de l’installation sonore de Brigitte Poupart, Ciel à outrances, basée sur le recueil de poésie de Madeleine Monette.

Présentée au Centre Phi, cette immersion permet aux auditeurs de remonter dans le temps. Pendant près de 45 minutes, ces derniers revivent le 11 septembre 2001, avec poésie et, étonnamment, en douceur.

Découvrez Ciel à outrances grâce aux extraits lus par Dany Laferrière et Rabah Aït Ouyahia. Les poèmes de Madeleine Monette, jumelés à la vision de Brigitte Poupart, montrent comment la force du témoignage individuel peut agir comme acte réparateur collectif.

Creators & Guests

Host
Julien Morissette
Co-fondateur et directeur artistique de Transistor Média, Julien Morissette a réalisé et animé plus de 200 épisodes de balados comme Synthèses, Daniel Bélanger : Rêve encore, Signal nocturne, L'heure de radio McGarrigle et Les amours extraordinaires.

What is Signal nocturne?

Chaque vendredi sur le coup de 22 h 00, Julien Morissette reçoit des artistes de partout au Québec, issus de la littérature, du théâtre, du cinéma et de la création sonore et musicale. Découvrez des entrevues passionnantes, des textes inédits, des performances intimes et des conceptions sonores envoûtantes. Une production de La Fabrique culturelle de Télé-Québec, en collaboration avec Transistor Média.

ID INTRO
Ce balado est une présentation de La Fabrique culturelle de Télé-Québec, en collaboration avec Transistor Média

BLOC 1 - CITATION + THÈME_______________________________________ ___

JULIEN MORISSETTE [NARRATION 1]
Dans sa pièce OS - la montagne blanche, Steve Gagnon écrit :

Peut-être qu’il n’y avait pas de musique
Mais toute la nuit
Sur le bruit des grillons
Nous avons dansé

Vous écoutez Signal nocturne.

BLOC 2 - TEXTE INTRO ____________________________________________ ___

JULIEN MORISSETTE [NARRATION 2]
Une autre saison de Signal nocturne est derrière nous.
Durant de longs mois d’automne et d’hiver,
On a reçu la visite d’artistes en littérature, en cinéma, en musique, en théâtre,
Des gens qui sont venus mettre de la vie et de la poésie dans notre phare.

Ce soir, on vous propose un extra à la saison régulière. François et moi mettons le cap sur le Vieux-Montréal et débarquons au Centre Phi et à la Fondation PHI pour l’art contemporain, deux importants lieux de la culture actuelle au Québec.

On passe deux nuits ici, dans cet environnement vivant et novateur.

Pour cette première nuit, on va se laisser guider par une figure majeure de la création québécoise, une femme que j’admire pour sa liberté de création, la rigueur de sa pratique et l’intelligence de ses productions : Brigitte Poupart.

Brigitte est une artiste pluridisciplinaire au sens propre : comédienne, metteure en scène, directrice artistique, dramaturge, réalisatrice de documentaire. Elle touche à la danse, au cirque, au cinéma, au théâtre, à la performance et plus encore.
Ce soir, c’est l’oeuvre sonore immersive Ciel à outrance qui fera l’objet de notre discussion.

Le projet est présenté au public, de février à mai 2022, au Centre Phi. Brigitte Poupart a fait appel à aux voix de Rufus Wainwright, Micheline Lanctôt, Phoebe Greenberg, Betty Bonifassi et Dany Laferrière. Vous aurez la chance d’entendre ce dernier dans l’épisode.

Ciel à outrances est d’abord un recueil de poésie publié en 2013 par Madeleine Monette, une écrivaine montréalaise qui habite à New York.

Brigitte Poupart nous raconte comment elle s’est intéressée à cette oeuvre, au même moment où elle faisait beaucoup de recherche sonore en créant son spectacle Glengarry Glen Ross.

BLOC 3 - ENTREVUE 1 _______________________________________________

BRIGITTE POUPART
Auparavant, j'avais passé six mois à New York en 2016 et je suis tombée sur le recueil de poèmes Ciel à outrances de Madeleine Monette. Et je suis tombée en amour avec le recueil parce que ces poèmes là on était écrit dans la foulée des attentats du 11 septembre, mais nulle part on nomme de de façon frontale le 11 septembre et la beauté de la poésie, mis en contraste avec l'horreur de la situation, était vraiment un terreau fertile pour créer quelque chose. Et d'instinct, je sais pas pourquoi, il m'est venu l'idée d'un parcours sonore plutôt que quelque chose de visuel. Et je trouvais que on avait eu tellement, d'avoir été tellement bombardés d'images suite aux attentats, toujours les mêmes images récurrentes, aussi, que j'avais pas envie d'aller là.

Fait que j'avais envie de voir comment ce parcours sonore peut aller réveiller la mémoire, l'imaginaire de chacun, selon ce que chacun a vécu dans le plus intime, dans son, dans le plus intime, tsé. Et ces ces poèmes là, ceux que j'ai choisi du moins parce que y en a 12 j'en ai choisi cinq, parlent de cinq heu de de quatre personnages, entre autres, qui vivent les attentats en périphérie, donc un peu plus loin, un peu comme nous. Donc on peut très bien se projeter dans ces personnages là, entre autres une femme qui doit aller accoucher ce matin là, une autre dame qui doit aller enterrer son mari qui se demande ce que vaut son deuil. Un homme qui est en peine d'amour complet et tout d'un coup, il relativise tout pis il veut juste qu'elle soit que que que son ex-amoureux soit en vie. Et une écrivaine qui décide de sortir de chez elle et de marcher jusqu'à Ground Zero et d'écrire sur ce qu'elle voit. Donc je trouvais qu'on pouvait s'identifier à ses personnages là.

Donc, j'ai créé cette scénographie là, qui représente plus- plus ou moins qu'une des deux tours. C'est un immense rectangle délimité par des fausses poutres d'acier dans lequel, à l'intérieur desquelles, y'a y'a d'la poussière de roche et des débris et des objets. Donc qui font référence par exemple à l'appartement de la vieille ou à l'hôpital, ou l'appartement du de de l'homme tatoué qui est qui est en deuil de, en deuil de, amoureux ou de l'autre, l'appartement à Soho. Donc on on marche dans ces ruines là pour découvrir le parcours de ce personnage là. Et on peut recréer les murs, on peut recréer l'espace avant qui soit démoli. Et c'est aussi représenter aussi ce que ça voulait dire après la chute des deux tours, c'était la, Manhattan était recouvert de poussière et de papier. Parce que, à cette époque là, on n'est pas à l'ère numérique non plus, c'était des nuages de papier dans le ciel.

BLOC 4 - LECTURE 1 _______________________________________________

JULIEN MORISSETTE [NARRATION 3]
On vous présente une première lecture enregistrée par Brigitte Poupart pour l'œuvre Ciel à outrace,

Le texte s’intitule ÉLAN VITAL, il est interprété par Dany Laferrière.

Antonin Wyss en a fait une conception sonore et musicale expressément pour Signal nocturne.

BLOC 5 - ENTREVUE 2 _______________________________________________

JULIEN MORISSETTE
Qu'est ce qu'il y avait à la lecture de ses poèmes là de sonore pour toi, dans dans ton esprit, quand tu les lus ?

BRIGITTE POUPART
Rien. C'est ça qui arrive c'est que nulle part dans les poèmes y'était indiqué, par exemple, la description physique ou psychologique du personnage. Nulle part y'est indiqué ou cette personne là et au moment précis du poème, ni ces actions ni rien de cela. Moi ce que j'ai fait, ce que j'ai pris, les poèmes comme ça, j'en ai choisi cinq et j'ai fait un storyboard, je les ai storyboardés. Alors j'ai imaginé un personnage, je lui ai donné un backstory.

Et ensuite de ça, bon c'était qu'il y avait beaucoup, beaucoup, beaucoup de couches tsé à ça. Mais ce qui est ce que je trouve intéressant, c'est de storyboarder justement ces histoires là et d'aller chercher la sonorité là-dedans. Donc, par exemple, quand je donne un backstory à la vieille, quel genre de son y'a chez elle? Pour moi, c'est des sons pesants, c'est des sons lourds. Ça fait longtemps qu'elle habite là. Donc on rajoute des couches sonores. Donc c'est, donc c'est vraiment des superpositions de de d'imaginaire. Y'a d'abord l'autrice qui a écrit ses poèmes là et qui a imaginé ses personnages là qui sont fictifs. Moi, j'impose mon imaginaire en leur créant un backstory pis un environnement sonore et chaque spectateur va déposé aussi son imaginaire. Parce qu'il n'y a rien de visuel.

JULIEN MORISSETTE
Une projection.

BRIGITTE POUPART
Y'a une projection. Qu'est-ce que les sons provoquent dans ton imaginaire?

JULIEN MORISSETTE
Comment trouves tu ça de revivre en quelque sorte cette tragédie là. Parce que je crois que toi, le 11 septembre 2001, tu t'allais enregistrer un épisode de Catherine à Radio-Canada. Et ça, ça se passe. Qu'est ce qui a fait en sorte que tu voulais retourner, revisiter quand même cette zone là qui est quand même traumatisant pour des gens qui étaient nés en 2001?

BRIGITTE POUPART
Ben, en fait, c'est la première fois qu'on avait un attentat en Amérique.

JULIEN MORISSETTE
Ouais.

BRIGITTE POUPART
Donc pour moi, y a une, y'a une fracture, y'a y'a… c'est un moment historique, c'est à dire. Après ça, on a commencé à utiliser le mot terrorisme dans notre vocabulaire qui existait pas avant. Donc ça a été un choc, une prise de conscience aussi en ce moment, ce qui se passe en Ukraine, c'est que y a beaucoup de victimes innocentes donc de de ces politiques là et, j'veux dire, comment on en parle, tsé? Y'a des vies abruptement arrêtées aussi. C'est pour ça que dans le décor, je laissait des. Et j'ai participé beaucoup, beaucoup d'écarts aux accessoires, à choisir, à laisser des petits mots. Je vais t'attendre, "I'll be ready for you". Comment un mot comme ça ne sera jamais à destination? Tsé, ces vies là qui sont arrêtées par exemple. Tsé ouvrir la porte sur une vie de quelqu'un l'espace de quinze minutes. Comment des objets aussi qui nous survivent vont vont révéler quelque chose de très émotif à quelqu'un, vous réveiller quelque chose dans sa mémoire, vont laisser quelqu'un d'autre complètement indifférent. C'est ces objets là qu'on accumule, par exemple, qui appartiennent à notre grand mère ou notre mère, ont une signification, mais trouvé par terre dans des débris, qu'est-ce que ça veut dire qu'est ce que ça raconte? Donc ces objets là qui nous survivent. Donc tout ça m'intéressait dans, dans l'œuvre, à travers ses personnages là, fictifs mais très réalistes, en fait.

JULIEN MORISSETTE
Est ce que la manière dont on on documente et dont on témoigne de ces horreurs là de façon médiatique évolue ? Tsé, si je pense aux années 90, on, c'est la guerre en direct à CNN. Début des années 2000, on voit ces attentats là. La, le deuxième avion qui rentre à la tour à la télé, en direct. Là, ça fait un peu plus de 20 ans que ça, c'est arrivé. Est ce que ça nous désensibilise ? Ce qu'est notre rapport avec la tragédie change à travers la médiation ?

BRIGITTE POUPART
Moi, je pense que oui, et c'est la raison pour laquelle je voulais faire un truc sonore. En fait, c'est la raison principale. Je trouve que, à un moment donné, les images sont désincarnées, puis sont biaisées. Puis on le voit en ce moment avec la propagande.

JULIEN MORISSETTE
Ouais.

BRIGITTE POUPART
Donc je pense que le son peut réveiller des des émotions, des souvenirs aussi forts que que qu'une odeur, par exemple, des choses. Le le son va t'amener à un endroit très précis, très très très précis et on est capable de reconstruire l'image par le son.

JULIEN MORISSETTE
Ouais.

BRIGITTE POUPART
Le souvenir que ça provoque et tout ça. Donc c'est pour ça que je voulais que y'a des gens de différentes origines, d'âges différents, qui vont venir faire l'expérience. Personne va avoir la même image, même avec les mêmes objets. Et c'est là que c'est intéressant pour moi, tsé. Et qu'on sort justement de la surmédiatisation de ces événements là, tsé.

JULIEN MORISSETTE
heuu.

BRIGITTE POUPART
Ça devient très intimiste comme expérience, tsé.

JULIEN MORISSETTE
Ouais, ben oui. C'est ce qu'on aime de ce médium là. La proximité que ça crée.

JULIEN MORISSETTE
Tu parles des gens qui viennent faire l'expérience, qui sont d'horizons diversifiés. Mais y a aussi le casting. Les voix que tu as choisi pour livrer les poèmes de de Madeleine, le processus comment s'est-il fait pour aller chercher, tsé c'est une courtepointe de gens de divers horizons ? Comment as tu casté ce projet là ?

BRIGITTE POUPART
j'ai choisi des gens qui ont connu de près ou de loin l'immigration, mais aussi qui vivent de différent des interprètes de différents milieux. Donc des auteures compositrices interprètes. Bon, tsé, Betty Bonifassi, Fab, des Random Recipe. Des actrices, Micheline Lanctôt, Isabel Dos Santos, Rabah ou Gaïa. Ensuite auteurs, Dany Laferrière, Phoebe Greenberg, qui a été qui quiest la fondatrice du Centre Phi.

JULIEN MORISSETTE
Ouais.

BRIGITTE POUPART
Et qui était comédienne, d'abord, au départ. Donc, je voulais représenter aussi la diversité, aussi dans leur, dans leur travail. Les âges aussi, que ça soit pas, tsé, que ça soit pas une tranche d'âge qui soit représentée non plus. J'ai aussi Douglass Grégoire, qui est un Inuk de Schefferville, que j'avais rencontré sur le tournage de Kuessipan donc, c'est ça, ça ratisse large là. Mais si je trouve ça intéressant, parce que la diversité, au niveau des accents aussi, on est dans un projet sonore, on l'entend pas souvent. On a tendance à avoir des voix standardisées, c'est à dire un peu pareil, qui parle bien, qui va avoir un français normatif.

JULIEN MORISSETTE
Ouais.

BRIGITTE POUPART
On manque pas aucun mot. Alors là, je me disais non, allons y plongeons dans leur personnalité et ça fait des voix incarnées pour moi là. Tsé qui qui sont plus sensibles et c'est pas. C'est très volontaire que je choisis aussi Dany Laferrière pour faire un des poèmes qui parlent de l'auteur qui descend de chez lui de l'immeuble et qui va marcher jusqu'à Ground Zero et qui décrit ce qu'il voit. Parce qu'il pouvait vraiment associer ça au tremblement de terre en Haïti.

JULIEN MORISSETTE
Ouais, ouais.

BRIGITTE POUPART
Donc ces choix là ne sont pas anodins non plus. Voilà.

JULIEN MORISSETTE
Comment tu as trouvé ça travailler pour le casque d'écoute ?

BRIGITTE POUPART
Ah, j'trouve ça super.

JULIEN MORISSETTE
Ouais?

BRIGITTE POUPART
Vraiment, vraiment. Je trouve ça vraiment super parce que on va chercher des des subtilités que t'as pas, même si, tsé, tu spécialises avec 32 haut parleurs autour là. Tsé, c'est vraiment, comme je disais tantôt, c'est le côté intimiste.

JULIEN MORISSETTE
Ouais.

BRIGITTE POUPART
C'est la voix, plus se rapprocher, les sons. Aussi comme dans la vie, parce que, que ce dont on pas parlé, c'est que y a un autre dispositif qui est le le tracking où on va chercher la position du spectateur par rapport à l'objet. Donc qui va te donner exactement la distance par rapport aux sons comme dans la vie. C'est à dire que si tu t'approches du son, il va être plus fort. Si tu t'en éloigne, va être moins fort. Dépendamment où tu te places dans l'espace, l'histoire tu auras pas la même expérience que l'autre personne qui se place mettons, proche de la fenêtre et qui va attendre plus l'extérieur que toi.

JULIEN MORISSETTE
Fait que c'est une spatialisation interactive.

BRIGITTE POUPART
Une spatialisation 3D interactive dépendamment où tu es dans l'espace.

JULIEN MORISSETTE
Ouais, ouais, ouais.

BRIGITTE POUPART
Alors ça je, je l'ai juste avec les casques. Tu peux vraiment faire cette différence là. Tu peux pas l'avoir avec des haut parleurs. Et ça je trouve ça vraiment vraiment intéressant.

JULIEN MORISSETTE
Wow.

BRIGITTE POUPART
Pis t'as aussi, c'est la juxtaposition pour moi de l'expérience intime versus l'expérience collective. Et c'est exactement ce qu'on vit devant une catastrophe. Ce que ça va chercher comme traumatisme intime en vivant un traumatisme collectif.

JULIEN MORISSETTE
Ouais, pis en le vivant, en ne le vivant pas chez soi non plus.

BRIGITTE POUPART
Ouais.

JULIEN MORISSETTE
Parce qu'il y a des expériences au casque qu'on peut vivre chez soi, mais là, en étant dans un lieu donné, tu contrôles en quelque sorte, comme créatrice ou diffuseur le contexte de réception que les gens ont. Ça aussi, c'est une donnée intéressante de ce dire, ben voici l'univers dans lequel vous allez vivre.

BRIGITTE POUPART
Ben c'est là qu'on se rapproche pour moi du théâtre en fait, là d'où je viens. C'est-à-dire que toutes mes expériences passées aussi, y'a une espèce de canalisation aussi. Dans le sens que, pour moi, c'était important que y ait une scénographie. C'est très, très, très important qu'on que les spectateurs vivent quelque chose de sensoriel et en plus de l'écoute.

BLOC 8 - LECTURE 3 _______________________________________________

TATOUÉ

BLOC 9 - OUTRO _______________________________________________

JULIEN MORISSETTE [NARRATION 6]
C’est avec ce texte de Madeleine Monette, intitulé Tatoué et interprété par Rabah Aitouyahia qu’on termine cette première de deux nuits au Centre Phi et à la Fondation PHI.

Je vous invite à écouter l’épisode suivant «...en compagnie de la reine de l'électro-pop Camille Poliquin alias KROY.., l’artiste visuel Manuel Mathieu et le réalisateur Vincent Morisset, avec qui on déambule dans les lieux d’exposition de PHI.

Avant de vous dire au revoir, je tiens à remercier les équipes qui travaillent à la production de Signal nocturne :

Pour Télé-Québec
-La coordonnatrice Nadine Deschamps
-La technicienne de production Erica Coutu-Lamarche
-La chef de contenu Ariane Gratton-Jacob
-L’édimestre Sophie Richard
-La directrice de La Fabrique culturelle et des partenariats, Jeanne Dompierre

Pour Transistor Média

-Tenaga Studio à la musique originale
-Antonin Wyss à la conception sonore, au montage et au mixage
-Sophie Gemme à la recherche
-Claire Thevenin, chargée de production
-Louis-Philippe Roy aux communications
-Stéphanie Laurin à la production exécutive
-Et moi-même, Julien Morissette, à l’animation et la réalisation

Abonnez-vous dès maintenant à Signal nocturne dans l’application de balado de votre choix ou écoutez-nous sur lafabriqueculturelle.tv, on vous propose un nouvel épisode chaque vendredi soir.

Je m’appelle Julien Morissette, bonne nuit.