Les Rencontres inspirantes de Franck Nicolas.
Nous avons tous en nous des dons et des talents uniques.
Les grandes réussites de tous les domaines qui nous entourent ont su mieux que quiconque les découvrir et les exploiter pour vivre leur vie à 110%. Et si vous pouviez en être inspiré et reproduire ce même chemin ? Franck entre dans la "tête" de ces leaders incroyables pour vous livrer leur recette du succès.
Nous vous dévoilons des talents "UNIK" pour réussir à votre tour.
Je me suis retrouvé
vraiment chômeur
en fin de mois.
J'étais dos au mur,
je ne savais plus
quoi faire
de ma vie.
Tout le monde me
dit: Il arrive
d'où ce gars ?
À qui est-ce qu'il
peut ressembler,
Laurent ?
Et finalement,
Laurent,
il ne ressemble
à personne d'autre.
Je me suis mis
à trembler de tous
mes membres.
Je me suis dit:
Qu'est-ce
qui m'arrive ?
C'est juste
pas possible.
J'ai été cinq ans
salarié,
c'était les cinq
pires années de ma
vie et ça ne me
passionnait
pas du tout.
Donc, j'ai fini
par me faire virer,
mais je n'en ai
jamais voulu à mon
employeur parce
que je n'étais pas
à ma place,
honnêtement.
Donc, je me retrouve
au chômage,
crise existentielle.
Je ne savais pas
quoi faire
de ma vie.
Il a fallu que je
devienne jeune
adulte pour réaliser
que j'allais avoir
une petite vie si je
passais mon temps
à me planquer.
Les amis,
Laurent Gounelle
vendait des gants.
Je me suis retrouvé
avec 14 000 paires
de gants
de jardinage stockés
dans le garage
de mes parents
qui en avaient
un peu marre parce
qu'ils ne pouvaient
plus y mettre
leur voiture.
14 000 paires
de gants, tu étais
vraiment paumé.
J'étais paumé.
Et finalement,
le travail sur toi,
le développement
personnel,
ça t'a beaucoup aidé
à franchir ce
petit pas ?
Oui, ça a
changé ma vie.
Et à partir
du moment où j'ai
senti ce que je
voulais faire
et que je me suis
autorisé surtout,
c'était magique.
Les portes se sont
ouvertes,
les clients me sont
tombés du ciel.
Je n'ai pas souvenir
d'avoir prospecté.
Tout était facile.
Le vrai échec
n'existe
que lorsqu'on
abandonne
complètement ce
qui est très
important pour nous.
Oui, tu as
parfaitement raison.
Je me suis dit:
Finalement, oui,
on est mortels
et quand il y a
quelque chose
qui nous tient
à cœur, il ne faut
pas le reporter
au lendemain.
Il faut y aller.
Donc, je me suis
jeté à l'eau.
Soyez
déraisonnables.
Ayez l'audace
de choisir vos
valeurs pour faire
de vous un grand
leader pour un
membre meilleur.
Bonjour, c'est
Laurent Gounelle.
Je suis écrivain
et je suis avec
Franck Nicolas.
Salut mon Laurent,
comment vas-tu ?
Très bien, Franck.
C'est chouette
de t'avoir.
Mais tu sais,
lorsque je parle
de toi,
tout le monde me
dit: Il arrive
d'où ce gars ?
C'est quoi son
parcours ?
C'est quoi son
histoire ?
On va invité
dans Unique parce
que finalement,
il a un côté
complètement unique.
Je dis aussi: À
qui est-ce qu'il
peut ressembler,
Laurent ?
Et finalement,
Laurent,
il ressemble
à personne d'autre
aujourd'hui
sur le paysage
de ses auteurs
francophones,
mais pas seulement,
même à
l'international.
Tu es l'un
des auteurs les plus
publiés aujourd'hui,
mais l'un
des écrivains
français les
plus traduits.
C'est combien
de langues ?
C'est 43 pays,
43 langues ?
Un peu moins de 40.
D'accord.
Ce n'est pas
beaucoup, en fait.
Ce n'est pas énorme.
Tu exprimes ta
passion
pour la philosophie,
le dévouer
en personnel,
la psychologie.
Mais l'idée d'écrire
ces livres qui nous
plonge à la fois
dans la fiction
et dans la
réflexion,
elle est venue
comment cette idée ?
Elle est venue à 40
ans, j'en ai
57 aujourd'hui.
Ça faisait 15 ans
que de par mon
métier,
j'étais consultant
à l'époque en
relations humaines.
Je travaillais très
peu, deux, trois
jours par semaine.
C'est vrai ?
Oui, vraiment.
Et je gagnais
beaucoup de sous.
Et en fait,
je dépensais tout ce
que je gagnais
en formation,
en programmation
neurolinguistique,
en énéagramme,
en spirale
dynamique.
J'ai fait plein
de choses parce que
j'étais passionné.
Donc, j'ai beaucoup
reçu, en fait,
pendant 15 ans.
Un jour, je me suis
dit: Mais en fait,
moi, j'ai la chance
de pouvoir en effet
voyager,
aller me former,
rencontrer des gens
passionnants.
Mais ce n'est pas
donné à tout
le monde.
Sauf que la
connaissance
n'appartient
à personne.
Ça n'appartient
à personne, ça ne
m'appartient pas.
Ce que j'ai reçu ne
m'appartient pas.
Donc, je me suis
dit: Un bon moyen
de partager,
c'est d'écrire.
Sauf que je ne
savais pas
à l'époque
si j'étais capable
d'écrire ce que je
voulais écrire sous
la forme de roman.
On pourra
revenir dessus.
Pourquoi ?
On peut dire
pourquoi si tu veux.
Mais je ne savais
pas si j'étais
capable d'écrire
un roman.
Moi, j'écrivais
des textes
professionnels.
Puis, l'année de mes
40 ans, j'ai
perdu mon père.
Trois mois après,
j'ai perdu mon
meilleur ami.
Ma première fille
est venue au monde.
Le genre de choses
qui te chamboulent
un peu, qui t'amène
à te poser
des questions.
C'était la grosse
quarantaine.
Oui, c'est ça.
Je me suis dit:
Finalement, oui,
on est mortels
et quand il y a
quelque chose
qui nous tient
à cœur, il ne faut
pas le reporter
au lendemain.
Il faut y aller.
Je me suis jeté
à l'eau,
j'ai pris la plume
et j'ai crié:
L'homme qui voulait
être heureux.
Avant de revenir
à l'enfance,
Cette période
de professionnel,
tu faisais quoi dans
ton travail
de tous les jours ?
Parce que tu me
disais, tu as eu
plusieurs métiers.
Oui, parce que j'ai
commencé par me
fourvoyer dans une
voie qui n'était
pas faite pour moi.
C'était quoi ?
Je faisais
des études
économiques
et financières.
Je me suis retrouvé
à 23 ans,
jeune cadre
financier dans une
grosse boite
et j'étais
malheureux
comme la pluie.
Clairement,
je n'étais pas fait
pour ce métier.
Et comme je n'ai
jamais réussi
dans la vie à me
forcer à faire ce
que je n'aime pas,
j'étais plutôt
un enfant soumis
quand j'étais
enfant.
J'étais très
obéissant.
J'allais
dans le sens de
ce qu'attendaient
mes parents.
J'ai très vite été
attaché
à la liberté.
J'ai été très vite
assez indépendant
d'esprit.
J'ai été 5 ans
salarié,
c'était les cinq
pire années
de ma vie.
Tu étais à Paris ?
Oui, j'étudiais
des de chiffres sur
des grands listings.
J'étudiais
des écarts entre des
budgets et du réel.
Et ça me passionnait
pas du tout.
Donc, j'ai fini
par me faire virer,
mais j'en ai jamais
voulu à mon
employeur parce
que j'étais pas à ma
place, honnêtement.
Donc, je me retrouve
au chômage,
j'ai 28 ans,
crise existentielle.
Je savais pas quoi
faire de ma vie.
Je savais pas
dans quoi rebondir.
J'ai essayé de créer
une entreprise
dans le domaine
de l'import-export.
Elle arrivait
d'où cette idée ?
Parce que je savais
pas quoi faire.
T'étais dans une
fiction déjà
à l'époque.
Je savais pas
quoi faire.
Moi, à l'époque,
la NPE,
c'était l'agence qui
gérait le chômage.
Ils ne me proposait
que des postes
financiers.
Il y avait
énormément
de demandes à cette
époque-là, mais moi,
je ne voulais plus.
Je savais que ce
n'était pas
mon truc.
Export de quoi ?
J'emportais des
gants de jardinage.
Je stockais ça
dans le garage
de mes parents Mais
les amis,
Laurent Gounelle
vendait des gants.
J'ai réussi
à en acheter,
mais pas en vendre.
Je me suis retrouvé
avec 14 000 paires
de gants
de jardinage,
stockés
dans le garage
de mes parents
qui en avaient
un peu marre parce
qu'ils ne pouvaient
plus y mettre
leur voiture.
14 000 paires
de gants, tu étais
vraiment paumé.
J'étais paumé.
Et qu'est-ce qu'elle
en a fait de ces
paires de gants ?
La Chinoise qui me
les a vendues
a eu pitié.
Elle les a emprunt ?
C'est elle qui m'a
trouvé un repreneur
qui m'a tout repris.
Et après, qu'est-ce
qu'il y a eu ?
Après,
j'ai découvert
quelque chose
d'incroyable.
J'ai découvert
qu'alors
que j'allais d'échec
en échec, mes amis,
ma famille ne
m'avaient
pas quitté.
Ça peut sembler
bizarre de dire ça,
mais j'ai réalisé
un jour
que finalement,
les gens ne
m'aimaient pas
pour ce que je
réussissais,
ils m'aimaient pas
pour mes Finalement,
ils m'aimaient
sans doute
pour qui j'étais.
Et à partir
du moment où j'ai
réalisé ça,
j'ai ressenti
une énorme
permission,
un sentiment
de liberté inouï.
Finalement,
je pouvais faire ce
que je voulais
dans la vie.
Grâce aux autres ?
Oui, grâce...
Ton entourage
bienveillant.
Grâce aux autres
et grâce au fait
que l'échec n'était
rien, finalement.
Alors que jusque-là,
moi, j'avais choisi
mes métiers
qui étaient
des métiers
valorisants parce
que mon père était
un grand
scientifique,
un chercheur agrégé
de physiologies.
Il voulait que ses
enfants aient
qui est
une profession
intellectuelle
supérieure.
Donc, j'étais très,
très conditionné
par ça.
Donc, je n'avais pas
vraiment écouté
mon cœur.
Je n'avais pas fait
vraiment ce que je
voulais faire et je
ne savais pas ce
que je voulais faire
comme par hasard.
Mais c'est à partir
du moment où je me
suis libéré
du regard
de l'autre,
parce que j'ai
appris que les gens
s'en fichaient
complètement de ce
que je faisais.
C'est bien
de le comprendre
très tôt, ça ?
Oui, bien sûr.
Moi, j'ai vécu à 28
ans la crise
de la cinquantaine.
Et du coup,
comme par miracle,
à ce moment-là,
j'ai su ce que je
voulais faire
et j'ai su que ma
passion,
c'était les gens,
alors qu'ils me
faisaient peur.
J'étais très
timide à l'époque.
Tu étais timide,
J'ai dû travailler
sur moi,
mais j'ai su que ce
qui me plaisait,
c'était
le comprendre
les gens, c'était
la psyché humaine.
Du coup,
je suis retourné
sur la borne
de la fac,
mais aux États-Unis,
parce qu'en France,
à l'époque,
on était scotché
sur la psychanalyse.
Et tes parents
habitaient
aux États-Unis ?
Non, pas du tout.
Non, c'est vraiment
toi qui est
allé là-bas ?
Pour quelles
raisons ?
J'étais intéressé
par les TCC,
les techniques
cognitivo-comportementalistes,
et c'est
aux États-Unis qu'on
se formait à ça.
Je suis parti
aux États-Unis
et puis je suis
devenu consultant
et j'ai exercé ce
métier avec passion
pendant 15 ans,
jusqu'à mes 40 ans.
Comme je
l'ai expliqué,
j'ai pris la plume.
Donc, tu étais
consultant en ?
En relations
humaines, pour
des entreprises.
J'ai intervenu
sur des
problématiques
relationnelles,
des problématiques
managériales,
des choses comme ça.
J'ai adoré
ce métier.
Tous les problèmes
de gestion
d'équipe, RH.
Le R.
H.
Le Team Building, où
j'aidais des gens.
Vers la fin,
j'étais plus centré
sur aider les gens
à s'épanouir
professionnellement,
à éventuellement
changer de métier.
C'était passionnant.
J'ai adorais
ce métier.
Et qui était
Laurent à 10 ans ?
C'est quoi
le contexte ?
On est dans quelle
famille ?
On Dix ans,
petit garçon timide,
très peureux.
Très peureux de ?
De tout.
De tout.
De tout,
peureux des autres.
Ma grande peur
dans la vie,
c'était les autres.
J'avais peur que
dans les cours
de récréation, on
me casse la figure.
Je pense que ça
vient de ma
personnalité.
On est avec notre
personnalité,
c'est du ressort
de l'inné.
Et au cœur
de chacune de nos
personnalités, il y
a une problématique.
Pour moi,
c'est la peur,
pour d'autres,
c'est la colère,
pour d'autres,
c'est l'image,
par exemple.
Pour moi,
c'est la peur.
Vraiment,
ça se manifestait
fortement.
Tu sais qu'un être
humain, à la base,
quand il naît,
il n'a pas peur
des autres.
Ce n'est pas
génétique, ça.
Donc ça arrive
de quelque chose.
Oui,
mais par contre,
notre personnalité,
ça sert d'interface
entre nous
et le monde.
Et ça nous offre
quelque part
un modèle du monde.
Moi, mon modèle
du monde était
plutôt négatif,
clairement.
Je croyais
que le monde
était dangereux.
C'était
une illusion,
mais je l'ignorais
à l'époque.
Bien sûr.
Donc, j'ai passé mon
enfance, ma jeunesse
à me planquer,
finalement,
de tout ce qui me
faisait peur.
Vraiment,
la peur
des agressions
physiques Oui,
vraiment.
Même à l'école.
Oui.
Il a fallu que je
devienne jeune
adulte pour réaliser
que j'allais avoir
une petite vie si je
passais mon temps
à me planquer.
Du coup,
j'ai pris sur moi
pour aller affronter
l'objet de
mes peurs.
J'avais le vertige,
j'ai fait
du parapente,
je me suis élancé
d'une montagne
et j'ai eu 600
mètres de vide sous
les pieds, tout
ce que ça faisait.
Donc, tu t'es
bousculé,
finalement ?
Quand même, oui.
J'ai été timide,
j'ai fait
de l'improvisation
théâtrale.
C'est quand même ce
qui est le flippant
parce qu'on ne peut
même pas se
raccrocher
à un texte.
Et finalement,
le travail sur toi,
le développement
personnel,
ça t'a beaucoup aidé
à franchir ce
petit pas ?
Oui, ça a
changé ma vie.
D'abord
par des lectures,
parce que je n'avais
pas le courage
d'aller voir un psy.
J'ai lu beaucoup
de bouquins, ça m'a
beaucoup apporté.
Après, je me suis
formé,
c'est une manière
indirecte encore de
travailler sur ça.
Puis après,
je n'ai franchi pas.
Bien sûr,
je suis allé voir
des coachs
thérapeutes qui ont
accéléré mon
évolution.
Et finalement,
à 17 ans,
tu souhaites
devenir psychiatre ?
Oui, exact.
Je suis encore au
lycée, mais j'en ai
été dissuadé
par le médecin
de famille qui avait
une vision noire
de l'avenir
de la médecine,
qui a réussi
à me faire peur.
C'était facile, je
pense, à l'époque.
Et est-ce
que le papa,
il n'a pas eu
un petit rôle
là-dedans en se
disant: Attends,
moi, je suis
scientifique,
je ne crois pas
vraiment aux
sciences molles ?
C'est certain.
Oui, tout à fait.
Qui était le plus
important pour toi ?
Qui tu voulais faire
le plus plaisir
à la maison
à papa ou maman ?
Les deux diffusaient
le même message,
à savoir que c'est
important que leurs
enfants aient
une profession
intellectuelle
supérieure et un
métier valorisant.
D'accord, OK.
Et le métier
valorisant,
c'était pour eux ?
C'était un métier
genre notable,
architect,
expert comptable,
scientifique.
Être un petit
notable dans sa
ville quand même.
Oui, ou
scientifique.
Scientifique,
en tout cas,
une profession
intellectuelle
supérieure.
Donc tes parents
avaient une ambition
pour les enfants ?
Oui, clairement.
Il y avait une
culture de...
Peut-être le mot
fait peur,
mais une culture
de la réussite
comme dans la maison
professionnelle.
Oui, tout à fait.
Il y avait
une sensibilisation
là-dessus ?
Tout à fait.
Pas la réussite
financière,
pas du tout.
Une vieille famille
protestante.
Socioprofessionnelle.
Mais
socioprofessionnelle.
Ça, c'était
important.
Est-ce que tu penses
que ça a joué
un rôle dans ton
parcours, dans cette
capacité
de rebondir,
de te réinventer ?
Moi, ce qui m'a
libéré de ça,
justement,
ce sont les échecs.
À partir du moment
où j'ai senti, moi,
que je voulais
devenir consultant,
et initialement,
ce n'était même pas
consultant,
c'était formateur.
C'est encore
plus humble.
Formateur,
je n'aurais pas pu
annoncer ça à mes
parents à 17 ans.
Si tu veux,
j'aurais été le raté
de la famille.
Oui, à ce point-là ?
Oui, vraiment.
Mais sauf que quand
j'étais au chômage
à 27 ou 28 ans,
si tu veux,
je pense que mes
parents étaient
tellement paniqués
que quoi que je
propose, pour eux,
c'était une bouée
de sauvetage,
donc c'est allé.
Pour aider celles
et ceux qui nous
écoutent en ce
moment,
c'est quoi les
traits
de singularité
de ces étincelles,
de ces spark, comme
je dis souvent ?
C'est quoi les
différents Sparks
que tu as eus ?
Ça peut être
une rencontre,
ça peut être
un coup dur,
qui t'ont permis
d'avoir cette petite
confiance de dire:
Allez, je rajoute
un petit truc et je
rajoute une
petite brique.
Non, moi,
ça a été brutal.
C'est l'échec, c'est
le cumul d'échecs.
Je me suis retrouvé
vraiment en chômeur
en fin de droit.
J'étais deux au mur,
je n'avais plus quoi
faire de ma vie.
Là-dessus,
comme je le dis,
je découvre que mes
parents, mes amis ne
m'ont pas quitté
et que donc,
finalement,
ce que je fais
importe peu,
et comme par hasard,
c'est à ce moment-là
que j'ai senti ce
que je
voulais faire.
Et à partir
du moment où j'ai
senti ce que je
voulais faire
et que je me suis
autorisé surtout
à aller dans cette
direction,
c'était magique.
Les portes se sont
ouvertes,
les clients me sont
tombés du ciel.
Je n'ai pas souvenir
d'avoir prospecté.
Les clients me tombe
du ciel, vraiment.
Tout était facile.
Ça ne veut pas dire
que je ne devais
pas travailler.
Il faut toujours
travailler,
on n'a rien
sans rien,
mais je ne devais
pas lutter.
Tu sens la
différence.
Tu étais dans ton
flow, finalement.
Oui, il y avait
comme un alignement
de planètes.
Et ça, je l'ai vécu
toute ma vie
ensuite.
Et à partir de quand
tu te dis: Allez,
je vais devenir,
je vais sculpter ce
gouunal-là,
je vais écrire ?
Je me le dis il y a
40 ans,
après avoir dit:
J'ai trop reçu,
mais je ne peux
pas garder ça.
Pour moi,
il faut partager.
Et le partager a
une valeur
importante pour moi.
D'ailleurs,
quand j'étais
consultant, avant,
j'étais déjà
dans le partage.
Oui, bien sûr.
Le partage,
c'est une valeur
essentielle
pour moi.
C'est juste le moyen
qui a changé.
Oui, c'est vrai que
tu es très généreux.
Je partageais
de manière orale.
Maintenant,
je partage
par l'écrit, mais
ça revient au même.
Tu préférais l'oral
que l'écrit ?
J'aime les deux.
J'aime autant
les deux.
Aujourd'hui,
j'ai autant
le plaisir à faire
une conférence
qu'écrir.
Oui, je le sens.
Et finalement,
tu t'es dit: Je vais
écrire et on est
en 2008, ça sort.
L'homme qui voulait
être heureux.
Oui Un best-seller
de fou,
c'était quoi ?
C'est 250 000
exemplaires
en grand format.
Un million
livres de poche.
Oui, un
million cinq.
Et là, tu te dis:
Ouais, sympa.
En fait, ça ne
m'a pas surpris.
Et ce n'est pas
de la prétention
de ma part,
parce qu'on
pourrait le croire.
D'abord,
je ne raisonnais pas
un certain nombre
de succès,
mais c'est surtout
que j'étais...
En fait, je n'ai
pas écrit pour moi.
On peut écrire
pour soi,
on peut écrire
un journal intime,
par exemple.
J'écrivais
dans le but
de partager ses
idées et j'étais
totalement aligné
par rapport à ça.
Et dans ma grande
naïveté de l'époque,
dans la mesure
où j'étais sincère
dans ma volonté
d'écrire pour les
autres,
pour les gens,
je trouvais ça
normal que les gens
lisent le livre.
C'était très naïf,
parce
que si on m'avait
dit à l'époque:
Attends, Coko,
cette année-là,
il y aura 65 000
livres publiés en
France cette année.
Tu seras un
parmi 65 000.
Et en plus,
tu es un parfait
inconnu,
donc ne rêve pas.
Ça m'aurait
peut-être calmé.
Et peut-être que je
me serais mis
des croyances
limitantes et je me
serais freiné,
voire même je
n'aurais pas osé
faire la démarche
d'ailleurs.
J'étais très naïf,
je ne connaissais
pas le monde
de l'édition.
Du coup,
j'y suis allé
tranquillement,
avec confiance.
C'est sans doute
l'une des raisons,
d'ailleurs,
pour lesquelles le
livre a trouvé
ses lecteurs.
C'était
quoi le message
principal que tu
voulais véhiculer
au début de
l'aventure ?
Sur L'homme
qui voulait être
heureux, le message
principal,
c'était: Nous
avons en nous
un certain nombre
de croyances,
de convictions.
Quand en France,
on dit croyances,
on pense à croyances
religieuses.
Les croyances
religieuses ne sont
qu'un exemple
de croyances.
En fait,
on croit des choses
sur nous,
sur les autres,
sur le monde,
sur sur nos
capacités,
nos capacités
à réussir tel
ou tel projet.
On est bourré
de croyances.
On ignore que ce
sont des croyances,
on croit que c'est
la réalité.
Ces croyances
viennent de plein
de choses.
Elles viennent
du discours
parental, bien sûr.
Si un parent répète
à son enfant: Tu es
paresseux,
tu es paresseux,
tu es paresseux,
il va se mettre
à le croire,
il va se voir
et donc se
construire
comme quelqu'un
de paresseux.
Mais on se bâtit
aussi les croyances
nous-mêmes.
On se bâtit
les croyances,
notamment en tirant
des conclusions
et en les
généralisant de nos
expériences vécues.
On essaye un truc,
ça marche ou ça
plante,
on va se dire: Je
suis fait pour ça
ou Je ne suis
pas fait pour ça.
Les gens qui disent:
Je ne suis
pas matheux.
En fait, la vérité,
c'est qu'ils sont ni
plus ni moins
matheux que
vous et moi.
S'ils ne se croient
pas matheux,
c'est qu'ils ont
accumulé
de mauvaises notes
en maths à une
certaine année.
C'est peut-être
juste que
l'instituteur
ou l'instituteur
de cette année-là ne
s'y prenait pas
comme il fallait
avec cette personne,
parce que
l'instituteur,
il ne peut pas
s'adapter facilement
à 30 élèves.
On a tous
des stratégies
d'apprentissage
différentes.
Donc, il a cumulé
les mauvaises notes.
Il en est arrivé
à la conclusion: Je
ne suis pas bon
en maths,
qui est devenue: Je
ne suis pas matheux,
il a mis un niveau
d'élancité
à la croyance.
Mais à partir
du moment où on
croit ça,
pour restons à cet
exemple, si je crois
que je ne suis pas
matheux,
à ce moment-là,
je vais me couper
de mes ressources
qui me permettraient
de réussir en maths.
Et donc,
je vais en effet
produire des échecs
et j'aurais
de plus en plus
de mal à être
bon en maths.
Ce genre
de croyances,
on les a dans tous
les domaines.
Et donc,
nos vies sont
conditionnées
par ces croyances.
Donc, je voulais,
par l'homme
qui voulait être
heureux,
inviter les gens
à prendre conscience
de leurs croyances
et voir à quel point
ils se limitaient
dans la vie,
à quel point ils se
coupaient de projets
qui soient
personnels
ou professionnels,
qui leur tiennent
à cœur
et ils s'interdisent
de les mettre
en œuvre parce
qu'ils pensent
que ce n'est pas
pour eux,
ils pensent qu'ils
ne sont
pas capables,
ils pensent qu'ils
n'ont pas
les moyens ou je ne
sais quoi encore.
C'est une invitation
à se libérer
et à s'autoriser
à avoir une vie
qui correspond
à nos aspirations.
J'aurais des tonnes
de choses à dire
là-dessus,
mais c'est toi
aujourd'hui qui est
dans l'axe de
la caméra.
Et pour aller plus
loin,
comment tu as amené
un personnage fictif
autour de cet axe
central de réflexion
sur les croyances ?
Parce que je
voulais écrire sous
forme romanesque
pour qu'il y ait
une projection,
un apprentissage
métaphorique.
C'est-à-dire
pour que le lecteur
puisse se projeter
dans les personnages
et apprendre en se
projetant dans ses
personnages ce
que le personnage
apprend, finalement.
Ce qui est une façon
indirecte
d'apprendre.
Parce que je
connaissais
la puissance
de l'apprentissage
métaphorique.
Tu l'as connu
comment,
l'apprentissage ?
Par mes formations
Moi, je me suis
beaucoup formé
à l'hypnose
errectionnienne.
Milton Errection
était un grand
psychiatre américain
dont on a retenu
l'hypnose.
Et en fait,
c'est presque ce
qui est le moins
intéressant
chez Héréction.
Ce qui est
intéressant,
c'est ce qu'il
faisait avec ses
patients une fois
qu'ils étaient
sous hypnose.
Et en l'occurrence,
ce qu'il faisait ?
Héréction,
il leur racontait
des histoires.
Il créait sur mesure
des histoires
dans lesquelles le
patient pouvait se
projeter parce
qu'il créait
un isomorphisme.
C'est en fait
des personnages
qui avaient
un problème qui
était très différent
du problème
du patient.
Donc, le patient ne
pouvait pas croire
ou voir plutôt
que que son psy
créait une histoire
sur mesure pour lui,
mais la structure
du problème était
la même que celle
du patient.
Et donc, le patient
apprenait
en écoutant
l'histoire d'un
petit lapin ou de je
ne sais
qui qui vivait
quelque chose.
Et ça, ça m'a marqué
parce qu'Ericson
était capable
de résoudre
les problèmes de ces
patients comme ça en
une ou deux séances.
C'était
extraordinaire.
Donc, ça m'a
évidemment influencé
et c'est pour ça
que j'ai décidé
d'écrire des romans.
Vous savez
que Bandler
et Handler,
à l'origine
de la PNL,
sont inspirés
des travaux
de recherche ?
Oui, bien sûr.
Ils ont modélisé
un certain nombre
de thérapeutes
hors pair,
parmi lesquels
Milton Erickson.
Tu te dis à ce
moment-là: OK,
j'ai un thème
central,
je veux l'écrire
de façon un peu
romanesque pour que
ce soit pas mal
métaphorique,
un travail sur soi,
finalement,
une projection.
Et le style
d'écriture que tu as
décidé de choisir,
C'est quoi ?
J'ai voulu un style
simple pour qu'il
soit accessible.
Une de mes passions
dans ma vie,
c'est de prendre
des idées complexes
et de les rendre
simples.
Un peu comme les
journalistes le font
d'ailleurs,
de synthétiser
des informations.
Oui, peut-être.
Oui, moi,
je suis un pédagogue
à la base,
un peu plus.
J'ai exercé pendant
15 ans le métier
de consultant.
J'aime rendre
les choses simples.
J'aime que les gens
puissent
s'approprier
des idées.
J'aime le monde
des idées.
Je lis
des philosophes,
je lis des dessets,
etc, mais j'aime
les rendre
accessibles à tous
pour que les gens
puissent se
les approprier et en
faire quelque chose.
J'aime que les idées
s'inquiètent
dans la vie
et que ça puisse
enrichir la vie
des gens.
C'est quoi le point
en commun de ces
ouvrages-là ?
Est-ce qu'il y a
un fil conducteur ?
Est-ce qu'il y a
un cheminement
qui est lié à ta
personnalité,
à ta propre
maturité,
à ton propre
cheminement
personnel ou
rien à voir ?
Oui, il y a un lien
entre les thèmes
de mes livres et mon
cheminement
personnel, en effet,
puisque je serais
incapable d'écrire,
par exemple, un
livre sur commande.
Parfois,
les éditeurs
s'adressent
à l'auteur
et disent: Tiens,
tu peux m'écrire
un livre sur tel
thème ou telle
technique.
Je ne pourrais pas.
Moi, je ne peux
écrire que sur ce
qui m'anime et ce
qui m'anime
correspond en effet
à mon évolution
personnelle.
D'ailleurs,
j'ai coutume
de dire: Je ne
choisis pas le thème
de mes livres.
Il s'impose à moi,
ça correspond à ce
qui m'intéresse, ce
qui ce qui m'habite.
Alors,
c'est quoi l'idée
ici cette fois-ci ?
Le next step,
c'est quoi ?
Là,
on est à mi-chemin
entre un thème
développement
personnel
et un thème
sociétal,
puisqu'en fait,
j'ai pris conscience
du fait,
il y a quelques
années, qu'on avait
tendance de plus
en plus à abandonner
notre pouvoir
de décision.
D'abord,
pour les petites
décisions,
on profite
des applis,
ce n'est plus nous
qui décidons
de notre itinéraire
sur la route,
ça va être le GPS,
on ne décide plus
du petit resto qu'on
va faire, ça va être
un TripAdvisor
quelconque.
Et en parallèle
de ça, la société
décide de plus
en plus pour nous.
Quand je dis
la société,
c'est aussi bien
le gouvernement,
que les entreprises
qui vont mettre
des normes ISO,
9 000 machin
dans tous les sens,
l'Europe qui va nous
mettre des normes
à travers cette
directive.
Ça part souvent
de bonnes intentions
d'ailleurs,
qui nous a amené à
bien nous comporter,
notamment
au travail,
travailler comme
il faut, etc.
Bref, on décide
à notre place.
Nous, on décide
de moins en moins.
Et je me suis dit:
Mais ce n'est
pas anodin.
Pourquoi ?
Parce que l'acte
de décider,
c'est quelque chose
qui, selon moi,
est cœur de notre
humanité.
Quand je prends
une décision,
j'exprime
qui je suis.
Quand je prends
une décision,
j'exerce ma liberté.
Quand je prends
une décision,
je m'engage
sur un chemin
d'apprentissage.
Quand je prends une
décision, j'évolue.
Ce sont mes
décisions qui me
permettent
d'évoluer,
notamment parce
que décider nous
entraîne
sur un chemin,
que ce soit
une décision
personnelle
ou professionnelle.
Et ce chemin,
il est parsemé
d'écueil parce
que parfois,
je prends
de mauvaises
décisions,
donc je me retrouve
face à un échec.
Et j'ai dit tout
à l'heure tout
le bienfait C'est
que je pensais
à des échecs
et ça permet de nous
réinventer,
en effet.
Donc, ce sont
parfois,
et paradoxalement,
nos mauvaises
décisions qui nous
permettent de nous
réinventer
et donc d'évoluer
dans la vie.
Donc, il ne faut pas
se couper des
mauvaises décisions.
Il ne faut pas se
priver de décider.
D'ailleurs,
je dis souvent
à celles et ceux
qui sont avec nous.
Lorsque vous avez
l'idée reçue qu'on
n'apprend
que des réussites,
vous êtes dans une
image qui est
faussée parce que
la plupart du temps,
ce que font
les gens,
c'est quand ils
réussissent,
ils célèbrent.
Quand on échoue,
on réfléchit.
Tu vois ce je
veux dire ?
Tout à fait.
Tout à fait
d'accord.
Ce qui est
intéressant,
c'est que d'abord,
la première idée
reçue complètement
fausse, c'est qu'on
apprend que de ces
échecs, ce n'est pas
vrai, parce
que la réussite,
on en a besoin
comme élément
d'oxygène
dans notre vie.
Une réussite,
un pas de plus,
un pas de plus,
un pas de plus.
Et souvent,
pour atteindre
le sommet
du Kilimandjaro,
on a besoin de faire
une étape,
un pas à la fois.
C'est exact.
Et parfois, réussir
trop et trop jeune
est un handicap
dans la vie.
J'ai connu
une personne,
je Je ne peux pas
la citer
malheureusement
parce qu'elle est
célèbre, qui a connu
une réussite
fulgurante
très jeune.
Premier coup
d'essai,
coup de maître.
Elle n'a jamais été
capable
de reproduire cette
réussite
parce qu'elle n'a
jamais compris
pourquoi elle
avait réussi.
Alors que si on
commence par échouer
trouver,
on a tout le loisir
d'analyser,
de comprendre,
peut-être aussi
de découvrir qu'on
n'est pas à notre
place, ce qui nous
est arrivé.
À ce point-là,
on peut changer,
se réinventer.
Mais même si on
reste dans le même
domaine, on apprend.
Les échecs sont
souvent une grande
source
d'apprentissage.
Ce qui est amusant,
souvent dans cette
capacité de voir
l'échec, c'est...
Je dis souvent,
tu me diras ce
que tu en penses,
c'est que dans les
faits,
le vrai échec,
selon ma conception,
n'existe
que lorsqu'on
abandonne
complètement ce
qui est très
important pour nous,
pas ce qui fut
utile, mais très
important pour nous.
Oui, tu as
parfaitement raison.
C'est pour ça que je
dis que l'échec
permet souvent
de se réinventer.
Parfois,
l'échec permet
de réaliser qu'on
n'est pas à notre
place
ou que ce qu'on
croyait important
pour nous
et sur quoi on
s'était investi
émotionnellement,
en fait,
ne l'est pas tant
que ça et ce n'est
pas pour nous.
Et puis,
parfois aussi,
l'échec peut nous
apporter quelque
chose, mais on s'en
rend compte avec
des années de recul.
Quand j'ai vécu mon
licenciement à 28
ans, honnêtement, je
n'étais pas heureux.
C'était un
cauchemar.
Je me sentais
humilié aussi.
Mais aujourd'hui,
avec le recul,
je sais que c'est
la meilleure chose
qui me soit arrivée
dans la vie.
Parce que si je ne
m'étais pas fait
virer,
peut-être que je me
serais accroché
à mon poste.
Peut-être que j'y
serais toujours,
à me faire suer
dans le monde
des finances
qui n'était
pas pour moi.
Parce que j'avais
un gros salaire
à l'époque.
J'avais des tas
d'avantages.
Donc j'aurais pu
m'accrocher à ça.
Et donc, ne pas
vivre d'échec.
Même me privant
d'échec,
je me serais privé
d'une vie qui,
finalement, c'est
avéré enrichissant.
C'est très riche.
En tout cas,
est-ce qu'on est
prêts à faire
le doigt de coaching
maintenant ?
Yes.
Mais allons-y,
le doigt
de coaching, ladies
and gentlemen.
Let's go.
Laurent,
sur une échelle de 0
à 10, 10 étant,
c'est le maximum.
Quel est ton niveau
de bonheur
aujourd'hui ?
Neuf.
Pour quelles raisons
on est à neuf
aujourd'hui ?
Parce que je suis
aligné entre qui je
suis, mes valeurs
et ce que je fais.
Et donc, finalement,
pour avoir un 10
sur 10, il faudrait
quoi pour le
petit plus ?
Quelque part,
le 10 sur 10,
c'est réservé
aux sages que je ne
suis pas,
à savoir des gens
qui ont lâché prise
sur beaucoup
de choses,
ce qui n'est pas
encore mon cas.
J'avance
sur un chemin
vers la sagesse,
mais c'est le
travail d'une vie.
Quel est ton plus
grand regret,
ce jour ?
À la fois,
je suis capable
de citer des choses
qui sont liées à mon
passé, et notamment
mes erreurs
d'orientation.
Et en même temps,
il ne faut surtout
pas que je
les regrette.
Pourquoi ?
Parce que ces
erreurs passées
font de moi ce que
je suis aujourd'hui.
Et je pense que dans
la vie, il ne sert
à rien de se
lamenter
sur des choses
qui auraient pu se
passer autrement,
parce qu'en fait,
c'est se priver à ce
moment-là de ce
qui nous a permis
d'apprendre
et d'évoluer.
On crée à partir
d'œuvres qui
existent déjà.
Qui t'a inspiré
dans ton style,
dans tes idées,
dans la
structuration
de ton écriture ?
Beaucoup de gens
m'ont inspiré.
En tout cas
sur le fond, moi,
j'ai été très
inspiré par des gens
comme Gregory
Bateson,
comme Milton
Erickson,
comme Robert Diels,
comme Joseph
Campbell Beaucoup
de gens qui m'ont
nourri
intellectuellement
et culturellement
et qui m'ont donné
envie, je pense,
à un moment donné,
d'écrire à mon tour,
notamment pour
rendre plus
accessible certains
de leurs
propres écrives.
Ta plus grande
fierté, ta plus
grande réussite ?
Les relations que je
peux avoir avec
des gens
et aussi l'évolution
de mes relations.
Quand j'étais jeune,
j'étais tellement
peureux que ça me
rendait presque
misanthrope.
Je n'aimais pas
les gens quand
j'étais gamin, quand
j'étais adolescent.
Et aujourd'hui,
j'aime les gens
à tel point que je
suis capable d'aimer
des gens,
même s'ils sont
désagréables avec
moi,
parce que j'arrive
à comprendre ce
qu'il y a derrière
et ce qui les pousse
à se comporter
ainsi.
Ça, c'est une grande
satisfaction
dans la vie.
C'est Ça,
c'est énorme d'avoir
cette maturité,
cette prise
de recul.
Ce que tu
détestes le plus ?
Ce que je déteste
le plus,
la mauvaise foi.
Ton plus
grand projet.
Mon plus grand
projet, je caresse
l'idée de créer
un jour une pièce
de théâtre.
Pour mettre en scène
un livre
existant déjà ?
Non, j'aime
la nouveauté.
Un don de la nature
que tu aimerais
avoir ?
Voler comme
les oiseaux.
Si on complétait ces
phrases,
ça donnerait quoi ?
La vie, c'est...
La vie, c'est une
très belle aventure.
Les gens sont...
Les gens sont bons
et parfois,
ils l'ignorent
eux-mêmes.
Le bonheur, c'est...
Être et faire.
S'il y avait
une perfection,
ce serait quoi ?
Ce serait la paix
dans le monde.
Je suis...
Je suis quelqu'un
de sincère.
T'aurais pu dire
également: Je suis
l'auteur d'un monde
presque parfait.
On t'embrasse,
on te remercie
mille fois, Lorànt.
Merci Franck.
À bientôt.
À bientôt.