UNIK MEDIA

Dans cette conversation inspirante, Laurent Gounelle, auteur de best-sellers et conférencier international, partage son incroyable parcours de vie et ses réflexions profondes sur la résilience, le développement personnel, et l'alignement entre ses valeurs et ses actions.

Aux côtés de Franck Nicolas, il révèle comment il est passé d'une crise existentielle à une carrière épanouissante en tant qu’écrivain et consultant.

À travers des anecdotes touchantes et des moments de grande vulnérabilité, Laurent Gounelle nous invite à :

  • Reconsidérer nos croyances limitantes

  • Tirer des leçons de nos échecs

  • Trouver la liberté d’être soi-même et d’oser suivre ses rêves


Laurent Gounelle nous montre qu’il est possible de réussir sans avoir à renoncer à ce qui nous tient le plus à cœur. Découvrez comment embrasser pleinement votre potentiel et faire de vos échecs un tremplin vers votre réussite.

__________
🎁 Découvrez comment avoir une confiance en vous illimitée en vous débarrassant de 6 croyances toxiques qui limitent votre potentiel ! 

What is UNIK MEDIA?

Les Rencontres inspirantes de Franck Nicolas.
Nous avons tous en nous des dons et des talents uniques.
Les grandes réussites de tous les domaines qui nous entourent ont su mieux que quiconque les découvrir et les exploiter pour vivre leur vie à 110%. Et si vous pouviez en être inspiré et reproduire ce même chemin ? Franck entre dans la "tête" de ces leaders incroyables pour vous livrer leur recette du succès.
Nous vous dévoilons des talents "UNIK" pour réussir à votre tour.

Je me suis retrouvé
vraiment chômeur

en fin de mois.

J'étais dos au mur,
je ne savais plus

quoi faire
de ma vie.

Tout le monde me
dit: Il arrive

d'où ce gars ?

À qui est-ce qu'il
peut ressembler,

Laurent ?

Et finalement,
Laurent,

il ne ressemble
à personne d'autre.

Je me suis mis
à trembler de tous

mes membres.

Je me suis dit:
Qu'est-ce

qui m'arrive ?

C'est juste
pas possible.

J'ai été cinq ans
salarié,

c'était les cinq
pires années de ma

vie et ça ne me
passionnait

pas du tout.

Donc, j'ai fini
par me faire virer,

mais je n'en ai
jamais voulu à mon

employeur parce
que je n'étais pas

à ma place,
honnêtement.

Donc, je me retrouve
au chômage,

crise existentielle.

Je ne savais pas
quoi faire

de ma vie.

Il a fallu que je
devienne jeune

adulte pour réaliser
que j'allais avoir

une petite vie si je
passais mon temps

à me planquer.

Les amis,
Laurent Gounelle

vendait des gants.

Je me suis retrouvé
avec 14 000 paires

de gants
de jardinage stockés

dans le garage
de mes parents

qui en avaient
un peu marre parce

qu'ils ne pouvaient
plus y mettre

leur voiture.

14 000 paires
de gants, tu étais

vraiment paumé.
J'étais paumé.

Et finalement,
le travail sur toi,

le développement
personnel,

ça t'a beaucoup aidé
à franchir ce

petit pas ?

Oui, ça a
changé ma vie.

Et à partir
du moment où j'ai

senti ce que je
voulais faire

et que je me suis
autorisé surtout,

c'était magique.

Les portes se sont
ouvertes,

les clients me sont
tombés du ciel.

Je n'ai pas souvenir
d'avoir prospecté.

Tout était facile.

Le vrai échec
n'existe

que lorsqu'on
abandonne

complètement ce
qui est très

important pour nous.

Oui, tu as
parfaitement raison.

Je me suis dit:
Finalement, oui,

on est mortels
et quand il y a

quelque chose
qui nous tient

à cœur, il ne faut
pas le reporter

au lendemain.
Il faut y aller.

Donc, je me suis
jeté à l'eau.

Soyez
déraisonnables.

Ayez l'audace
de choisir vos

valeurs pour faire
de vous un grand

leader pour un
membre meilleur.

Bonjour, c'est
Laurent Gounelle.

Je suis écrivain
et je suis avec

Franck Nicolas.

Salut mon Laurent,
comment vas-tu ?

Très bien, Franck.

C'est chouette
de t'avoir.

Mais tu sais,
lorsque je parle

de toi,
tout le monde me

dit: Il arrive
d'où ce gars ?

C'est quoi son
parcours ?

C'est quoi son
histoire ?

On va invité
dans Unique parce

que finalement,
il a un côté

complètement unique.

Je dis aussi: À
qui est-ce qu'il

peut ressembler,
Laurent ?

Et finalement,
Laurent,

il ressemble
à personne d'autre

aujourd'hui
sur le paysage

de ses auteurs
francophones,

mais pas seulement,
même à

l'international.

Tu es l'un
des auteurs les plus

publiés aujourd'hui,
mais l'un

des écrivains
français les

plus traduits.

C'est combien
de langues ?

C'est 43 pays,
43 langues ?

Un peu moins de 40.
D'accord.

Ce n'est pas
beaucoup, en fait.

Ce n'est pas énorme.

Tu exprimes ta
passion

pour la philosophie,
le dévouer

en personnel,
la psychologie.

Mais l'idée d'écrire
ces livres qui nous

plonge à la fois
dans la fiction

et dans la
réflexion,

elle est venue
comment cette idée ?

Elle est venue à 40
ans, j'en ai

57 aujourd'hui.

Ça faisait 15 ans
que de par mon

métier,
j'étais consultant

à l'époque en
relations humaines.

Je travaillais très
peu, deux, trois

jours par semaine.
C'est vrai ?

Oui, vraiment.

Et je gagnais
beaucoup de sous.

Et en fait,
je dépensais tout ce

que je gagnais
en formation,

en programmation
neurolinguistique,

en énéagramme,
en spirale

dynamique.

J'ai fait plein
de choses parce que

j'étais passionné.

Donc, j'ai beaucoup
reçu, en fait,

pendant 15 ans.

Un jour, je me suis
dit: Mais en fait,

moi, j'ai la chance
de pouvoir en effet

voyager,
aller me former,

rencontrer des gens
passionnants.

Mais ce n'est pas
donné à tout

le monde.

Sauf que la
connaissance

n'appartient
à personne.

Ça n'appartient
à personne, ça ne

m'appartient pas.

Ce que j'ai reçu ne
m'appartient pas.

Donc, je me suis
dit: Un bon moyen

de partager,
c'est d'écrire.

Sauf que je ne
savais pas

à l'époque
si j'étais capable

d'écrire ce que je
voulais écrire sous

la forme de roman.

On pourra
revenir dessus.

Pourquoi ?

On peut dire
pourquoi si tu veux.

Mais je ne savais
pas si j'étais

capable d'écrire
un roman.

Moi, j'écrivais
des textes

professionnels.

Puis, l'année de mes
40 ans, j'ai

perdu mon père.

Trois mois après,
j'ai perdu mon

meilleur ami.

Ma première fille
est venue au monde.

Le genre de choses
qui te chamboulent

un peu, qui t'amène
à te poser

des questions.

C'était la grosse
quarantaine.

Oui, c'est ça.

Je me suis dit:
Finalement, oui,

on est mortels
et quand il y a

quelque chose
qui nous tient

à cœur, il ne faut
pas le reporter

au lendemain.
Il faut y aller.

Je me suis jeté
à l'eau,

j'ai pris la plume
et j'ai crié:

L'homme qui voulait
être heureux.

Avant de revenir
à l'enfance,

Cette période
de professionnel,

tu faisais quoi dans
ton travail

de tous les jours ?

Parce que tu me
disais, tu as eu

plusieurs métiers.

Oui, parce que j'ai
commencé par me

fourvoyer dans une
voie qui n'était

pas faite pour moi.
C'était quoi ?

Je faisais
des études

économiques
et financières.

Je me suis retrouvé
à 23 ans,

jeune cadre
financier dans une

grosse boite
et j'étais

malheureux
comme la pluie.

Clairement,
je n'étais pas fait

pour ce métier.

Et comme je n'ai
jamais réussi

dans la vie à me
forcer à faire ce

que je n'aime pas,
j'étais plutôt

un enfant soumis
quand j'étais

enfant.

J'étais très
obéissant.

J'allais
dans le sens de

ce qu'attendaient
mes parents.

J'ai très vite été
attaché

à la liberté.

J'ai été très vite
assez indépendant

d'esprit.

J'ai été 5 ans
salarié,

c'était les cinq
pire années

de ma vie.
Tu étais à Paris ?

Oui, j'étudiais
des de chiffres sur

des grands listings.

J'étudiais
des écarts entre des

budgets et du réel.

Et ça me passionnait
pas du tout.

Donc, j'ai fini
par me faire virer,

mais j'en ai jamais
voulu à mon

employeur parce
que j'étais pas à ma

place, honnêtement.

Donc, je me retrouve
au chômage,

j'ai 28 ans,
crise existentielle.

Je savais pas quoi
faire de ma vie.

Je savais pas
dans quoi rebondir.

J'ai essayé de créer
une entreprise

dans le domaine
de l'import-export.

Elle arrivait
d'où cette idée ?

Parce que je savais
pas quoi faire.

T'étais dans une
fiction déjà

à l'époque.

Je savais pas
quoi faire.

Moi, à l'époque,
la NPE,

c'était l'agence qui
gérait le chômage.

Ils ne me proposait
que des postes

financiers.

Il y avait
énormément

de demandes à cette
époque-là, mais moi,

je ne voulais plus.

Je savais que ce
n'était pas

mon truc.
Export de quoi ?

J'emportais des
gants de jardinage.

Je stockais ça
dans le garage

de mes parents Mais
les amis,

Laurent Gounelle
vendait des gants.

J'ai réussi
à en acheter,

mais pas en vendre.

Je me suis retrouvé
avec 14 000 paires

de gants
de jardinage,

stockés
dans le garage

de mes parents
qui en avaient

un peu marre parce
qu'ils ne pouvaient

plus y mettre
leur voiture.

14 000 paires
de gants, tu étais

vraiment paumé.
J'étais paumé.

Et qu'est-ce qu'elle
en a fait de ces

paires de gants ?

La Chinoise qui me
les a vendues

a eu pitié.
Elle les a emprunt ?

C'est elle qui m'a
trouvé un repreneur

qui m'a tout repris.

Et après, qu'est-ce
qu'il y a eu ?

Après,
j'ai découvert

quelque chose
d'incroyable.

J'ai découvert
qu'alors

que j'allais d'échec
en échec, mes amis,

ma famille ne
m'avaient

pas quitté.

Ça peut sembler
bizarre de dire ça,

mais j'ai réalisé
un jour

que finalement,
les gens ne

m'aimaient pas
pour ce que je

réussissais,
ils m'aimaient pas

pour mes Finalement,
ils m'aimaient

sans doute
pour qui j'étais.

Et à partir
du moment où j'ai

réalisé ça,
j'ai ressenti

une énorme
permission,

un sentiment
de liberté inouï.

Finalement,
je pouvais faire ce

que je voulais
dans la vie.

Grâce aux autres ?

Oui, grâce...

Ton entourage
bienveillant.

Grâce aux autres
et grâce au fait

que l'échec n'était
rien, finalement.

Alors que jusque-là,
moi, j'avais choisi

mes métiers
qui étaient

des métiers
valorisants parce

que mon père était
un grand

scientifique,
un chercheur agrégé

de physiologies.

Il voulait que ses
enfants aient

qui est
une profession

intellectuelle
supérieure.

Donc, j'étais très,
très conditionné

par ça.

Donc, je n'avais pas
vraiment écouté

mon cœur.

Je n'avais pas fait
vraiment ce que je

voulais faire et je
ne savais pas ce

que je voulais faire
comme par hasard.

Mais c'est à partir
du moment où je me

suis libéré
du regard

de l'autre,
parce que j'ai

appris que les gens
s'en fichaient

complètement de ce
que je faisais.

C'est bien
de le comprendre

très tôt, ça ?
Oui, bien sûr.

Moi, j'ai vécu à 28
ans la crise

de la cinquantaine.

Et du coup,
comme par miracle,

à ce moment-là,
j'ai su ce que je

voulais faire
et j'ai su que ma

passion,
c'était les gens,

alors qu'ils me
faisaient peur.

J'étais très
timide à l'époque.

Tu étais timide,
J'ai dû travailler

sur moi,
mais j'ai su que ce

qui me plaisait,
c'était

le comprendre
les gens, c'était

la psyché humaine.

Du coup,
je suis retourné

sur la borne
de la fac,

mais aux États-Unis,
parce qu'en France,

à l'époque,
on était scotché

sur la psychanalyse.

Et tes parents
habitaient

aux États-Unis ?
Non, pas du tout.

Non, c'est vraiment
toi qui est

allé là-bas ?

Pour quelles
raisons ?

J'étais intéressé
par les TCC,

les techniques
cognitivo-comportementalistes,

et c'est
aux États-Unis qu'on

se formait à ça.

Je suis parti
aux États-Unis

et puis je suis
devenu consultant

et j'ai exercé ce
métier avec passion

pendant 15 ans,
jusqu'à mes 40 ans.

Comme je
l'ai expliqué,

j'ai pris la plume.

Donc, tu étais
consultant en ?

En relations
humaines, pour

des entreprises.

J'ai intervenu
sur des

problématiques
relationnelles,

des problématiques
managériales,

des choses comme ça.

J'ai adoré
ce métier.

Tous les problèmes
de gestion

d'équipe, RH.
Le R.

H.

Le Team Building, où
j'aidais des gens.

Vers la fin,
j'étais plus centré

sur aider les gens
à s'épanouir

professionnellement,
à éventuellement

changer de métier.

C'était passionnant.

J'ai adorais
ce métier.

Et qui était
Laurent à 10 ans ?

C'est quoi
le contexte ?

On est dans quelle
famille ?

On Dix ans,
petit garçon timide,

très peureux.

Très peureux de ?
De tout.

De tout.

De tout,
peureux des autres.

Ma grande peur
dans la vie,

c'était les autres.

J'avais peur que
dans les cours

de récréation, on
me casse la figure.

Je pense que ça
vient de ma

personnalité.

On est avec notre
personnalité,

c'est du ressort
de l'inné.

Et au cœur
de chacune de nos

personnalités, il y
a une problématique.

Pour moi,
c'est la peur,

pour d'autres,
c'est la colère,

pour d'autres,
c'est l'image,

par exemple.

Pour moi,
c'est la peur.

Vraiment,
ça se manifestait

fortement.

Tu sais qu'un être
humain, à la base,

quand il naît,
il n'a pas peur

des autres.

Ce n'est pas
génétique, ça.

Donc ça arrive
de quelque chose.

Oui,
mais par contre,

notre personnalité,
ça sert d'interface

entre nous
et le monde.

Et ça nous offre
quelque part

un modèle du monde.

Moi, mon modèle
du monde était

plutôt négatif,
clairement.

Je croyais
que le monde

était dangereux.

C'était
une illusion,

mais je l'ignorais
à l'époque.

Bien sûr.

Donc, j'ai passé mon
enfance, ma jeunesse

à me planquer,
finalement,

de tout ce qui me
faisait peur.

Vraiment,
la peur

des agressions
physiques Oui,

vraiment.
Même à l'école.

Oui.

Il a fallu que je
devienne jeune

adulte pour réaliser
que j'allais avoir

une petite vie si je
passais mon temps

à me planquer.

Du coup,
j'ai pris sur moi

pour aller affronter
l'objet de

mes peurs.

J'avais le vertige,
j'ai fait

du parapente,
je me suis élancé

d'une montagne
et j'ai eu 600

mètres de vide sous
les pieds, tout

ce que ça faisait.

Donc, tu t'es
bousculé,

finalement ?
Quand même, oui.

J'ai été timide,
j'ai fait

de l'improvisation
théâtrale.

C'est quand même ce
qui est le flippant

parce qu'on ne peut
même pas se

raccrocher
à un texte.

Et finalement,
le travail sur toi,

le développement
personnel,

ça t'a beaucoup aidé
à franchir ce

petit pas ?

Oui, ça a
changé ma vie.

D'abord
par des lectures,

parce que je n'avais
pas le courage

d'aller voir un psy.

J'ai lu beaucoup
de bouquins, ça m'a

beaucoup apporté.

Après, je me suis
formé,

c'est une manière
indirecte encore de

travailler sur ça.

Puis après,
je n'ai franchi pas.

Bien sûr,
je suis allé voir

des coachs
thérapeutes qui ont

accéléré mon
évolution.

Et finalement,
à 17 ans,

tu souhaites
devenir psychiatre ?

Oui, exact.

Je suis encore au
lycée, mais j'en ai

été dissuadé
par le médecin

de famille qui avait
une vision noire

de l'avenir
de la médecine,

qui a réussi
à me faire peur.

C'était facile, je
pense, à l'époque.

Et est-ce
que le papa,

il n'a pas eu
un petit rôle

là-dedans en se
disant: Attends,

moi, je suis
scientifique,

je ne crois pas
vraiment aux

sciences molles ?
C'est certain.

Oui, tout à fait.

Qui était le plus
important pour toi ?

Qui tu voulais faire
le plus plaisir

à la maison
à papa ou maman ?

Les deux diffusaient
le même message,

à savoir que c'est
important que leurs

enfants aient
une profession

intellectuelle
supérieure et un

métier valorisant.
D'accord, OK.

Et le métier
valorisant,

c'était pour eux ?

C'était un métier
genre notable,

architect,
expert comptable,

scientifique.

Être un petit
notable dans sa

ville quand même.

Oui, ou
scientifique.

Scientifique,
en tout cas,

une profession
intellectuelle

supérieure.

Donc tes parents
avaient une ambition

pour les enfants ?
Oui, clairement.

Il y avait une
culture de...

Peut-être le mot
fait peur,

mais une culture
de la réussite

comme dans la maison
professionnelle.

Oui, tout à fait.

Il y avait
une sensibilisation

là-dessus ?
Tout à fait.

Pas la réussite
financière,

pas du tout.

Une vieille famille
protestante.

Socioprofessionnelle.

Mais
socioprofessionnelle.

Ça, c'était
important.

Est-ce que tu penses
que ça a joué

un rôle dans ton
parcours, dans cette

capacité
de rebondir,

de te réinventer ?

Moi, ce qui m'a
libéré de ça,

justement,
ce sont les échecs.

À partir du moment
où j'ai senti, moi,

que je voulais
devenir consultant,

et initialement,
ce n'était même pas

consultant,
c'était formateur.

C'est encore
plus humble.

Formateur,
je n'aurais pas pu

annoncer ça à mes
parents à 17 ans.

Si tu veux,
j'aurais été le raté

de la famille.

Oui, à ce point-là ?
Oui, vraiment.

Mais sauf que quand
j'étais au chômage

à 27 ou 28 ans,
si tu veux,

je pense que mes
parents étaient

tellement paniqués
que quoi que je

propose, pour eux,
c'était une bouée

de sauvetage,
donc c'est allé.

Pour aider celles
et ceux qui nous

écoutent en ce
moment,

c'est quoi les
traits

de singularité
de ces étincelles,

de ces spark, comme
je dis souvent ?

C'est quoi les
différents Sparks

que tu as eus ?

Ça peut être
une rencontre,

ça peut être
un coup dur,

qui t'ont permis
d'avoir cette petite

confiance de dire:
Allez, je rajoute

un petit truc et je
rajoute une

petite brique.

Non, moi,
ça a été brutal.

C'est l'échec, c'est
le cumul d'échecs.

Je me suis retrouvé
vraiment en chômeur

en fin de droit.

J'étais deux au mur,
je n'avais plus quoi

faire de ma vie.

Là-dessus,
comme je le dis,

je découvre que mes
parents, mes amis ne

m'ont pas quitté
et que donc,

finalement,
ce que je fais

importe peu,
et comme par hasard,

c'est à ce moment-là
que j'ai senti ce

que je
voulais faire.

Et à partir
du moment où j'ai

senti ce que je
voulais faire

et que je me suis
autorisé surtout

à aller dans cette
direction,

c'était magique.

Les portes se sont
ouvertes,

les clients me sont
tombés du ciel.

Je n'ai pas souvenir
d'avoir prospecté.

Les clients me tombe
du ciel, vraiment.

Tout était facile.

Ça ne veut pas dire
que je ne devais

pas travailler.

Il faut toujours
travailler,

on n'a rien
sans rien,

mais je ne devais
pas lutter.

Tu sens la
différence.

Tu étais dans ton
flow, finalement.

Oui, il y avait
comme un alignement

de planètes.

Et ça, je l'ai vécu
toute ma vie

ensuite.

Et à partir de quand
tu te dis: Allez,

je vais devenir,
je vais sculpter ce

gouunal-là,
je vais écrire ?

Je me le dis il y a
40 ans,

après avoir dit:
J'ai trop reçu,

mais je ne peux
pas garder ça.

Pour moi,
il faut partager.

Et le partager a
une valeur

importante pour moi.

D'ailleurs,
quand j'étais

consultant, avant,
j'étais déjà

dans le partage.
Oui, bien sûr.

Le partage,
c'est une valeur

essentielle
pour moi.

C'est juste le moyen
qui a changé.

Oui, c'est vrai que
tu es très généreux.

Je partageais
de manière orale.

Maintenant,
je partage

par l'écrit, mais
ça revient au même.

Tu préférais l'oral
que l'écrit ?

J'aime les deux.

J'aime autant
les deux.

Aujourd'hui,
j'ai autant

le plaisir à faire
une conférence

qu'écrir.
Oui, je le sens.

Et finalement,
tu t'es dit: Je vais

écrire et on est
en 2008, ça sort.

L'homme qui voulait
être heureux.

Oui Un best-seller
de fou,

c'était quoi ?

C'est 250 000
exemplaires

en grand format.

Un million
livres de poche.

Oui, un
million cinq.

Et là, tu te dis:
Ouais, sympa.

En fait, ça ne
m'a pas surpris.

Et ce n'est pas
de la prétention

de ma part,
parce qu'on

pourrait le croire.

D'abord,
je ne raisonnais pas

un certain nombre
de succès,

mais c'est surtout
que j'étais...

En fait, je n'ai
pas écrit pour moi.

On peut écrire
pour soi,

on peut écrire
un journal intime,

par exemple.

J'écrivais
dans le but

de partager ses
idées et j'étais

totalement aligné
par rapport à ça.

Et dans ma grande
naïveté de l'époque,

dans la mesure
où j'étais sincère

dans ma volonté
d'écrire pour les

autres,
pour les gens,

je trouvais ça
normal que les gens

lisent le livre.

C'était très naïf,
parce

que si on m'avait
dit à l'époque:

Attends, Coko,
cette année-là,

il y aura 65 000
livres publiés en

France cette année.

Tu seras un
parmi 65 000.

Et en plus,
tu es un parfait

inconnu,
donc ne rêve pas.

Ça m'aurait
peut-être calmé.

Et peut-être que je
me serais mis

des croyances
limitantes et je me

serais freiné,
voire même je

n'aurais pas osé
faire la démarche

d'ailleurs.

J'étais très naïf,
je ne connaissais

pas le monde
de l'édition.

Du coup,
j'y suis allé

tranquillement,
avec confiance.

C'est sans doute
l'une des raisons,

d'ailleurs,
pour lesquelles le

livre a trouvé
ses lecteurs.

C'était
quoi le message

principal que tu
voulais véhiculer

au début de
l'aventure ?

Sur L'homme
qui voulait être

heureux, le message
principal,

c'était: Nous
avons en nous

un certain nombre
de croyances,

de convictions.

Quand en France,
on dit croyances,

on pense à croyances
religieuses.

Les croyances
religieuses ne sont

qu'un exemple
de croyances.

En fait,
on croit des choses

sur nous,
sur les autres,

sur le monde,
sur sur nos

capacités,
nos capacités

à réussir tel
ou tel projet.

On est bourré
de croyances.

On ignore que ce
sont des croyances,

on croit que c'est
la réalité.

Ces croyances
viennent de plein

de choses.

Elles viennent
du discours

parental, bien sûr.

Si un parent répète
à son enfant: Tu es

paresseux,
tu es paresseux,

tu es paresseux,
il va se mettre

à le croire,
il va se voir

et donc se
construire

comme quelqu'un
de paresseux.

Mais on se bâtit
aussi les croyances

nous-mêmes.

On se bâtit
les croyances,

notamment en tirant
des conclusions

et en les
généralisant de nos

expériences vécues.

On essaye un truc,
ça marche ou ça

plante,
on va se dire: Je

suis fait pour ça
ou Je ne suis

pas fait pour ça.

Les gens qui disent:
Je ne suis

pas matheux.

En fait, la vérité,
c'est qu'ils sont ni

plus ni moins
matheux que

vous et moi.

S'ils ne se croient
pas matheux,

c'est qu'ils ont
accumulé

de mauvaises notes
en maths à une

certaine année.

C'est peut-être
juste que

l'instituteur
ou l'instituteur

de cette année-là ne
s'y prenait pas

comme il fallait
avec cette personne,

parce que
l'instituteur,

il ne peut pas
s'adapter facilement

à 30 élèves.

On a tous
des stratégies

d'apprentissage
différentes.

Donc, il a cumulé
les mauvaises notes.

Il en est arrivé
à la conclusion: Je

ne suis pas bon
en maths,

qui est devenue: Je
ne suis pas matheux,

il a mis un niveau
d'élancité

à la croyance.

Mais à partir
du moment où on

croit ça,
pour restons à cet

exemple, si je crois
que je ne suis pas

matheux,
à ce moment-là,

je vais me couper
de mes ressources

qui me permettraient
de réussir en maths.

Et donc,
je vais en effet

produire des échecs
et j'aurais

de plus en plus
de mal à être

bon en maths.

Ce genre
de croyances,

on les a dans tous
les domaines.

Et donc,
nos vies sont

conditionnées
par ces croyances.

Donc, je voulais,
par l'homme

qui voulait être
heureux,

inviter les gens
à prendre conscience

de leurs croyances
et voir à quel point

ils se limitaient
dans la vie,

à quel point ils se
coupaient de projets

qui soient
personnels

ou professionnels,
qui leur tiennent

à cœur
et ils s'interdisent

de les mettre
en œuvre parce

qu'ils pensent
que ce n'est pas

pour eux,
ils pensent qu'ils

ne sont
pas capables,

ils pensent qu'ils
n'ont pas

les moyens ou je ne
sais quoi encore.

C'est une invitation
à se libérer

et à s'autoriser
à avoir une vie

qui correspond
à nos aspirations.

J'aurais des tonnes
de choses à dire

là-dessus,
mais c'est toi

aujourd'hui qui est
dans l'axe de

la caméra.

Et pour aller plus
loin,

comment tu as amené
un personnage fictif

autour de cet axe
central de réflexion

sur les croyances ?

Parce que je
voulais écrire sous

forme romanesque
pour qu'il y ait

une projection,
un apprentissage

métaphorique.

C'est-à-dire
pour que le lecteur

puisse se projeter
dans les personnages

et apprendre en se
projetant dans ses

personnages ce
que le personnage

apprend, finalement.

Ce qui est une façon
indirecte

d'apprendre.

Parce que je
connaissais

la puissance
de l'apprentissage

métaphorique.

Tu l'as connu
comment,

l'apprentissage ?

Par mes formations
Moi, je me suis

beaucoup formé
à l'hypnose

errectionnienne.

Milton Errection
était un grand

psychiatre américain
dont on a retenu

l'hypnose.

Et en fait,
c'est presque ce

qui est le moins
intéressant

chez Héréction.

Ce qui est
intéressant,

c'est ce qu'il
faisait avec ses

patients une fois
qu'ils étaient

sous hypnose.

Et en l'occurrence,
ce qu'il faisait ?

Héréction,
il leur racontait

des histoires.

Il créait sur mesure
des histoires

dans lesquelles le
patient pouvait se

projeter parce
qu'il créait

un isomorphisme.

C'est en fait
des personnages

qui avaient
un problème qui

était très différent
du problème

du patient.

Donc, le patient ne
pouvait pas croire

ou voir plutôt
que que son psy

créait une histoire
sur mesure pour lui,

mais la structure
du problème était

la même que celle
du patient.

Et donc, le patient
apprenait

en écoutant
l'histoire d'un

petit lapin ou de je
ne sais

qui qui vivait
quelque chose.

Et ça, ça m'a marqué
parce qu'Ericson

était capable
de résoudre

les problèmes de ces
patients comme ça en

une ou deux séances.

C'était
extraordinaire.

Donc, ça m'a
évidemment influencé

et c'est pour ça
que j'ai décidé

d'écrire des romans.

Vous savez
que Bandler

et Handler,
à l'origine

de la PNL,
sont inspirés

des travaux
de recherche ?

Oui, bien sûr.

Ils ont modélisé
un certain nombre

de thérapeutes
hors pair,

parmi lesquels
Milton Erickson.

Tu te dis à ce
moment-là: OK,

j'ai un thème
central,

je veux l'écrire
de façon un peu

romanesque pour que
ce soit pas mal

métaphorique,
un travail sur soi,

finalement,
une projection.

Et le style
d'écriture que tu as

décidé de choisir,
C'est quoi ?

J'ai voulu un style
simple pour qu'il

soit accessible.

Une de mes passions
dans ma vie,

c'est de prendre
des idées complexes

et de les rendre
simples.

Un peu comme les
journalistes le font

d'ailleurs,
de synthétiser

des informations.
Oui, peut-être.

Oui, moi,
je suis un pédagogue

à la base,
un peu plus.

J'ai exercé pendant
15 ans le métier

de consultant.

J'aime rendre
les choses simples.

J'aime que les gens
puissent

s'approprier
des idées.

J'aime le monde
des idées.

Je lis
des philosophes,

je lis des dessets,
etc, mais j'aime

les rendre
accessibles à tous

pour que les gens
puissent se

les approprier et en
faire quelque chose.

J'aime que les idées
s'inquiètent

dans la vie
et que ça puisse

enrichir la vie
des gens.

C'est quoi le point
en commun de ces

ouvrages-là ?

Est-ce qu'il y a
un fil conducteur ?

Est-ce qu'il y a
un cheminement

qui est lié à ta
personnalité,

à ta propre
maturité,

à ton propre
cheminement

personnel ou
rien à voir ?

Oui, il y a un lien
entre les thèmes

de mes livres et mon
cheminement

personnel, en effet,
puisque je serais

incapable d'écrire,
par exemple, un

livre sur commande.

Parfois,
les éditeurs

s'adressent
à l'auteur

et disent: Tiens,
tu peux m'écrire

un livre sur tel
thème ou telle

technique.
Je ne pourrais pas.

Moi, je ne peux
écrire que sur ce

qui m'anime et ce
qui m'anime

correspond en effet
à mon évolution

personnelle.

D'ailleurs,
j'ai coutume

de dire: Je ne
choisis pas le thème

de mes livres.

Il s'impose à moi,
ça correspond à ce

qui m'intéresse, ce
qui ce qui m'habite.

Alors,
c'est quoi l'idée

ici cette fois-ci ?

Le next step,
c'est quoi ?

Là,
on est à mi-chemin

entre un thème
développement

personnel
et un thème

sociétal,
puisqu'en fait,

j'ai pris conscience
du fait,

il y a quelques
années, qu'on avait

tendance de plus
en plus à abandonner

notre pouvoir
de décision.

D'abord,
pour les petites

décisions,
on profite

des applis,
ce n'est plus nous

qui décidons
de notre itinéraire

sur la route,
ça va être le GPS,

on ne décide plus
du petit resto qu'on

va faire, ça va être
un TripAdvisor

quelconque.

Et en parallèle
de ça, la société

décide de plus
en plus pour nous.

Quand je dis
la société,

c'est aussi bien
le gouvernement,

que les entreprises
qui vont mettre

des normes ISO,
9 000 machin

dans tous les sens,
l'Europe qui va nous

mettre des normes
à travers cette

directive.

Ça part souvent
de bonnes intentions

d'ailleurs,
qui nous a amené à

bien nous comporter,
notamment

au travail,
travailler comme

il faut, etc.

Bref, on décide
à notre place.

Nous, on décide
de moins en moins.

Et je me suis dit:
Mais ce n'est

pas anodin.

Pourquoi ?

Parce que l'acte
de décider,

c'est quelque chose
qui, selon moi,

est cœur de notre
humanité.

Quand je prends
une décision,

j'exprime
qui je suis.

Quand je prends
une décision,

j'exerce ma liberté.

Quand je prends
une décision,

je m'engage
sur un chemin

d'apprentissage.

Quand je prends une
décision, j'évolue.

Ce sont mes
décisions qui me

permettent
d'évoluer,

notamment parce
que décider nous

entraîne
sur un chemin,

que ce soit
une décision

personnelle
ou professionnelle.

Et ce chemin,
il est parsemé

d'écueil parce
que parfois,

je prends
de mauvaises

décisions,
donc je me retrouve

face à un échec.

Et j'ai dit tout
à l'heure tout

le bienfait C'est
que je pensais

à des échecs
et ça permet de nous

réinventer,
en effet.

Donc, ce sont
parfois,

et paradoxalement,
nos mauvaises

décisions qui nous
permettent de nous

réinventer
et donc d'évoluer

dans la vie.

Donc, il ne faut pas
se couper des

mauvaises décisions.

Il ne faut pas se
priver de décider.

D'ailleurs,
je dis souvent

à celles et ceux
qui sont avec nous.

Lorsque vous avez
l'idée reçue qu'on

n'apprend
que des réussites,

vous êtes dans une
image qui est

faussée parce que
la plupart du temps,

ce que font
les gens,

c'est quand ils
réussissent,

ils célèbrent.

Quand on échoue,
on réfléchit.

Tu vois ce je
veux dire ?

Tout à fait.

Tout à fait
d'accord.

Ce qui est
intéressant,

c'est que d'abord,
la première idée

reçue complètement
fausse, c'est qu'on

apprend que de ces
échecs, ce n'est pas

vrai, parce
que la réussite,

on en a besoin
comme élément

d'oxygène
dans notre vie.

Une réussite,
un pas de plus,

un pas de plus,
un pas de plus.

Et souvent,
pour atteindre

le sommet
du Kilimandjaro,

on a besoin de faire
une étape,

un pas à la fois.
C'est exact.

Et parfois, réussir
trop et trop jeune

est un handicap
dans la vie.

J'ai connu
une personne,

je Je ne peux pas
la citer

malheureusement
parce qu'elle est

célèbre, qui a connu
une réussite

fulgurante
très jeune.

Premier coup
d'essai,

coup de maître.

Elle n'a jamais été
capable

de reproduire cette
réussite

parce qu'elle n'a
jamais compris

pourquoi elle
avait réussi.

Alors que si on
commence par échouer

trouver,
on a tout le loisir

d'analyser,
de comprendre,

peut-être aussi
de découvrir qu'on

n'est pas à notre
place, ce qui nous

est arrivé.

À ce point-là,
on peut changer,

se réinventer.

Mais même si on
reste dans le même

domaine, on apprend.

Les échecs sont
souvent une grande

source
d'apprentissage.

Ce qui est amusant,
souvent dans cette

capacité de voir
l'échec, c'est...

Je dis souvent,
tu me diras ce

que tu en penses,
c'est que dans les

faits,
le vrai échec,

selon ma conception,
n'existe

que lorsqu'on
abandonne

complètement ce
qui est très

important pour nous,
pas ce qui fut

utile, mais très
important pour nous.

Oui, tu as
parfaitement raison.

C'est pour ça que je
dis que l'échec

permet souvent
de se réinventer.

Parfois,
l'échec permet

de réaliser qu'on
n'est pas à notre

place
ou que ce qu'on

croyait important
pour nous

et sur quoi on
s'était investi

émotionnellement,
en fait,

ne l'est pas tant
que ça et ce n'est

pas pour nous.

Et puis,
parfois aussi,

l'échec peut nous
apporter quelque

chose, mais on s'en
rend compte avec

des années de recul.

Quand j'ai vécu mon
licenciement à 28

ans, honnêtement, je
n'étais pas heureux.

C'était un
cauchemar.

Je me sentais
humilié aussi.

Mais aujourd'hui,
avec le recul,

je sais que c'est
la meilleure chose

qui me soit arrivée
dans la vie.

Parce que si je ne
m'étais pas fait

virer,
peut-être que je me

serais accroché
à mon poste.

Peut-être que j'y
serais toujours,

à me faire suer
dans le monde

des finances
qui n'était

pas pour moi.

Parce que j'avais
un gros salaire

à l'époque.

J'avais des tas
d'avantages.

Donc j'aurais pu
m'accrocher à ça.

Et donc, ne pas
vivre d'échec.

Même me privant
d'échec,

je me serais privé
d'une vie qui,

finalement, c'est
avéré enrichissant.

C'est très riche.

En tout cas,
est-ce qu'on est

prêts à faire
le doigt de coaching

maintenant ?
Yes.

Mais allons-y,
le doigt

de coaching, ladies
and gentlemen.

Let's go.

Laurent,
sur une échelle de 0

à 10, 10 étant,
c'est le maximum.

Quel est ton niveau
de bonheur

aujourd'hui ?
Neuf.

Pour quelles raisons
on est à neuf

aujourd'hui ?

Parce que je suis
aligné entre qui je

suis, mes valeurs
et ce que je fais.

Et donc, finalement,
pour avoir un 10

sur 10, il faudrait
quoi pour le

petit plus ?

Quelque part,
le 10 sur 10,

c'est réservé
aux sages que je ne

suis pas,
à savoir des gens

qui ont lâché prise
sur beaucoup

de choses,
ce qui n'est pas

encore mon cas.

J'avance
sur un chemin

vers la sagesse,
mais c'est le

travail d'une vie.

Quel est ton plus
grand regret,

ce jour ?

À la fois,
je suis capable

de citer des choses
qui sont liées à mon

passé, et notamment
mes erreurs

d'orientation.

Et en même temps,
il ne faut surtout

pas que je
les regrette.

Pourquoi ?

Parce que ces
erreurs passées

font de moi ce que
je suis aujourd'hui.

Et je pense que dans
la vie, il ne sert

à rien de se
lamenter

sur des choses
qui auraient pu se

passer autrement,
parce qu'en fait,

c'est se priver à ce
moment-là de ce

qui nous a permis
d'apprendre

et d'évoluer.

On crée à partir
d'œuvres qui

existent déjà.

Qui t'a inspiré
dans ton style,

dans tes idées,
dans la

structuration
de ton écriture ?

Beaucoup de gens
m'ont inspiré.

En tout cas
sur le fond, moi,

j'ai été très
inspiré par des gens

comme Gregory
Bateson,

comme Milton
Erickson,

comme Robert Diels,
comme Joseph

Campbell Beaucoup
de gens qui m'ont

nourri
intellectuellement

et culturellement
et qui m'ont donné

envie, je pense,
à un moment donné,

d'écrire à mon tour,
notamment pour

rendre plus
accessible certains

de leurs
propres écrives.

Ta plus grande
fierté, ta plus

grande réussite ?

Les relations que je
peux avoir avec

des gens
et aussi l'évolution

de mes relations.

Quand j'étais jeune,
j'étais tellement

peureux que ça me
rendait presque

misanthrope.

Je n'aimais pas
les gens quand

j'étais gamin, quand
j'étais adolescent.

Et aujourd'hui,
j'aime les gens

à tel point que je
suis capable d'aimer

des gens,
même s'ils sont

désagréables avec
moi,

parce que j'arrive
à comprendre ce

qu'il y a derrière
et ce qui les pousse

à se comporter
ainsi.

Ça, c'est une grande
satisfaction

dans la vie.

C'est Ça,
c'est énorme d'avoir

cette maturité,
cette prise

de recul.

Ce que tu
détestes le plus ?

Ce que je déteste
le plus,

la mauvaise foi.

Ton plus
grand projet.

Mon plus grand
projet, je caresse

l'idée de créer
un jour une pièce

de théâtre.

Pour mettre en scène
un livre

existant déjà ?

Non, j'aime
la nouveauté.

Un don de la nature
que tu aimerais

avoir ?

Voler comme
les oiseaux.

Si on complétait ces
phrases,

ça donnerait quoi ?
La vie, c'est...

La vie, c'est une
très belle aventure.

Les gens sont...

Les gens sont bons
et parfois,

ils l'ignorent
eux-mêmes.

Le bonheur, c'est...

Être et faire.

S'il y avait
une perfection,

ce serait quoi ?

Ce serait la paix
dans le monde.

Je suis...

Je suis quelqu'un
de sincère.

T'aurais pu dire
également: Je suis

l'auteur d'un monde
presque parfait.

On t'embrasse,
on te remercie

mille fois, Lorànt.
Merci Franck.

À bientôt.
À bientôt.