L’instruction individuelle reprendra bientôt à l’Armée canadienne. Nous sommes en compagnie du colonel Cayle Oberwarth, commandant du Centre d’instruction au combat et responsable de l’instruction individuelle de l’Armée, qui nous explique comment cela se passera.
Le balado de l’Armée canadienne s’adresse aux soldats de l’Armée canadienne et traite de sujets qui les concernent. Les soldats constituent notre public cible principal, mais les sujets abordés pourraient s’avérer pertinents pour toute personne qui appuie nos soldats ou qui s’intéresse aux enjeux militaires canadiens.
[Musique commence]
Colonel Cayle Oberwarth : On a des étapes qui sont en place et des mesures en place pour assurer que nos étudiants sont sains et saufs, mais aussi pour assurer que la communauté soit saine et sauve.
Lieutenant Adam Orton : Ici, lieutenant Adam Orton, pour Le balado de l'Armée canadienne. Aujourd'hui, on va parler de la reprise de l'instruction individuelle. L'instruction individuelle permet aux soldats d'acquérir des compétences particulières de leur groupe professionnel. Donc, si on pense aux artilleurs, aux équipages blindés, aux fantassins, y ont toute leur cours spécialisé pour chacun de leur groupe. Conformément aux directives diffusées par le chef d'état-major de la défense dans le cadre de la lutte contre la pandémie de COVID-19. Toute l'instruction non essentielle a été interrompue. Nous rejoignant de Gagetown le colonel Cayle Oberwarth, commandant du Centre d'instruction au combat et responsable de l'instruction individuelle de l'Armée, va nous expliquer comment on va procéder au redémarrage de l'instruction individuelle. Bonjour Monsieur.
Colonel Cayle Oberwarth : Bonjour Adam.
Lieutenant Adam Orton : Donc on va commencer un petit peu avant qu’on rentre dans l'instruction individuelle, on a beaucoup de commentaires des gens qui écoutent le Balado et veulent en savoir un peu plus à propos des gens qu’on parle avec. Donc parlez-nous un petit peu de qui vous êtes.
Colonel Cayle Oberwarth : Comme vous l'avez déjà mentionné, je suis le colonel Cayle Oberwarth. Je suis le commandant d'une formation ici dans l'Armée canadienne. La formation s'appelle le Centre de l'instruction au combat. Je me suis joint au Forces en 1994 et je suis un fantassin. Pendant les dernières quelques années, j'ai eu l'occasion de participer à plusieurs déploiements, surtout en Bosnie, en Afghanistan et en Ethiopie puis en Érythrée, et plus récemment au Congo. Pendant mes années comme un jeune officier, j'ai eu l'occasion aussi de fournir de l'instruction ici à Gagetown au Centre d'instruction au combat, surtout à l'école d'infanterie. Aussi, j'ai eu l'occasion, comme commandant, comme commandant de l'école d'infanterie. Et présentement, je suis le commandant de la formation responsable pour l'entraînement individuel, alors c'est ma carrière en quelques secondes.
Lieutenant Adam Orton : C'est un bon début pour nous embarquer dans le sujet. Donc on est ici pour discuter, qui est l'instruction individuelle. Une question qui est importante pour les soldats est, quand est-ce que les stagiaires, puis les candidats, vont retourner aux diverses unités du centre d'instruction au combat?
Colonel Cayle Oberwarth : Alors, je suis tellement content de vous dire qu' on a des soldats qui ont déjà commencé à revenir à nos écoles pour recommencer la formation. Quand on avait besoin de faire une pause dans la formation aux fins de mois de mars, on avait environ 1800 étudiants parmi nous à travers nos écoles dans deux provinces différentes. Alors ce qu'on va faire pendant le restant de l'été, c'est en 10 tranches différentes, on va faire revenir environ 1400 étudiants pour recommencer leur formation s'ils avaient une pause. Et dans quelques cas, on va commencer de nouvelles formations pour tous ceux qui ont besoin de se former en préparation pour leur métier.
Lieutenant Adam Orton : Donc, il y a déjà des étudiants qui sont en chemin, comme vous dites. Évidemment la manière dont l'Armée a fait son entraînement jusqu'à récemment, les choses ont beaucoup changé en très peu de temps. Donc, dans les trois derniers mois, on a fait notre réponse à l'urgence de COVID-19. Qu'est-ce que le centre d'instruction au combat est en train de faire pour accueillir ces nouveaux candidats?
Colonel Cayle Oberwarth : Pour les derniers quelques mois, malgré le fait qu'on avait du monde qui travaillait de chez eux pour maintenir la sécurité ici dans la province et dans nos communautés, on avait beaucoup de monde qui travaillait pour préparer l'espace pour le retour des étudiants. Alors présentement, nous avons une vidéo qu'on a créée pour YouTube, qui va donner des informations aux étudiants pour les informer comment la réception va se dérouler quand ils arrivent à leur école.
En même temps on a pris ce temps pour préparer l'espace ici aux écoles, à chaque centre d'instruction. On a pris le temps d'assurer qu'on pourrait donner la formation dans une manière où les soldats et les officiers seront sains et saufs. Pour atteindre ces conditions-là, on a vraiment pris le temps de parler avec les membres de nos communautés. En plus, on a parlé avec le premier ministre de la province du Nouveau-Brunswick juste pour assurer qu'il serait à jour avec nos intentions et la manière par laquelle on voulait faire revenir les étudiants. Aussi on avait pris le temps de parler avec nos experts de santé non seulement ici sur la base, mais aussi avec la province. Juste pour nous assurer qu'ils étaient prêts pour le retour de nos étudiants.
En plus, on a décidé que les étudiants reviendraient en 10 tranches séparées. Alors normalement, on est capable ici à Gagetown et à travers la formation du Centre d'instruction au combat, de prendre environ 1000 étudiants par semaine. On a les capacités, on a l'habileté, mais ce qu’on a décidé sous la direction du commandant de l'armée, le chef d'état major, c'était de diviser nos étudiants en 10 tranches différentes pour assurer que le retour était délibéré, que c'était assez lentement et bien phasé pour assurer que si on avait les défis qui nous faisaient face, nous serions capables de gérer la situation avec un groupe assez petit.
Lieutenant Adam Orton : Ce qui en est du vidéo en passant on va s'assurer de mettre le vidéo YouTube dans les notes de l'émission, donc vous allez pouvoir visionner ça. Le chef d'état-major est sorti puis il a dit : “Il est temps de recommencer l'instruction individuelle”. Pourquoi est-ce que c'est important pour l'Armée canadienne d'embarquer dans ça aussitôt que possible?
Colonel Cayle Oberwarth : La formation, comme je le dis fréquemment ici, à travers toutes nos unités, avec tous nos commandants. La formation individuelle est la base de nos préparations pour tous les besoins de nos forces. Alors, avant d'être capable de travailler comme membre d’une équipe pour atteindre les objectifs de nos commandants, on a vraiment besoin d'assurer que nous avons les habiletés personnelles pour être membre de cette équipe. Alors l'entraînement, la formation qu’on donne ici au Centre d'instruction au combat, c'est d'assurer que les officiers et les soldats ont les habiletés pour devenir des membres productifs de ces équipes-là. Alors pour assurer qu'on est capable de répondre à des opérations internationales ou à des menaces internationales, des menaces domestiques. On a vraiment besoin d'assurer que nos étudiants ont les habiletés individuelles pour ce qu'ils peuvent devenir des membres capables de leur équipe.
Lieutenant Adam Orton : Donc, on a parlé un peu des changements qui arrivent au cours des écoles parce qu'au travail des derniers trois mois, il y a eu beaucoup de changements à cause de COVID-19. Puis on voit que dans des situations où ce que il y a des problèmes à résoudre, on voit que c'est là où ce que les innovations sortent vraiment. Qu'est-ce qui est en train de sortir sur le côté du Centre d'instruction, au combat en termes d'innovations?
Colonel Cayle Oberwarth : Ce n'est pas seulement au centre d'instruction au combat, mais surtout à travers toute l'armée. Je pense que le commandant de l’armée, c'est vraiment une qualité militaire où on regarde non seulement les défis, mais vraiment, qu'est-ce qu'on peut générer comme une opportunité de chaque défis. Alors c'est vrai, l'innovation, c'est vraiment le produit de cet espace. Par exemple, votre émission est née de cette période d'innovation, d'opportunités. Chaque école aussi est en train d'innover. Et c'est vrai que pour tout le monde qui ont déjà eu l'occasion de visiter les écoles, de participer à un cours à nos écoles, vous allez voir que les écoles sont un peu différentes.
Surtout on a pris le temps, c’est vrai qu'on a pris le temps aussi pendant cette période de pause, de maintenir un niveau de contact avec nos soldats. Alors on avait des soldats qui étaient ici à nos écoles, autant qu'on en a pris la pause et on a vraiment pris le temps d'innover avec eux. Je sais qu'il y a des portions des cours qui sont données chaque jour, des engagements qui sont faits avec les étudiants, les jeunes officiers, des jeunes soldats chaque jour, par les instructeurs qui sont restés ici au temps où les jeunes soldats et officiers sont retournés chez eux. Alors, on a continué d'utiliser les outils qu'on avait disponibles, surtout des outils sur des ordinateurs de communication. C'est vraiment une espace où on n'avait pas vraiment un grand pied à terre où présentement on a vraiment pris cette opportunité de les utiliser pour maintenir un niveau de contact, mais aussi de continuer à maintenir ce niveau d'éducation de formation pour nos jeunes soldats. Absolument, l'innovation est importante pour nous.
Lieutenant Adam Orton : En parlant d'entraînement puis une des questions qu’on voit probablement le plus souvent c'est quels cours feront partie de la première tranche de la reprise d'instruction pour le Centre d'instruction au combat?
Colonel Cayle Oberwarth : On va voir des différences entre les divisions parce que chaque division va reprendre les cours d'une manière un peu différente. Mais à notre niveau ici, au niveau national, la première chose qu'on veut vraiment mettre l'accent sur l'entraînement de tous ceux qui n'ont pas encore obtenu leur niveau, leur point de fonction. Alors on veut vraiment s'assurer que tous les soldats qui n'ont pas encore obtenu leur qualification de leur métier, ont l'occasion de reprendre la formation pendant l'été. L'accent, c'est sur eux pendant l'été. Quand on fait la transition à l'automne, on veut mettre l'accent sur la formation pour les leaders. Et à ce temps là, c'est là où on va vraiment prendre le temps de donner la formation aux corporaux qui ont besoin de recevoir leurs cours de chef. Mais en fait, on a environ présentement 27 cours de chef qu'on veut donner à travers le restant de l'année, commençant dans le mois de septembre. Alors, c'est quelque chose qu'on a vraiment besoin d'attaquer.
Lieutenant Adam Orton : Oui certainement. Quelle procédure en ce moment, tu sais, en revenant un petit peu plus au début où est-ce qu'on parlait des mesures de santé publique qu'on est en train de mettre en place. Qu'est-ce que vous avez comme plan au cas où un militaire peut avoir un résultat positif ou serait à risque d’un résultat positif lors du dépistage de la COVID-19 à son arrivée au centre d'instruction au combat ou pendant leurs cours mêmes?
Colonel Cayle Oberwarth : Pendant les derniers quelques mois, le quartier général ici au Centre d'instruction au combat a vraiment pris le temps d'établir des protocoles. Non seulement pour la formation, mais vraiment, pour l'armée et tous ceux qui vont faire leur retour à l'entraînement ici pendant l'été. À travers la coordination avec la province, avec les médicaux ici sur la base, et avec la province aussi et à travers nos propres chaînes de commande avec le commandant de l'armée puis les équipes ici à travers l'armée. On a établi des protocoles pour assurer que les retours de nos étudiants soient faits d'une manière bien disciplinée, bien planifiée et bien définie. Alors tout ça pour dire que, par exemple, quand nos étudiants arrivent, quand ils vont arriver ici chez nous dans les prochains quelques jours, ils seront reçus ici par leurs instructeurs et seront placés dans des chambres pour 14 jours de quarantaine. Cette période de quarantaine-là, c'est pour assurer que s'ils ont été en contact avec quelqu'un qui avait le COVID, qu'après leurs 14 jours, ils seront capables de recommencer la formation avec leurs équipes sans être une menace à leurs pairs.
Alors, c'est ça l'objectif au début. On a toujours ces quartiers-là qui seront disponibles pendant toute la formation. Juste pour assurer que si, pour une raison ou l'autre, les étudiants après leurs 14 jours de quarantaine, si quelqu'un se présente avec la COVID, nous serons capables de les remettre dans une quarantaine ou dans l'isolation pour protéger le restant de la Force, le restant de notre communauté et la population en général. Alors, on a des étapes qui sont en place et des mesures en place pour assurer que nos étudiants sont sains et saufs, mais aussi pour assurer que la communauté soit saine et sauve aussi. Tout ça a été fourni pour le commandant de l'armée et pour le premier ministre du Nouveau-Brunswick comme une démonstration pour assurer qu'ils étaient au courant de nos désirs. Et dans les deux cas, le commandant de l'Armée et aussi le premier ministre de la province sont bien contents avec les protocoles que nous avons mis en place pour assurer que nos soldats ne seront pas une menace pour la population, ni la population pour nos soldats.
Lieutenant Adam Orton : Puis juste à côté, je veux juste faire mention que pour ceux qui sont pas vraiment dans l'armée ou qui n'ont jamais vécu ça. C'est un bel exemple de la planification d'opérations du côté militaire parce que ça démontre vraiment qu'on donne des considérations à toutes les options potentielles. Puis, même si encore une fois, ceux dans le militaire qui le savent déjà peut-être, les plans c’est jamais parfait puis il y tout le temps des changements qui prennent place. En général, on voit l'importance d'établir un bon plan qu'au moins on a des options déjà en place au cas où il y a une urgence. On peut juste regarder le plan puis on peut exécuter ces options-là comme on veut.
Colonel Cayle Oberwarth : Absolument. Et le terme, qu’on utilise toujours dans l'armée, c'est le ‘mission command’, le commandement de mission. Mais c'est pour ça qu'on fait la formation ici au centre d'instruction au combat. C'est pour assurer que nos jeunes officiers et nos jeunes soldats soient formés d'une manière où ils peuvent recevoir les intentions de leur commandant. Les directions et le plan, toujours avec l'attente que s'il y a quelque chose qui change, ils seront prêts à bouger gauche ou droite pour assurer qu'ils seront capables de vraiment réussir au but établi par la chaîne de commandement. Alors le COVID, malgré le fait que le COVID, nous avons fait face présentement, opérer dans un environnement avec une menace comme ça n'est pas quelque chose qui est nécessairement étrange pour l'armée. On porte des gants, on porte des lunettes balistiques, on porte une protection pour nos corps, on se promène dans des véhicules blindés. La protection, c'est quelque chose qu'on fait et être capable de travailler dans ce type d'environnement, pour nous, ce n'est pas la fin du monde. C'est une menace à laquelle on a besoin de garder l'œil. Mais on a aussi besoin de garder l'œil sur l'ennemi qui est là pour vraiment nous donner de la misère. Alors COVID c'est l'environnement, l'ennemi, c'est où on met l'accent. Alors on a vraiment besoin de gérer l'espace au complet. Et je suis convaincu, avec les leaders que nous avons avec la chaîne de commandement que nous avons, les jeunes, les jeunes sous officiers et soldats que nous avons nous serons dans un bon espace pour réussir dans cet environnement.
Lieutenant Adam Orton : On voit ici qu'il y a un thème aussi, parce que même chose dans épisode un, le commandant dit : “L'ennemi a tout le temps un vote”. Donc c’est tout le temps un point de considération dans nos plans. En parlent un petit peu en revenant sur l'entraînement encore, l’urgence COVID-19 est tombée. Ça a eu un grand effet sur tout le monde. Même chose sur l'entraînement, on voit qu'il y avait des cours qui ont été mis en œuvre, qui ont été interrompus à mi parcours. Aussi, il y a certains cours, surtout pour QEL, où il y a une date d'expiration, donc ça a potentiellement un impact sur certains soldats. Quelle considération est-ce que vous avez fait envers ces problèmes potentiels-là?
Colonel Cayle Oberwarth : Alors absolument le COVID c’est un environnement nouveau pour nous. Et malgré le fait que nous avons un système en place pour assurer que la formation soit suivie de manière spécifique. Comme le commandement de l’armée a dit : “L'ennemi a un vote”. Dans ce cas-ci, la COVID a un vote aussi. Alors le COVID nous a interrompu. Mais ce qu'on va faire cas par cas on veut réexaminer les cours qui sont faits par tout le monde à jour. On sait qu'il y a plusieurs étudiants qui sont en train de compléter leurs cours en modules. Alors si vous avez complété un module et vous avez seulement une année pour compléter les quatre modules pour votre cours, comme les cours des chefs, par exemple, dans ce cas-là, on veut vraiment regarder cas par cas l'impact de COVID sur votre progression. Alors, si vous n'étiez pas capable de compléter votre cours à cause de COVID, absolument, et que vous avez complété deux modules, mais que vous avez besoin de faire la 3e, tu n'es pas capable de le faire cet été. On va regarder ça. Et si, pour une raison ou une autre, tu n'étais pas capable de le faire à travers votre chaîne de commandement, on va trouver le temps pour que vous puissiez reprendre le cours à un temps qui est disponible pour l'individu.
Lieutenant Adam Orton : Oui, c'est très bien. On arrive à la fin de l'émission. Est ce que vous avez d'autres commentaires vous voulez faire qu'on achève ça?
Colonel Cayle Oberwarth : Oui. Les commentaires que j'aimerais partager avec tout le monde, c'est le suivant. Malgré le fait que la formation est arrêtée ici, au centre d’instructions au combat pour les derniers quelques mois. Comme soldat, comme officier, on a toujours besoin de continuer notre propre formation. Des fois, votre formation va inclure la lecture d’un article sur l'ordinateur. Ça peut inclure, écouter une émission sur une vidéo. Ça peut inclure, faire votre entraînement physique personnel. Mais il n'y a aucune soldats dans notre force ou officiers qui, pendant les quelque derniers mois, ne pourraient pas faire une formation d'une manière ou l'autre. Alors, je vous en prie, comme un soldat, soldat à soldat, comme un soldat canadien, surtout un des soldats, un des meilleurs soldats au monde. Je vous en prie, de continuer votre formation malgré le fait que c'est possible que tu n'étais pas ici avec nous, ici, au Centre d'instruction au combat pendant les prochaines quelques semaines, possiblement pendant les prochains quelques mois. Mais c'est la responsabilité de chaque soldat et officier de continuer leur formation chaque jour. Trouvez quelque chose. Apprenez chaque jour, faites votre formation personnelle, assurez vous continuez à maintenir un niveau d'entraînement physique pour ce que vous serez prêts quand en fait l'appel pour recommencer votre formation ou pour une opération.
Lieutenant Adam Orton : Oui, c'est un beau message pour fermer les choses. Merci beaucoup monsieur pour votre temps.
Colonel Cayle Oberwarth : Je vous remercie pour avoir eu l'occasion de parler de votre émission, j'ai hâte de vous suivre dans les mois et les années qui nous suivent.
[Musique Commence]
Lieutenant Adam Orton : Merci beaucoup. Ici le lieutenant Adam Orton pour Le balado de l'Armée canadienne. N'oubliez pas de nous envoyer vos suggestions via l’adresse courriel qui sont dans les notes du Balado. Aussi suivez l'Armée canadienne sur Facebook, Instagram, Twitter, et YouTube. Restez à l'écoute, prenez soin de vous.
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