De l'artillerie à la photographie en passant par stagiaire des Rangers américains, le Cpl Morgan LeBlanc a vécu des moments intéressants en uniforme. Il nous raconte tout.
Le balado de l’Armée canadienne s’adresse aux soldats de l’Armée canadienne et traite de sujets qui les concernent. Les soldats constituent notre public cible principal, mais les sujets abordés pourraient s’avérer pertinents pour toute personne qui appuie nos soldats ou qui s’intéresse aux enjeux militaires canadiens.
[Musique commence]
Caporal Morgan LeBlanc : La raison pour quoi que tu te joins aux Forces initialement, la vision qu'on a, de qu'est ce que notre carrière va ressembler, des fois, ça peut arriver que c’est pas du tout en toute qu’est ce que tu avais même imaginé. Mais ce n'est pas une mauvaise affaire.
Capt Adam Orton : Salut ici, capitaine Adam Orton du Balado de l'Armée canadienne. Aujourd'hui, le sujet de notre balado ça va être un peu différent de d'habitude. Je vais parler avec un de mes amis de bataillon des années passées, puis on va discuter des opportunités d'entraînement, de déploiement et les emplois peut-être un peu différents dans le royaume des armes de combat. Avec moi de Gagetown est le caporal Morgan LeBlanc. Bienvenue au balado!
[Musique termine]
Cpl LeBlanc : Gros merci monsieur, ça fait un gros plaisir d'être ici. Ça fait du bien de parler. un vieux, un vieux frère d’armes de Patricia.
Capt Orton : Oui! Patricia un jour, Patricia toujours comme ils disent.
Cpl LeBlanc : C'est exactement ça, je pense ça se dit en français aussi.
Capt Orton : Oui c’est ça. Donc, parlez nous un petit peu de vous-mêmes.
Cpl LeBlanc : Ben oui, moi j'ai grandi dans le sud-est de la province du Nouveau Brunswick dans un petit village acadien. J'ai 41 ans. Je suis un soldat d'infanterie, par carrière. Je suis un homme marié. J'ai une épouse qui est à mes côtés, qui me supporte toujours sur mes décisions, mes choses tout au long de ma carrière. J'ai deux enfants qui sont des jeunes adultes maintenant. J'ai aussi dernièrement, tout récemment et depuis le mois de mai, devenu un grand parent. On a une petite fille à la maison, alors c'est très spécial. À part ça, oui, c'est pas mal, sauf je dirais en gros.
Capt Orton : Donc nous, on se connaît depuis 2006 où on était à Shilo ensemble.
Cpl LeBlanc : Oui, c'est ça.
Capt Orton : Parlez-nous un petit peu de votre temps dans les armes de combat.
Cpl LeBlanc : Oui, bien sûr. J'ai commencé les forces en 1997 avec la réserve. J'étais un soldat blindé avec le 8th Canadian Hussars Princess Louise’s Régiment qui est un régiment blindé. J'ai commencé là, j'étais un tireur dans les chars d'assaut de cougars. Que maintenant, c'est plus de leur service, mais c'est comme ça que j'ai commencé ma carrière et j'ai tenu de la réserve pour un bon, je dirais, neuf ans. Puis, ensuite en 2006, j'ai décidé que je voulais m’en aller transférer dans la force régulière et, principalement, je voulais être dans l'infanterie. Alors j'ai joint les Princess Patricia's Canadian Light Infantry, le deuxième bataillon à Shilo. Une fois à Shilo, j'ai eu la chance de faire deux missions en Afghanistan en 2006, le battle group 306 que j'ai été là comme un remplaçant à mi-chemin. Puis ensuite j'étais le prochain tour dans la Task Force 108 avec la compagnie Charlie du deuxième bataillon. Puis après ça, une fois revenu, à peu près un an après en 2009, j'ai été sur mon cours de Rangers de Américan. Puis ç'a été une belle expérience. Après ça, en 2010, j'ai été posté à Gagetown. J'ai été pas mal ici depuis. Depuis deux ans, je suis devenu un des photographes à l'École d'infanterie. So, je dirais, ça en gros ma carrière d'un bout à l’autre militaire.
Capt Orton : C'est pas que l'histoire. C’est pas mal un parcours complexe on dirait.
Cpl LeBlanc : D'habitude le monde va de l'infanterie à blindé.
Capt Orton : Faire changement un petit peu.
Cpl LeBlanc : C'est ça.
Capt Orton : Donc parlez-nous un peu de votre déploiement. Comment est-ce que vous êtes arrivé pour aller en Afghanistan la première fois?
Cpl LeBlanc : La première fois, c'est ça j'avais, on est arrivé en 2006 quand la compagnie Alfa prenait la porte pour aller s’en aller en Afghanistan. Nous autres, on arrivait dans notre cours de je pense que ça s'appelait le PP1, je pense-là, le cours de battle school?
Capt Orton : Oui c’est ça.
Cpl LeBlanc : So, nous-autres on est arrivé dans le PP1, on arrivait là à la compagnie Charlie et la compagnie Alfa prenait la porte en arrivant. Et puis, on est tout de suite devenu la compagnie de genre de réserve. Si jamais qui aurait eu besoin de remplacer, d'envoyer des remplaçants pour la campagne Alfa. So, ils nous ont essayé de nous qualifier tout ce qu’ils pouvaient. Tous les véhicules de la compound, tous les cours qu'ils étaient capables de nous donner, beaucoup de champs de tir. Juste pour qu'on soit prêt en cas où que si jamais qu’il y a quelque qui avait besoin de remplacer, on était après. Alors moi, ça a donné au mois de décembre, j'ai été comme un remplaçant pour aller avec la campagne Alfa.
Ça a été genre une expérience jusqu'à temps que je m'installe avec la compagnie était là parce que je ne les avais jamais rencontrés, je ne les connaissais pas, j'ai jamais vu, tu sais t’as toujours la question au choix, tu vas-tu être bien reçu, ça va-tu bien aller? Moi, je venais d'aller à batailler. Je ne connais personne, je ne connais pas grand chose, mais tu sais tu travailles le plus dur que je pouvais, puis tu sais, ils m'ont reçu avec les bras ouverts, puis tu es capable de m’assimiler avec ceux sans trop de misère. Je pense que quand l’entraînement de base est solide, c’est facile de s'ajuster de n’importe où ce que tu es tu sais.
Capt Orton: Oui, ce n'est pas facile de s'intégrer non plus, tu sais, ah un autre nouveau. Tandis que si tu as fait tout ton travail avec eux en préparation pour ton déploiement. Là, tu arrives, puis vous êtes ensemble du début, c’est plus facile.
Cpl LeBlanc : Bien c’est ça, tu sais comme tout le monde se connaît, on est quasiment de la famille par ce temps-là, on connaît tous nos secrets, on est rendu la famille tu sais là. Mais ce qui arrive là c’est, tu connais pas, c’est-tu quelque chose que, c’est dure a dire, mais je dois dire que le 2e Bataillon, c'est pas mal le niveau de professionnel, puis la manière que les gens sont. Parce que c'est une place qui est tellement, t’as vraiment rien à faire. Ça aide que le monde se tient proche ensemble tu sais. Tu ne peux pas disparaître en ville comme que tu serais à Edmonton ou quelque part, so le monde se force à se tenir ensemble, puis faire les choses ensemble, ça fait une unité vraiment proche, vraiment forte. Puis ça tu vois vraiment le bénéfice d'aider tout le monde, tu sais.
Capt Orton : C’est un bon point, moi j’appelle tout le temps le deuxième bataillon pour ceux qui ne savent pas, le deuxième bataillon de PPCLI se retrouve au Manitoba. Même pas proche d'une ville majeure, pis tu est pas mal au milieu de nulle part et tu est juste le bataillon oublié. Ça fait que très petite communauté. Puis, peu importe où ce que tu vas en-dedans d'une demi heure de route, ou même une heure de route, probablement tu vas te retrouver avec quelqu’un du bataillon là en quelque part.
Cpl LeBlanc : C'est ça, tu ne peux pas te cacher, c'est impossible de se cacher là.
Capt Orton : C’est ça, sauf que tout le bataillon est caché.
Cpl LeBlanc : Oui, exactement, oui.
Capt Orton : Donc, vous avez fait votre déploiement, puis un autre à la suite avec la compagnie Charlie. Les deux ont été dans la même compagnie pour celui-là. Puis et après ça, vous êtes partis en entraînement sur un cours de Rangers. Parlez-nous un peu de qu'est ce que c'était?
Cpl LeBlanc : Ouais, le cours de US Army Rangers, c’est pas mal un cours similaire à je dirais le cours d'officier de peloton des montées où c’est quasiment tout du patrouillage, et tu fais des raids et des embuscades. C'est pas mal ça en gros le cours so. C’est divisé en quatre phases. La première phase qui est la semaine d'évaluation, où ce que tu fais les tests de conditionnement physique, des tests de phobies de hauteurs et de l'eau, tu fais la navigation et toutes sortes d'obstacles et des choses de même. Une fois que tu passes ça ensuite tu fais la phase de section au niveau de section et c’est toute genre des tactiques de patrouillage, puis des raids et ambush. Et après ça, tu vas au prochain phase qui est, la phase de montagne qui est à Dahlonega. C’est où ce que la chaîne des Appalaches commence en Georgia. Ça, c'était tout au niveau de peloton. Et ensuite, la dernière phase, c'est la phase qui est la swamp phase qui est en Floride, que c’est aussi au niveau de peloton, mais t’es dans les marais, puis t’es dans les bateaux d'assaut. Puis ça a vraiment été une variété de tout d'un bout à l'autre. Oui.
Capt Orton : Vraiment les meilleurs terrains pour s'exercer dedans.
Cpl LeBlanc : Ah, exactement, tu sais si tu viens, c'est vraiment, puis on dirait plus que chaque phase, juste le terrain même est physiquement stressant juste parce que le niveau de force qu'il faut exercer. C’est un bon ‘gut check’. C’est un cours qui est bien organisé. Je pense que ça fait depuis les 1960 qu’ils font ce cours-là. Mais c’est bien organisé de la façon que même pour les évaluations, j'ai trouvé que c'était unique. Lorsque tu fais une évaluation, tu es évalué sur une mission, ils te disent pas si t’as passé ou non. Ils te disent les points forts et les points à améliorer. Mais tu sais jusqu'à la fin de chaque phase si tu passes ou s'il faut que tu recycles au début. Je dirais que ça te tient motivé et toujours en edge au bout de la phase, parce que tu as aucune idée si tu vas y aller ou pas. Tu dois toujours donner ton 100% parce qu’il y bien des fois ça arrive que si tu sais si t’as passé, peut-être des fois on peut avoir tendance à commencer à relaxer et puis dire, moi, j'ai passé je n’ai pas besoin de me donner à 100%. Mais si tu ne sais pas si t'as pas le choix de donner 100% jusqu'à la fin. So, j'ai trouvé que c'était unique la manière qu'ils font ça fait une bonne environment, ca fait plus stressant aussi, mais je trouve que c'est efficace.
Capt Orton : Oui, ça c'est un bon point aussi et surtout quand on travaille en équipe, puis il faut supporter, en entraînement, nos coéquipiers, tu sais. Admettons que t’as passé ton tour, puis là, peut-être, tu te relaxes, à la place de donner 100 pourcent, tu donnes 70 pourcent parce que t’essaies de te garder. Mais là, ton ami est là, puis là c'est à son tour, puis là tu donnes un petit peu moins, mais si tu le sais pas bien c’est toujours tu te forces, puis tu donnes ton meilleur.
Cpl LeBlanc : Ben oui, exactement, puis j’aimais ça aussi, tu sais jamais quand que ça va être ton tour d'être évaluer. Puis la manière dont ça marchait, t’avais trois phases de chaque évaluation de la mission. T'avais la phase de planification où ce que tu fais tes procédures de bataille, et t’étais évalué jusqu'au temps que tu arrives au rendez-vous initial le ORV. De là, on faisait un ‘halt’, et ils changeaient toutes les positions de leadership. N’importe où, si tu étais commandant de peloton, tu t’assignais là. Tout le monde changeait. Et de là, tu faisais la mission du rendez-vous initial jusqu’à rendez-vous de objectif, le ORV, puis de là, ils changeaient tout le leadership à nouveau, puis tu faisais la mission, l’exécution de la mission la ‘raid’ ou l'embuscade. Et une fois rendu, à ta patrouille de base, à la fin de la mission. Là, tu faisais un ‘debrief’ et là ils changeaient les positions à nouveau. So, tu savais jamais quand t’allais être dans le siège chaud je sais pas si on dit ça : Dans le “hot seat”. So tu sais jamais, so fallait toujours tu sois alerte de savoir quand, si t’as eu une mauvaise journée, puis t’es à moitié endormi, tu te dis ok, t’es l’adjudant de peloton dans cinq minutes, puis t’as aucune idée qu’est-ce qui se passe, ça va aller mal. So, ça te forçait à toujours être alerte, à savoir tout ce qui se passait. So, tu pouvais jamais juste éteindre ton cerveau. À un moment donné, tu viens d’embarquer dans le jeu, mais c’est quelque chose, oui.
Capt Orton : Tout ça, ça semble incroyablement stressant. Pourquoi est-ce que vous pensez que c'est important qu'on soit stressé lors de notre entraînement?
Cpl LeBlanc : Je dirais que ça t’habitue à être beaucoup plus résilient. Ça te permet d'évoluer comme soldat. C’est en faisant des choses qui sont stressantes, qu’on évolue. Je dirais si on fait tous la même routine toujours, puis on fait jamais des choses qui nous stressent, mais on ne va jamais grandir. Et puis je dirais que, dans notre environnement, le plan A ne marche jamais. C'est toujours le plan B, plan C, plan D. Ça te permet d'être flexible, et puis d'être capable d'adapter n'importe quelle situation, puis de le prendre avec une attitude positive. Je dirais c’est pour ça une des grosses raisons, ça te maintient flexible, ça maintient que des temps durs ça te dérange pas parce que tu es habitué. Je ne dirais pas que c'est bon pour la santé de faire ça 24 heures sur 24 tous les jours de l'année. Mais de faire des ‘sprints’ où ce que tu vas à un moment, c'est des gros défis, ensuite tu prends des moments à relaxer le corps et ensuite y aller à nouveau. Mais tu fais des hauts puis des bas comme un battement de cœur, mais juste toujours aller en ligne droite ou une ligne en montant à 100 mille à l’heure, c’est juste de prendre ça par des ‘chunks’ là tu sais.
Capt Orton : En parlant de ça, suite à votre entraînement dans le cours de Rangers, vous êtes retourné au bataillon, vous avez fait des affaires. Puis après ça, vous avez déménagé à Gagetown. Qu'est ce que vous faites-là maintenant?
Cpl LeBlanc : À Gagetown, maintenant, je suis, ça fait plus de deux ans que je suis une des photographes à l'École, on supporte les cours comme ça, puis on documente ce qui se passe ici à l'École. C'est quelque chose on est très occupé, il y a beaucoup de cours qui se passent à l'École. Alors ça nous tient vraiment occupé, j'aime beaucoup ça. Avant ça à l'École, j’ai eu une variété de positions, de travailler dans les voûtes d’armes, j'étais ‘storeman’ sur les cours, j'étais chauffeur pour les cours. C’était tout en support des cours. C'est quelque chose c’est comme un différent aspect de notre métier, mais c'est quand, je dirais c’est quand même important. Puis, c'est comme intéressant de voir toutes les différentes positions que ça prend pour faire la grosse machine, fonctionner.
Capt Orton : Oui c’est ça. Donc, pourquoi est-ce que vous avez changé un petit peu la marche à suivre, si on veut? Qu’est-ce que vous apportez à transférer d’un fantassin à peut-être un rôle un peu plus de soutien.
Cpl LeBlanc : Dans le temps, j'avais besoin de supporter ma famille plus que qu’est-ce que je faisais, il y avait des raisons personnelles puis ça. So, j’ai fallu demander pour un rôle moins du bout de la baïonnette, on dirait. J'ai fait ma demande, à cause qu’il y avait une opportunité de venir à Gagetown. Je l'ai pris pour ça. Et puis, tu sais, ça ne se fait pas du jour au lendemain, ça c'est sûr. Mais il faut avoir de la passion où ce que le système c’est donné puis c’est ‘bearing’. Mais si tu travailles dur, puis tu donnes ton 100 pourcent toujours, la chaîne de commandement va être beaucoup plus flexible à vouloir t’aider à cause que toi tu demandes l’aide à eux.
Capt Orton : Vous êtes toujours, j’ai fait mention tantôt que vous êtes dans un rôle de soutien, mais en vérité, vous êtes toujours un fantassin. Pourquoi est-ce que vous n'avez pas fait le transfert à l'extérieur de votre métier pour prendre un autre métier?
Cpl LeBlanc : Oui, j'ai pensé souvent à ça tu sais, puis c’est encore dans le derrière de ma tête, comme par exemple d'aller en technicien en imagerie. Puis faire ce métier comme le faire officiellement. Mais je dirais tout de suite que mon unité me supporte vraiment bien. Qu’est-ce que je fais, ils sont vraiment heureux avec les produits que j’offre pour eux. Et je dirais aussi que parce que je connais le langage des fantassins, parce que j'ai passé à travers beaucoup des choses que les mondes sur les cours ont passé à travers, ça m'aide à vraiment essayer de capturer qu'est-ce que l’essence d’être un fantassin. Puis le fait que je connaisse les drills d’armes, so là je sais où c’est me mettre. Je sais pourquoi une personne crie une telle commande, je sais qu’est-ce qui vient après so, je suis capable de me mettre dans une position qui va donner la photo ou l’image qu’on cherche. Je dirais, si je m’en vais comme technicien en imagerie, puis ils vont me mettre dans la marine sur un bateau, c’est sûr que je vais apprendre, mais je n’aurai pas le même niveau de connaissances que j’ai tout de suite à où ce que je suis à l’École d’infanterie. Mais c’est toujours derrière ma tête, oui.
Capt Orton : Vous avez vraiment un bon point dans le terme que, tu sais, on a toutes ces expériences là on arrière nous-autres, puis peu importe la direction dans laquelle on se trouve, ces expériences-là servent à nous aider dans ces domaines-là où qu’on se trouve maintenant, même si c'est un peu différent ou même pas mal différent, ça revient, qu'on utilise toutes ses aptitudes-là même, tu sais, Je pense à comme quand j'étais jeune soldat-là il y a des aptitudes que j'ai apprises ou que quelqu'un m'a instruit, puis je les applique encore à ce jour, dans une domaine plus ou moins différent.
Cpl LeBlanc : Oui, oui, exactement. On dirait que la raison à cause que tu joins les forces initialement, et la vision qu’on a de qu'est-ce que notre carrière va ressembler une fois rendu là, on dirait qu’il y a des fois il y a des choses qui font que ta carrière va changer. Et puis, des fois, ça peut arriver que ce soit pas du tout en tout qu'est ce que tu avais même imaginé. Mais ce n'est pas une mauvaise affaire. Comme moi-même, je ne voudrais changer rien que j'ai fait. Et puis c’est juste il faut avoir une attitude ouverte et de réaliser que toutes les étapes que tu fais, ça va t’amener à quelque chose de ta carrière, même si c'est pour ce que tu pensais que ça allait être au début. Toutes les expériences que tu as acquises au fur et à mesure vont servir à quelque chose. C'est bon, il faut avoir une attitude ouverte, je pense, parce que tout le monde est différent, les situations sont toutes uniques pour chaque personne.
Capt Orton : Oui, je suis entièrement d'accord. Ça c'est une vraiment bonne note pour terminer ça. Est-ce que vous avez d’autres points que vous voulez ajouter avec qu’on termine?
Cpl LeBlanc : Je ne dirais pas grande chose, je dirais juste, j’ai dis ça un petit peu au début, juste avoir la patience quand on fait une demande de changer quelque chose. Juste être patient. Ça n'arrive pas du jour au lendemain. Mais juste tenir dessus, travaille toujours plus dur que tu est ‘expecté’ de travailler. Et puis, quand tu fais ça, la chaîne de commandement sera toujours prête à t’appuyer deux fois plus, que si tu fais juste le standard ou le minimum, so donne toujours plus de ce que tu est supposé donner, et tu auras toujours du monde pour t’aider quand t’as de besoin.
Capt Orton : Bien, ça c'est un balado un petit peu différent que d'habitude parce que c’est vraiment, tu sais, dans ton cas, vraiment t’as parlé des affaires vraiment personnelles que, généralement, peut-être on n'irait pas chercher des autres personnes, donc j'apprécie vraiment que tu aies pris le temps de te rattraper avec moi, mais aussi, tu sais, pour parler, une peu de ton histoire peut-être un peu plus en profondeur qu’on fait d'habitude. Donc merci vraiment pour avoir pris le temps.
Cpl LeBlanc : Ça m'a fait vraiment plaisir monsieur. Je trouve que c’est c'est un honneur d'être demandé de faire quelque chose comme ça ici parce que je pense que n'importe qui qui est demandé de venir parler avec vous autres sur la balado ici, c'est quelque chose qui en vaut vraiment la peine.
[Musique commence]
Capt Orton : Bien merci beaucoup, c'est vraiment en honneur de t'avoir. Donc ça c'était caporal Morgan LeBlanc qui travaille en ce moment dans l'École de l'infanterie. Moi je suis capitaine Adam Orton du Balado de l'Armée canadienne.
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[Musique termine]