L’économie sociale en Outaouais et dans les Laurentides, une force de développement territorial.

Chez les Simone est un tiers-lieu en économie sociale qui représente un espace inclusif pour célébrer le monde féminin. Stéfanny St-Laurent et Noémie Ouellet deux des trois membres fondatrices présentent leur organisation dans cet épisode. (https://sites.google.com/chezlessimone.com/info/accueil)

What is L’économie sociale en Outaouais et dans les Laurentides, une force de développement territorial.?

Cette série de baladodiffusion s’intéresse à des entreprises d’économie sociale de l’Outaouais et les Laurentides. L’objectif est de donner la parole à ces organisations afin de nous permettre de découvrir leurs activités, leur réalité et les enjeux auxquelles elles font face. Dans le cadre de la série, vous aurez la chance d'entendre le récit de huit entreprises d'économie sociale en plus de celui de la Coopérative de développement régional Outaouais-Laurentides et de la ville de Gatineau.

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Cette série de baladodiffusion s'intéresse à des entreprises d'économie sociale de l'Outaouais et des Laurentides. L'objectif est de donner la parole à ces organisations afin de nous permettre de découvrir leurs activités, leur réalité et les enjeux auxquels elles font face. Cette série s'insère dans le cadre d'un projet de recherche mené par Julie Bérubé et ses collègues Marie-Laure Diot, Guy Chiasson et Thomas Colomba de l'université du Québec en Outaouais, ainsi que Patrick Pilote et Andy Isin du cégep de l'Outaouais.

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Ce projet.

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Qui coule d'un partenariat avec la coopérative de développement régional Outaouais Laurentides.

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Julie: Bonjour, donc aujourd'hui je vais avoir le plaisir de parler avec.

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Julie: Stéphanie Saint-Laurent et Noémie Ouellet des Simones, Bonjour Stéphanie Noémie, merci beaucoup de nous rencontrer.

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Stéphanie: Aujourd'hui, Bonjour Julie, merci, merci de nous recevoir.

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Julie: Stéphanie, est-ce que vous pouvez commencer en nous présentant brièvement votre.

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Stéphanie: Parcours, oui, ça me ferait plaisir. Donc je m'appelle Stéphanie Saint-Laurent, je viens du monde de l'enseignement. Moi j'ai j'ai fait un échange au Brésil, je suis allée, je suis allée habiter au Brésil à l'âge de 17 ans, je suis partie de mon Témiscamingue natal et je pense que cette expérience là.

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Stéphanie: Ben pas, je pense. Je suis certaine que cette expérience là a teinté un petit peu la suite des choses pour moi. Donc je suis tombée en amour avec le processus d'apprendre une langue, d'aller à la rencontre de gens que je connaissais pas, qui étaient différents de moi.

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Stéphanie: Donc après mon échange au Brésil, je suis revenue, j'ai étudié en lettres et langues, j'ai appris l'espagnol, j'ai étudié l'allemand aussi, je suis devenue professeur d'espagnol. J'ai fait mon bac, ma maîtrise, ici à Ottawa et ensuite je suis partie au Mexique pour enseigner, l'anglais langue seconde et ensuite en Caroline du Nord pour enseigner l'espagnol au niveau collégial et universitaire. Donc j'ai enseigné l'espagnol là-bas. Après ça, je suis revenue au Québec.

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Stéphanie: Et j'ai fait mon bac en enseignement. J'ai enseigné l'espagnol au secondaire et j'ai eu beaucoup, beaucoup de plaisir dans l'enseignement. J'étais une prof vraiment comblée.

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Stéphanie: Mais avec les années, j'ai cherché de nouveaux défis. C'est ce qui m'a mené à l'économie sociale et à la valorisation du monde féminin. Donc c'est un petit peu comme ça que je me suis retrouvée cofondatrice de chez les Simones.

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Julie: Merci beaucoup Noémie, est ce que je peux vous poser la même question?

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Noémie: Oui, bien sûr, à chaque fois, je suis toujours heureuse d'entendre le parcours de Steph, donc étudiante à la maîtrise pour ma part en innovation sociale…

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Noémie: …À HEC. Puis avant ça, j'ai fait un baccalauréat en design de produits à l'université Laval. Puis moi, j'ai vraiment fini mon bac avec une espèce de crise existentielle de Oh, j'ai étudié le design de produit, mais je ne souhaite pas mettre des produits sur le marché vraiment au cours du processus de design, tu fais de la recherche, t'identifies des problèmes qui maintiennent problématiques, et cetera.

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Noémie: Mais j'étais tout le temps comme ahh mais le problème c'est plus les comportements humains. Tu sais comment on peut vraiment résoudre ça?

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Noémie: Avec un objet. Puis c'est vraiment ce qui m'a mené à l'innovation sociale. Puis Ben en ce moment à expérimenter chez les Simones.

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Noémie: Puis je suis vraiment heureuse de faire partie de cette belle équipe.

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Stéphanie: Équipe.

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Noémie: L'équipe, puisque nous sommes un trio.

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Noémie: Normalement, Camille aurait été avec nous aujourd'hui, Camille qui est étudiante dans le même programme que moi. Puis elle est vraiment essentielle à notre équipe puisque son sujet de mémoire est sur... J'aurais envie de dire la revalorisation du patrimoine bâti, mais là, steph, elle va vous dire les mots exacts.

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Stéphanie: C'est ça, selon Camille qui a changé sa terminologie à quelques reprises. Elle me dit que c'est, dernièrement, elle appelle ça la requalification immobilière à portée collective. Donc voilà, notre chère Camille n'est pas là aujourd'hui, mais normalement, elle serait là si elle avait pas eu un empêchement.

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Julie: Donc vous êtes donc 3 fondatrices?

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Julie: de l'organisation les Simones. Pouvez-vous nous en parler un peu? Noémie, nous dire c'est quoi les Simones?

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Noémie: Donc Chez les Simones, c'est un tiers lieu qui célèbre les savoirs et les compétences du monde féminin. Puis comment on fait ça? Eh bien, on offre une programmation d'activités multidisciplinaire, que ce soit l'initiation à des cours de vélo de montagne, une programmation pour venir fabriquer soi-même ses cadeaux de Noël avec du tricot, de la couture, etc.

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Noémie: Puis juste pour revenir sur ce qu'est les tiers lieux… Eh bien à l'époque, les tierss lieux qu'on avait, c'était le parvis de l'église. À chaque semaine, on allait à l'église, on écoutait la petite, mais puis après ça, tout le monde dans le village se rassemblait sur le parvis.

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Noémie: À discuter, c'était vraiment le moment où ce qu'on se rassemblait. Mais maintenant, il n'y a plus vraiment de religion, on se rassemble plus, les gens habitent loin…

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Noémie: Comment on fait retourner à cette communauté-là? Comment on fait pour se créer une communauté là? Eh bien nous, c'est ce qu'on souhaite faire.

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Noémie: Puis essentiellement, pour célébrer le monde féminin.

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Julie: Vous nous parlez des Simones, j'ai envie de vous demander pourquoi avoir choisi ce nom-là pour votre organisation?

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Stéphanie: Oui, chez les Simones, je dirais d'abord et avant tout c'est de l'auto-dérision, moi j'adore, j'adore l'auto dérision. Quand on est capable de rire de soi-même déjà là, je trouve que c'est un bon signe, puis c'est attachant. Donc, souvent un prénom féminin mis au pluriel, c'est souvent pour ridiculiser un groupe de femmes, donc on pense aux Germaines, aux Yvettes, aux Karens, donc on rit d'un certain trait de caractère chez les femmes. Puis moi, je trouvais ça drôle qu'on prenne un prénom comme ça au pluriel, pour un petit peu se rassembler sous cette étiquette-là peut-être sourire en coin, mais en même temps.

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Stéphanie: Partenaire fièrement à ce groupe-là. Le prénom Simone, c'est un un prénom qui est très évocateur. Là on pense évidemment à Simone de Beauvoir. Cet été, on a eu des performances extraordinaires de Simone Biles, Simone Veil, qui est peut être plus connue en France qu’au Québec, mais qui a été très importante dans la défense des droits des femmes.

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Stéphanie: Il y a aussi ici au Québec une grande féministe, qui était Simone Monet Chartrand, et finalement, c'est un clin d'œil à ma grand-maman, ma grand-mère Simone Turcotte, qui était une grand maman, on dirait faut toujours que je fasse une petite parenthèse pour parler de mon autre grand-mère qui s'appelait Ella, qui était aussi très formidable, très importante dans…

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Stéphanie: Ma jeunesse, mais ma grand-maman, elle là était plus je dirais maternelle, c'était celle qui nous faisait du sucre à crème, puis qui nous berçait, puis qui nous donnait des câlins, en tout cas, c'était comme quelque chose. Mais ma grand-mère Simone, elle était plus intellectuelle. C'est une grand-maman qui aimait jaser, qui aimait nous apprendre à jouer aux cartes.

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Stéphanie: J'ai 20-25 cousins, donc étaient très impliqués dans la vie de ses petits-enfants. Puis, elle mettait la barre haute pour nous, elle aimait ça nous voir nous dépasser, s'émanciper. Juste pour vous donner un exemple, ma grand-mère Simone avait gardé toutes les lettres que je lui avais écrites quand j'étais partie au Brésil.

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Stéphanie: Donc, à l'époque, en 90-91, on s'écrivait des lettres papier, puis elle avait gardé toutes mes lettres, mais elle les avait rassemblés, puis elle avait écrit une petite note, puis c'était écrit: Thème de mon premier roman, mes 17 ans à Brasilia. Donc ma grand-mère, c'était pas seulement bon, je vais écrire à ma petite fille qui est partie au Brésil, c'était non, non, j'ai un projet pour toi là ma petite fille, là pour plus tard. Tu vas pas juste aller au Brésil, puis rien faire avec ça, tu sais, c'était le genre de grand-maman qui aimait mettre la barre haute. Donc évidemment, les Simones c'est un petit peu un clin d'œil à cette grande maman là qui était vraiment formidable. Puis officiellement notre nom c'est chez les Simones, donc chez pour revenir au lieu au tierss lieux dont Noémie parlait.

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Stéphanie: Donc on veut vraiment créer un espace physique, un.

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Stéphanie: Passe-temps.

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Stéphanie: Mais un espace chaleureux, quand tu sais-je sais, moi j'aime les langues, j'aime étudier les les traductions. Je sais, c'est tellement un un beau mot qu'on a en français qui qui ramène à mon chez-soi, à une invitation, à une certaine forme d'intimité. Donc c'est de là que vient chez les Simone, puis tiers lieux pour un petit peu faire la publicité d'un tiers lieux ici au Québec, qui est un nouveau concept qui est très connu en France, mais qui est tranquillement en train de prendre sa place ici, au Québec aussi.

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Stéphanie: Donc voilà, de là vient chez les Simones, tiers lieu.

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Julie: Vous avez abordé un peu plus tôt Stéphanie, les raisons qui vous ont amenées à créer les Simones, pouvez-vous nous en dire un peu plus?

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Stéphanie: Oui, c'est qu'on a toutes des histoires très personnelles qui viennent un petit peu expliquer comment on s'est rencontrés pour la création des Simones. Moi, je vous dirais que ça viendrait d'un constat où j'ai réalisé que les modèles de leadership masculins étaient très présents, très valorisés, et que les modèles féminins, eux, l'étaient moins. Puis, à un point tel que je trouvais que collectivement, les femmes, on n'était pas conscientes de notre valeur.

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Stéphanie: Puis, on avait très peu d'espace pour justement pratiquer notre leadership, puis devenir meilleur pour pouvoir…

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Stéphanie: Le faire dans différentes sphères de notre vie. Donc l'idée de chez les Simones, pour moi est venue de ce désir-là de valoriser le féminin en nous, je vais juste faire une parenthèse ici…

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Stéphanie: Là, Noémie vous racontait tantôt que notre mission c'est de célébrer le monde féminin, célébrer le monde féminin. L'invitation est lancée à tout le monde, tout le monde peut venir à nos ateliers, on n'est pas là pour fermer la porte au nez à personne, donc tout ça pour dire que tout le monde a du féminin et du masculin en soit, on est des êtres complexes. Mais la partie féminine en nous, souvent on s'en excuse presque.

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Stéphanie: Tu sais, d'être trop sensible, d'avoir trop d'empathie, de vouloir trop s'occuper des autres donc.

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Stéphanie: C'était de vouloir vraiment mettre la lumière sur la valeur des caractéristiques typiquement féminines, qui sont pas assez selon moi là mises en valeur. Donc créer cet espace là pour valoriser le monde féminin, valoriser les modèles de leadership féminin.

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Stéphanie: Puis nous, en fait, c'est ce qu'on fait nous-mêmes là au sein de l'organisation, on pratique notre propre leadership à travers la mise sur pied de cette OBNL là donc c'est un bel espace d'expérimentation pour nous aussi.

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Julie: Noémie, aimeriez-vous ajouter quelques mots quant à la problématique sociale à laquelle les Simones répond ?

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Noémie: Oui, donc pour concevoir la problématique, mais nous on en est venu à relever plusieurs problèmes où ce que les femmes qui ont tellement une espèce de surdose de charge mentale, de solitude, de pression de performance dans les tâches du quotidien, si je peux dire. Donc on est venu à se demander, mais comment qu'on fait pour créer cet espace, ce temps-là, cet espace physique pour qu’elle prenne…

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Noémie: Du temps pour elle ? Puisque les tiers lieux, c'est un espace qui vient après le travail, après la maison. Mais on est une personne à part entière, on a des rêves, on a des passions, mais comment qu'on fait pour cultiver cette personne-là tout au long de notre vie puisqu'on va en vivre des grands changements? Personnellement, les Simones, je le vois tellement dans ma vie, j'ai changé de ville, mais comment je fais me recréer un réseau, comment je fais me recréer des amis, tu sais?

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Noémie: Ben, c'est un lieu qui offre la possibilité de rencontrer du monde à travers des activités, donc voilà.

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Stéphanie: Si vous me permettez de juste ajouter un petit quelque chose aussi, c'est que le tiers lieu…

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Stéphanie: Permet une pause justement de ces étiquettes-là, qu'on porte, soit à la maison ou au travail. Donc, on est tellement mises dans une boîte-là de façon où on est capable d'être prévisible, on sait exactement à quoi s'attendre de nous, que ce soit au travail ou à la maison. Puis en se permettant ce moment-là, dans un tiersce endroit, on peut peut-être renouer avec une identité, une essence chez nous, qui est facilement oubliable.

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Stéphanie: Donc moi, je trouve ça tellement beau, le concept de tiers lieu qui nous donne un nouvel angle sur notre vie, sur notre qui nous sommes finalement.

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Julie: Par curiosité, savez-vous s'il existe d'autres organisations de ce type-là ailleurs au Québec? Parce que ça me semble quand même assez innovant comme type d'organisation. Savez-vous si c'est un modèle qui est fréquent?

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Noémie: Au Québec, on en a repéré quelques-uns, y a tiers lieu Montréal, puis je pense, je m'avance là-dessus. Là, on prévoit aller les rencontrer, les approcher pour savoir comme opérationnellement comment ils fonctionnent, comment ils font pour avoir de l'argent, surtout. Je pense que c'est plus au niveau du militantisme, mais c'est vraiment en France qu’il y en a des milliers, ouais. Mais nous, on serait le premier en Outaouais.

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Julie: Ben félicitations pour ça. Parlant des des bons coups, pouvez-vous nous parler un peu des forces de l'organisation?

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Stéphanie: Oui, absolument, je dirais. La, notre première force là, c'est que comme on dit en anglais, là, « We walk the talk » ou en français, « Les bottines suivent les babines ». C'est-à-dire que ce qu'on veut offrir à travers notre programmation d'activités, qui est un endroit multigénérationnel, multiculturel,

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Stéphanie: non hiérarchique avec une atmosphère invitante, bienveillante, c'est qu'on se l'offre à nous au sein de l'organisation. Donc on a parlé qu'on était 3 co fondatrices. On travaille dans cette philosophie-là.

00:13:13
Stéphanie: Donc c'est pas parce que moi je suis la plus vieille, donc j'ai le dernier mot à dire sur toutes les décisions qu'on prend ou que Noémie a un bac en design, donc c'est elle qui va avoir le mot à dire sur tout ce qui touche le côté design de notre entreprise. On est constamment en train de parler, d'échanger, d'explorer. Puis, c'est ça que je trouve beau parce que quand on arrive à un résultat, c'est plus l'idée de quelqu'un, on n'est pas capable de mettre le nom sur qui…

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Stéphanie: Qui a eu cette idée-là c'est c'est tellement un travail collaboratif. Je pense juste à notre dépliant. On a fait un super beau dépliant, on est vraiment fiers de nous, on ose dire que c'est le plus beau dépliant au monde. Mais bon, on vous laissera juger selon vos goûts à vous. Mais tu sais, on arrive aux dépliants, puis c'est certain que tout le côté esthétique, design, c'est Noémie qui en a mis beaucoup d'heures là-dessus. Mais Camille et moi on a eu aussi notre mot à dire, puis le contenu, puis tout ça.

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Stéphanie: Donc tu sais, de regarder ce dépliant-là, c'est vraiment le travail de nous 3. Donc tout ça pour dire qu’on vit les valeurs qu'on cherche à offrir à travers notre offre d'activité.

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Stéphanie: Ensuite de ça, une autre de nos forces, je pense qu'on est très ambitieuse et en même temps on est très patiente, on est pas pressé, on prend le temps. Puis, c'est vraiment instinctif. Des fois, il y a il y a quelque chose qui se présente, puis c'est comme bon c'est le bon temps. Moi, j'adore Oprah, c'est comme une de mes idoles, puis elle dit « Le succès c'est la préparation qui rencontre l'opportunité », puis ça je pense que ça nous décrit un peu parce qu'on on se prépare, on attend l'opportunité. Puis, quand elle se présente on est prête, mais on n'essaie pas de provoquer les choses, on n'essaie pas de devancer les opportunités donc on est patientes et ambitieuses, donc je pense que ça joue en notre faveur.

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Stéphanie: Puis finalement, notre idée, c'est d'offrir aux femmes un espace pour pratiquer leur leadership féminin. Puis nous, c'est ce qu'on fait au quotidien, on est toujours en train d'essayer d'innover. Comment on fait pour repenser les choses, pour que ce soit à notre façon qu'on soit bien dans ça, que ça reflète nos valeurs ?

00:15:20
Stéphanie: Donc ouais, je dirais que c'est ça fait partie de nos forces.

00:15:24
Julie: Puis.

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Julie: L'accessibilité semble être vraiment au cœur de vos valeurs, justement. Vous auriez quoi à dire à une femme qui sera un peu timide, puis qui hésiterait à franchir la porte pour aller vous rencontrer?

00:15:34
Stéphanie: Ça fait partie de nos défis. Nos défis, c'est qu'on veut être vraiment inclusif. Donc, on a parlé d'une femme timide, nous notre offre, c'est très simple, c'est viens comme tu es, on s'occupe du reste. Puis, on met ça au clair, il n'y a pas de contrat, c'est-à-dire que t'es pas obligé de faire XYZ pour participer à nos activités. Tu veux venir, t'as pas le goût de parler, t'as pas besoin de parler, t'as pas besoin de partager. Tu veux simplement faire une soirée tricot, tu veux tricoter, dire un petit « bonjour » à tout le monde, puis écoutez les conversations autour, c'est parfait.

00:16:03
Stéphanie: Donc on est vraiment dans un accueil bienveillant. Aussi, Noémie a parlé de la pression de performance, on veut prendre une pause de la pression de performance, on n'est pas dans la performance, on est vraiment dans être soi-même. J'ai même une participante qui qui est venue un soir à une activité puis qui m'a dit « Ah tu sais-je pensais que j'allais pas venir parce que je me suis pas lavée les cheveux, puis finalement je me suis rappelée de votre invitation puis c'est viens comme tu es, puis je me suis dit, je vais me faire une queue de cheval puis je vais y aller quand même », c'est exactement ça, viens comme tu es, queue de cheval, tâche de pâte à dent sur ta chemise, je sais pas, n'importe quoi, mais il y a pas de frein à ce que tu viennes…

00:16:41
Stéphanie: …tel que tu es. Donc que ce soit la personne timide, que ce soit la personne… peu importe les défis qu'on peut avoir. Mais ce à quoi je veux revenir aussi, qui est un de nos défis, c'est l'inclusion.

00:16:52
Stéphanie: C'est très important pour nous. On veut offrir un espace inclusif. L'inclusion, c'est un concept assez complexe…

00:17:02
Stéphanie: …Qu'on pense pas maîtriser du jour au lendemain. Mais c'est très important dans le développement de l'organisation. Donc, on veut vraiment que toutes les personnes qui ont envie de célébrer le monde féminin, que notre offre soit accessible, qu'elle soit facile, qu'elle soit disponible.

00:17:19
Stéphanie: Et ça cause plusieurs défis pour s'assurer de d'oublier personne, finalement, dans cette cette offre-là.

00:17:37
Julie: Puis, est-ce qu'il y a d'autres défis auxquels vous faites face?

00:17:40
Noémie: Et bien juste en soit. Présentement, les participantes, ils viennent aux activités, puis ressortent de là. Puis ils sont tellement heureuses, épanouies.

00:17:48
Noémie: Elles ont rencontré des nouvelles personnes, mais on a de la difficulté à se faire connaître. Ça, c'est comme un défi qui nous touche personnellement. Puis sinon, en soi, le gros défi, c'est de faire connaître l'économie sociale puisque, en ce moment, on valorise surtout les modèles traditionnels d'entrepreneur…

00:18:07
Noémie: …Qui ont fait fortune en trempant des cornets dans le chocolat, tu sais. Mais comme on n’en parle pas de renaissance, de la réinsertion sociale des personnes qui sont nouvellement arrivées.

00:18:20
Noémie: Tu sais, il y a tellement d'entreprises ou ce qu'on pourrait célébrer, puis qui méritent d'être célébrées. Donc, il manque d'économie sociale un peu partout.

00:18:27
Julie: Puis, est-ce qu’il y aurait une façon que vous pourriez être accompagné pour faire face à ces défis.

00:18:32
Stéphanie: Moi je dirais que d'emblée on est très bien accompagné. C'est-à-dire que oui, on a un défi de faire connaître l'économie sociale. Par contre, on a été accompagné par la CDR depuis les tout débuts.

00:18:43
Stéphanie: Puis, on s'entend pour dire que si la CDR…

00:18:45
Stéphanie: Si ce n’était pas de la CDR, la Coopérative de développement régional, si elle n'avait pas été là, c'est certain que les Simones n'existeraient pas aujourd'hui. Ils sont des acteurs de changement, ils savent regrouper les entreprises d'économie sociale, moi je les appelle les cupidons d'économie sociale, parce qu'ils sont toujours en train de faire des matchs. Stéphanie, tu devrais parler à une telle de tel organisme, c'est comme un espèce de réseau contact d'économie sociale régionale. Des fois ça marche, des fois ça marche moins bien, mais c'est correct, on va à la date quand même, mais c'est ça.

00:19:21
Stéphanie: Donc la CDR, ils ont un portrait global…

00:19:24
Stéphanie: …De l'économie sociale dans la région. Puis nous, on est tellement occupés dans le développement de notre organisation qu'on peut pas nécessairement déployer beaucoup d'énergie sur tisser des liens avec d'autres entreprises, mais eux, ils sont là pour faire toutes sortes d'événements ou parfois pour nous mettre en contact un à un, donc ils sont vraiment formidables. Donc de ce côté-là, on est très bien accompagné.

00:19:48
Stéphanie: Il y a notre fameuse Camille, on n'arrête pas d'en parler, mais elle est vraiment formidable. Camille, c'est aussi une force qui nous aide dans nos défis, elle fait son mémoire, comme le disait Noémie sur la requalification, non je pense, c'est moi qui l'a dit finalement, la requalification…

00:20:03
Stéphanie: …immobilière à portée collective. Donc tout le concept de tiers-lieu, Camille étudie dans ça et est très branchée sur ce qui se fait au Québec, ce qui se fait ailleurs, et fait beaucoup de recherche. Puis finalement, on a un CA qui, j'ai peut-être pas assez parlé de notre CA qui est pas mal extraordinaire aussi. Dans notre organisation, on a des membres participants qui sont les participants aux activités et on a des membres partenaires, donc des organisations qui partagent nos valeurs.

00:20:30
Stéphanie: Puis, un des membres partenaires qu'on a c'est Agir Outaouais, dont la mission est de défendre collectivement les droits des femmes en Outaouais. Donc évidemment, on a des atomes crochus avec Agir Outaouais.

00:20:41
Stéphanie: Et un des membres de notre CA, c'est une représentante justement d'Agir Outaouais. Donc, on est très bien entouré au niveau réseautage. Donc je dirais qu’on est contente de de l'appui qu'on a.

00:20:56
Julie: Donc vous avez parlé un petit peu de de collaboration, de relation avec d'autres organisations dans la région. Noémie, pouvez-vous nous décrire un peu la nature de ces relations là?

00:21:06
Noémie: Oui. Ben définitivement. Nous, la collaboration, c’est juste ça qu'on fait.

00:21:10
Noémie: On n'est pas là pour faire de la compétition à qui que ce soit. On veut créer le plus de collaboration possible puisqu'il y a tellement de beaux savoirs ici dans la région.

00:21:20
Noémie: Nous, on est situé dans le Rez-de jardin, c'est sur la rue Eddy, puis on partage un énorme local avec Le rack à bécyk, Horticité et puis Biblioutils. Puis, pour vous donner un exemple, on a créé plusieurs ateliers d'initiation à la menuiserie avec Biblioutils, on a créé des bancs, on a créé des tablettes, puis ensuite de ça avec Horticité, on a fait une espèce de programmation pour starter ses semis à l'été. Donc nous, c'est ça on voit, il y a des beaux savoirs par ici. Voulez-vous faire quelque chose avec nous? Puis, on ressort toutes sortes d'idées.

00:21:52
Noémie: Puis sinon, on a une formation sur l'intersectionnalité avec Agir Outaouais, grâce à Ryad…

00:21:59
Noémie: …Et au conseil d'administration. Donc, collaboration.

00:22:03
Julie: Puis, est-ce que ça serait une force pour l'économie sociale en Outaouais d'avoir un espèce de pôle comme ça? Où il y a plusieurs organismes qui sont regroupés au même endroit.

00:22:11
Stéphanie: Ben absolument. Selon moi, c'est un petit peu le concept du tiers lieu aussi, c'est d'avoir un espace qui regroupe différentes organisations qui ont des valeurs semblables. Puis tu sais, on parlait des défis justement de faire connaître l'économie sociale, donc d'avoir un bel espace où il y a une offre de service qui est intéressante, où il y aurait un achalandage qui pourrait justement faire connaître les différents organismes.

00:22:36
Stéphanie: D'ailleurs, c'est ce qu'on voit au Rez-De-Jardin. Je sais pas combien de gens qui viennent pour une des 4 organisations qui sont là, puis qui disent, je connaissais pas telle autre…

00:22:45
Stéphanie: …Organisation, donc on se fait connaître les uns les autres parce que justement on est, on partage cet espace-là commun. Donc oui, tout à fait.

00:22:53
Julie: Alors, vous parlez de collaboration, de regroupement entre les différentes organisations d'économie sociale, on note en Outaouais, puis au Québec, depuis quelques années, une croissance au niveau du mouvement d'économie sociale.

00:23:05
Julie: À quoi serait dû, selon vous, cette croissance là?

00:23:09
Stéphanie: Moi, je trouve que ça donne espoir, cette croissance-là. Ici en Outaouais, il faut pas oublier que Gatineau est la première ville qui s'est dotée d'une politique d'économie sociale, donc on en est très fier. Il y a la CDR dont je parlais, qui est très active, c'est une belle équipe, une belle cohésion à l'intérieur de l'équipe.

00:23:35
Stéphanie: Moi je pense qu'en 2024, on est rendu à un constat que ça peut plus continuer comme ça. Le modèle actuel ne pourra pas continuer, parce que on va frapper un mur, donc l'économie traditionnelle capitaliste qu'on connaît…

00:23:49
Stéphanie: ...N'assurera pas la la survie de… Je veux pas être trop pessimiste, je m'écoute parler, mais bon, disons que c'est pas c'est pas Jojo ce qu'on nous annonce si on reste dans le statu quo. Je pense que l'économie sociale, c'est une façon de remédier à des problèmes de façon collective, de façon démocrate. Puis, c'est un modèle qui interpelle beaucoup les femmes, c'est un modèle de leadership. Nous autres on est dans la valorisation du monde féminin et l'économie sociale donne un espace pour les femmes qui veulent pratiquer leur leadership qui est différent du modèle traditionnel…

00:24:26
Stéphanie: …Capitaliste, qu'on voit souvent. Donc, je pense que l'émancipation des femmes, de revenir en contact avec leur pouvoir d'agir. Je veux dire, les femmes c'est celle qui s'occupent le plus du care, on s'occupe les unes des autres, donc si y en a qui sont bonnes pour voir les besoins qui sont là, c'est évidemment les femmes. Donc je pense qu'elles sont là en premier lieu pour voir les besoins qui existent et ensuite de ça pour passer à l'action, puis faire offrir quelque chose qui va pouvoir répondre à ces besoins-là et voilà. Donc, il y a une alternative qui donne espoir, puis qui donne une façon de passer à l'action, plutôt que de simplement rester là à être découragé puis à se tourner les pouces.

00:25:05
Stéphanie: Mais non, on va passer à l'action, puis on va essayer de changer les choses.

00:25:08
Stéphanie: Donc en gros, je dirais que ce serait ça.

00:25:10
Julie: Parfait. Ben, ça m'amène un peu vers la dernière question d'aujourd'hui. Donc, Noémie, comment entrevoyez-vous l'avenir pour Chez les Simones?

00:25:18
Noémie: Eh bien nous, on rêve grand. Pour faire la petite histoire, Cam et moi, on a rencontré Steph dans le cadre d'un concours en innovation sociale à HEC, puis on devait aider une entrepreneuse d'économie sociale à démarrer son projet. Puis ensuite de ça, l'équipe était sélectionnée, on la shippait à Paris pour aller défendre l'idée. Puis nous, ça n’a pas fini à Paris. Steph Fontaine, on aime ton projet.

00:25:46
Noémie: À Paris, et bien on a eu la chance d'aller visiter la cité audacieuse. C'est vraiment le tiers-lieu féministe de Paris qui regroupe toutes sortes d'organismes qui font reconnaître les droits des femmes. Puis à l'intérieur de ça, il y a autant…

00:26:00
Noémie: …Un café, un espace où que t'es pas nécessairement obligé de consommer pour venir souvent. Ah, j'aimerais aller voir une amie, mais pas rester à l'appartement. Bon, on va aller prendre un café, mais t'es obligé de payer 8 piastres ton café à l'avoine, tu sais?

00:26:14
Noémie: Mais nous, on voudrait avoir un café pour amener un peu d'attraction, que les gens puissent consommer un biscuit, un muffin, peu importe. Mais, ça prend quand même ce lieu-là.

00:26:24
Noémie: Puis nous, on rêve, on rêve d'être comme eux, bref.

00:26:28
Julie: Ben merci beaucoup d'avoir pris le temps de nous parler de votre belle organisation. On va vous souhaiter le meilleur des succès dans l'avenir. Puis bon, on sait où vous trouvez.

00:26:36
Julie: Au rez-de-jardin, si on veut.

00:26:37
Julie: Participer à vos activités. Merci Stéphanie, merci Noémie.

00:26:41
Noémie: Merci Julie.

00:26:42
Stéphanie: Merci Julie.