Signal nocturne

«Regarde, c'est comme une petite fleur japonaise qui n'est pas encore née», dit Léone, deux ans et demie, en pointant une étoile dans un livre pour enfant.

Pour honorer cette phrase et en créer une œuvre théâtrale, l'autrice, comédienne et metteuse en scène Marie Brassard a mis le cap sur le Japon.

Ce soir, le phare de Signal nocturne dérive ainsi lentement vers l’archipel où la floraison des cerisiers est célébrée à chaque printemps. Marie Brassard présente à l'animateur et réalisateur Julien Morissette l’univers de son dernier spectacle, intitulé Violence.

On découvre un extrait de ce projet poétique, où se mêlent performances sur scène, animations en vidéo, musique en direct, jeux de lumières et traitement de la voix. La comédienne Laurence Dauphinais nous propulse dans un monde parallèle en lisant un passage du texte de cette œuvre titanesque, portée en solo par Marie Brassard.

Show Notes

«Regarde, c'est comme une petite fleur japonaise qui n'est pas encore née», dit Léone, deux ans et demie, en pointant une étoile dans un livre pour enfant. 
 
Pour honorer cette phrase et en créer une œuvre théâtrale, l'autrice, comédienne et metteuse en scène Marie Brassard a mis le cap sur le Japon.  
 
Ce soir, le phare de Signal nocturne dérive ainsi lentement vers l’archipel où la floraison des cerisiers est célébrée à chaque printemps. Marie Brassard présente à l'animateur et réalisateur Julien Morissette l’univers de son dernier spectacle, intitulé Violence.  
 
On découvre un extrait de ce projet poétique, où se mêlent performances sur scène, animations en vidéo, musique en direct, jeux de lumières et traitement de la voix. La comédienne Laurence Dauphinais nous propulse dans un monde parallèle en lisant un passage du texte de cette œuvre titanesque, portée en solo par Marie Brassard.  

Creators & Guests

Host
Julien Morissette
Co-fondateur et directeur artistique de Transistor Média, Julien Morissette a réalisé et animé plus de 200 épisodes de balados comme Synthèses, Daniel Bélanger : Rêve encore, Signal nocturne, L'heure de radio McGarrigle et Les amours extraordinaires.

What is Signal nocturne?

Chaque vendredi sur le coup de 22 h 00, Julien Morissette reçoit des artistes de partout au Québec, issus de la littérature, du théâtre, du cinéma et de la création sonore et musicale. Découvrez des entrevues passionnantes, des textes inédits, des performances intimes et des conceptions sonores envoûtantes. Une production de La Fabrique culturelle de Télé-Québec, en collaboration avec Transistor Média.

ID INTRO
Ce balado est une présentation de La Fabrique culturelle de Télé-Québec, en collaboration avec Transistor Média

BLOC 1 - CITATION + THÈME__________________________________________

JULIEN MORISSETTE [NARRATION 1]
Pierre Nepveu écrit :
« Et je songe à l’évanouissement de quelques chevaux noirs,
À un défilé de maisons fantômes vers la nuit »
Vous écoutez Signal nocturne.

BLOC 2 - TEXTE INTRO _______________________________________________

JULIEN MORISSETTE [NARRATION 2]
Vendredi soir.
Les vapeurs de diesel commencent à peine à disparaître,
Les rues d’Ottawa ont retrouvé leur calme.

J’entre dans le Centre national des arts, qui peut accueillir des milliers de spectatrices et de spectateur, mais c’est fantomatique.

Je flotte jusqu’à mon siège et j’me pose au moment où les lumières tombent.

La salle est plongée dans le noir total.
La foule est éparse, dispersée.
La voix de la metteure en scène et actrice Marie Brassard résonne dans les haut-parleurs du théâtre.

En l’entendant, on repasse sur des décennies de théâtre et de cinéma québécois : les spectacles et films de Robert Lepage dans lesquels elle a joué [Nô, Le polygraphe, La Trilogie des dragons], mais aussi Continental un film sans fusil, La femme de mon frère, Vic + Flo ont vu un ours, Congorama, Corbo, et j’en passe.

En parallèle de sa carrière d'interprète, Marie Brassard présente aussi des spectacles qu’elle écrit et met en scène.
Des productions qui font le tour du monde.
La créatrice originaire de Trois-Rivières est une magicienne des arts vivants : elle collabore étroitement avec des musiciens et artistes visuels qui lui permettent de présenter des spectacles immersifs et puissants, grâce à la vidéo, au son et à la lumière.

Bien installé dans mon siège au Centre national des arts, je vois Marie Brassard avancer d’un pas lent, devant trois grands écrans sur lesquels sont projetées les œuvres visuelles de Sabrina Ratté. C’est époustouflant.

Dans les premières minutes du spectacle Violence, la comédienne et autrice nous raconte la genèse du projet.

EXTRAIT VIOLENCE

JULIEN MORISSETTE [NARRATION 2B]
La démarche de Marie Brassard est totalement intuitive : comme l’imagination d’un enfant, libre, elle suit son instinct. La phrase de sa filleule est un point de départ pour explorer des univers troublants.

Ce soir, on entre dans l’univers de Marie Brassard par le biais de sa plus récente création, Violence.

BLOC 3 - ENTREVUE 1__________________________________________________

MARIE BRASSARD
évidemment. Elle avait une intelligence fulgurante. Elle a commencé à parler très, très tôt, très tôt, de parler de choses très complexes. Et donc, je me suis dit « Ah. peut-être que je devrais enregistrer une conversation et puis faire un spectacle à partir de ça. » Fait que c'était ça comme une idée première. De, à partir de nos conversations de moi avec une petite enfant.

Et petit à petit, ça a évolué. Puis, un jour, justement, je suis allée au Japon. Quand je suis revenu, je lui ai offert un livre pis elle a dit ça. Elle a pointé un point dans le ciel du dessin, elle a dit : « Regarde, c'est comme une petite fleur japonaise n'est pas encore née » et ça, ça m'a vraiment, ça m'a vraiment allumée parce que je trouvais d'avoir cette phrase très intelligente, riche de potentiel au niveau du sens. C'était comme un espèce de de questionnement philosophique aussi, par rapport à la vie et tout.

Alors, très tôt, on a commencé à se réunir ensemble, puis juste à se laisser aller. Le fait qu'on avait un peu d'argent et qu'on a bénéficié de ces résidences, ça a fait qu'on a pu se laisser errer, ce qui est, selon moi, essentiel quand on fait du travail de création.

JULIEN MORISSETTE [NARRATION 3]
Avec ses complices de travail, Marie Brassard a pu commencer les explorations sonore, visuelle, poétique et performative basées sur la phrase de sa filleule.

Alors s'est vraiment laissé errer : on a regardé des films. On a, tout ça... Et tout de suite, j'ai pensé au Japon parce que cette petite fleur japonaise pas encore née. Je me suis dit tant qu'à honorer la phrase de cet enfant, si bien le faire full pin. On va le faire. On va y aller. On va prendre cette phrase d'enfant, pis on va aller jusqu'au Japon pour continuer à développer cette idée là d'une façon complètement cohérente, à mon avis. Et puis, et puis voilà. Alors, on a, on a fait toutes ces… ces trucs et puis ont élaboré ce projet où on devait aller au Japon. Et finalement, bon, on y est allé de façon virtuelle.

JULIEN MORISSETTE
Ouais.

MARIE BRASSARD
On a élaboré un système pour que je puisse travailler à distance avec les les Japonais. Donc, ça a été une une grande aventure, très, très dure. J'ai failli y laisser ma peau, j'dois dire, mais, mais en même temps extraordinaire. Et à la fin de ses explorations, parce qu'on a eu comme un mois de travail à distance au Japon, je me suis retrouvée avec tellement de matériaux matériel, de de, sonore et visuel, des films et des des propositions scéniques, qu'on, développé avec les actrices et la danseuse. On a travaillé des sonorisateurs là-bas, avec un cinéaste, avec un directeur de production. On a travaillé en résidence dans des salles à Tokyo et et aussi au nord du Japon, près de la mer du Japon. Et puis en fait on a comme… moi j'ai décidé d'honorer les résidences qu'on s'était fait offrir là-bas, mais sans y aller. Alors donc on était là sans y être. Et et donc ce travail à distance là a fait que, mon Dieu, on s'est retrouvé avec une montagne de matériel. Et puis là ça a été un des plus grands casse tête de ma vie de comment mettre ces choses là ensemble. Mais finalement, bon, on est assez contents de de ce qu'on a.

BLOC 4 - LECTURE 1 _______________________________________________

JULIEN MORISSETTE [NARRATION 3]
On a demandé à la comédienne Laurence Dauphinais de nous lire des extraits de Violence, sur une conception musicale d’Antonin Wyss. Voici le premier segment.

BLOC 5 - ENTREVUE 2 : Collaborateurs. Leur travail présenté de façon autonome + L'inconscient et l'inconnu dans le travail

JULIEN MORISSETTE [NARRATION 4]
Marie Brassard a des collaboratrices et collaborateurs qui travaillent avec elle depuis plus de 10 ans, dont le musicien Alexander MacSween et le concepteur d’éclairages Mikko Hynninen. Elle nous parle du précieux travail de ces conceptrices et concepteurs.

MARIE BRASSARD
La plupart des gens qui collaborent avec moi, c'est souvent… au niveau des concepteurs, ils viennent pas nécessairement du théâtre. C'est des gens qui viennent un peu derrière. Sabrina Ratté, par exemple, qui vient plus de, elle elle produit des images synthétiques avec son ordinateur, Mikko Hynninen qui est éclairagiste, mais qui est aussi qui crée des installations avec la lumière. Antonin Sorel, qui est d'abord designer artistes visuels. J'peux en nommer plein. Et souvent, ils viennent d'un d'un autre milieu. Donc on ne travaille pas nécessairement avec des paramètres qui seraient naturellement imposés dans le contexte d'un travail, dans les institutions, par exemple, où on a des deadlines précis, un calendrier où telle personne arrive avec telle affaire. Souvent, les choses sont décidées d'avance par rapport à la scénographie et tout ça. Moi, vraiment à l'inverse de ça.

Souvent, quand on débute un projet. Mais maintenant, je le dis avant, je disais c'est fait comme naturel, mais maintenant, c'est des nouvelles personnes qui n'ont jamais travaillé avec moi. Je dis : "bah on n'est pas ensemble pour essayer de créer un produit qui va être parfait, qui va être vendable. On est ensemble pour vivre une expérience de vie". Et ça, j'y crois profondément. Alors donc, la la séparation entre le travail et la vie est assez mince en fait hein. On devient des amis. On mange ensemble, on regarde des films, on parle. C'est assez chaotique. Toute cette façon de travailler là. Mais pour moi, ça, ça fait en sorte que ça devient très organique, cette manière de travailler, parce que les choses sont construites ensemble et en même temps. Pensées en même temps. Alors d'une façon, ça aide à faire en sorte qu'il y a une cohérence entre tous les éléments.

Aussi, d'une façon, je je respecte beaucoup les gens qui travaillent avec moi, qui ont des compétences que moi, je n'ai pas. J'peux pas composer de la musique. J'peux pas non plus construire une scénographie ou ou ou inventer. Donc c'est certain que ces artistes, je les respecte énormément. Et j'aime savoir que, et et leur leur dire aussi que les oeuvres qu'ils créent pour le spectacle sont aussi leurs oeuvres. Et donc, ce n'est pas seulement au service de, mais je veux qu'ils soient fiers aussi. J'aime l'idée. J'aime penser, par exemple avec Alexander des fois on se dit : "on devrait faire. On devrait publier cette musique". Tsé, parfois, c'est un projet qu'on a, par exemple, de penser que chaque objet peut être indépendant de lui même. Les images de Sabrina Ratté, par exemple, ou les images que Carl Lemieux a créé pour certains de mes spectacles ou des scénographies d'Antonin.

JULIEN MORISSETTE
Un peu comme lorsque des textes sont publiés finalement.

MARIE BRASSARD
Oui, exactement. On pourrait dire à chaque élément pourrait être présenté de façon indépendante. Chaque artiste pourrait se réapproprier ces éléments et pis en faire quelque chose dont ils seraient fiers. Et puis, ça leur appartient autant qu'à moi. Donc, il y a une sorte de de convivialité aussi dans ce ce partage. Et bon, c'est certain que au bout du compte, je je prends les décisions. J'suis comme un peu chef d'orchestre de tout ça. Mais avec une certaine humilité aussi, quand même. Je- On organise ça ensemble. Ce qui fait que je je suis fière des des œuvres, ouais.

INSTRU - VIOLENCE (ALEXANDER MACSWEEN)

MARIE BRASSARD
Moi, je crois beaucoup aussi à à l'inconscient et au travail que l'inconscient, justement, fait sans qu'on s'en rende compte, haha, C'est par sa part, sa nature. J'ai, je fais très confiance en ça. Et peut-être que ce système, à première vue désorganisé, est devenu très, très organisé avec le temps… Ça s'est beaucoup dû aussi à l'expérience, au temps et à l'expérience. Je dirais, hein.

Je sais qu'à un moment donné, voit arriver le moment où les fils vont se tracer ensemble, et on va être capable de construire quelque chose de cohérent. Et quand j'parle de cohérence, je ne parle pas nécessairement d'un d'un système comment dire heu où il y a une narration conventionnelle à la cohérence. C'est quand, ah tout à coup, tous les éléments sont capables de coexister ensemble. Et ça donne quelque chose qu'on ne peut pas expliquer, mais qui nous touche et qui nous fait évoluer d'une certaine façon. Comme la vie qui est absolument inexplicable. On sait pas d'où on vient, on ne sait pas d'où on va. Même notre vie personnelle, on ne sait pas comment ça marche. Pourquoi? Comment? Où est-ce que ça va? Pis j'ai l'impression que cette ce désir de toujours vouloir organiser ou répondre aux règles d'un système qui, selon moi, n'existe pas, ça naît dans la peur et l'angoisse. La peur de ce qu'on ne connaît pas. Et et cet abandon de de ce justement de se laisser aller, de se laisser tomber dans la rivière de toutes les choses qu'on connait pas, pour moi, c'est tout le temps porteur de de de grandes découvertes et et de de tout le monde d'évolution personnelle. Et pis, en tout cas. Ça porte, c'est porteur de grandes aventures.

BLOC 6 - LECTURE 2___________________________________________________

JULIEN MORISSETTE [NARRATION 5]
À nouveau, Laurence Dauphinais dans un extrait de Violence.

BLOC 7 - ENTREVUE 3 : Rapport au théâtre. À cette discipline. Nomenclature.
Audace. Indépendance.

MARIE BRASSARD
Quand on me demande des fois, c'est difficile de décrire. Est-ce que je, c'est du théâtre? Oui, c'est parce que à partir du moment où il y a des gens qui sont sur scène, c'est tout. Mais tsé c'est comme des productions un peu multidisciplinaires. Malgré j'trouve ça drôle comme nom parce que le théâtre fondamentalement c'est une oeuvre multidisciplinaire. Peut être que c'est avec le temps qu'on a voulu encore une fois formater le théâtre. Pis que le théâtre est devenu un texte qu'on monte avec metteurs en scène, puis des acteurs. Mais y'a jamais cette loi là. Elle n'a pas été écrite nulle part. Tsé moi j'me souvient même dans les années 80, y avait beaucoup de, pas une rivalité, mais il y avait vraiment une scission entre deux théâtres. On disait le théâtre à texte ou le théâtre d'images, hein.

Là il se passe quelque chose présentement dans dans le le paysage théâtral à Montréal. Y'a beaucoup de directions artistiques qui sont en train de changer. Et ça, c'est super excitant. Parce que là, tout à coup, ah on voit, justement, peut être des gens nouveaux, des artistes qui arrivent, de d'autres background tout à fai- du coup qui vont peut-être en quelque sorte peut-être affirmer peut-être davantage certaines idées par rapport...

JULIEN MORISSETTE
Contaminer un peu.

MARIE BRASSARD
Ouais, contaminer un peu. Ouais, c'est le fun ça. Ça c'est frais, c'est très rafraîchissant. C'est très intéressant et c'est nécessaire. Mais peut être que aussi parce que disons-le la la la culture est comme un peu, pis on le voit encore davantage en temps de pandémie. C'est désolant. C'est comme sous sous évalué, sous, un peu comme une une sous chose qui est plus ou moins bien documentée, connue, supportée financièrement, supportée moralement, au niveau aussi des des idées, des connaissances, de la tout ça. Alors ça aussi, ça fait que le monde sont obligés de de vivre, ce qui fait que y'a tout ce- le système qui est nécessaire des institutions où on veut que les spectacles soient rentables, ou on veut que le monde viennent parce que y'ont besoin d'argent, parce qu'ils sont pas... Donc, c'est sûr que toutes ça, ça mine aussi le le la capacité de de de d'explorer, de prendre des risques de. Tsé parce que quand tu es dans un théâtre où il faut y rendre beaucoup d'argent, parce que y'a beaucoup de monde qui travaille là. Y y y ont pas le choix de prendre des risques. Ben évidemment, pour essayer de fidéliser un public qui, en pensant à tort à mon avis, que c'est en leur donnant ce qu'ils veulent qu'ils vont continuer à venir. C'est sûr que ça fait que y'a y'a moins de de d'audace dans la recherche.

Mais moi, je suis confiante dans toutes les jeunes qui qui arrivent, qui ont un client en eux. Cette audace et pis qui a toutes sortes de niveaux se mettent à à créer des choses. Mais j'pense que pour ce qui est de mon parcours personnel là, la la, la, la belle décision et c'est une décision, je je le dis que j'ai prise très jeune de demeurer le plus possible indépendante de toute structure. C'était une des grandes belles décisions de ma vie. Et parce que justement, ça a pas toujours été facile. Mais malgré que quand même ça s'est pas fait assez bien. C'est ce qui fait en sorte que maintenant, ben j'ai créé une compagnie qui produit en coproduction avec d'autres gens, mais on , on a a pas de de, comment dire, on n'a pas de salle, on n'a pas de tout ça, on fait pour le mieux. On se déplace beaucoup, on voyage, on on prend part à plein de festivals, et tout ça. Puis, tout en en gardant... Moi, j'ai jamais le sentiment de faire des compromis sur notre manière de travailler. Ça ne m'est jamais arrivé. Franchement. Et je suis fière de ça. L'Indépendance c'est une belle chose.

BLOC 10 - OUTRO _______________________________________________

JULIEN MORISSETTE [NARRATION 6]
Avant de vous dire au revoir, je tiens à remercier Marie Brassard et le concepteur musical Alexander Macsween, que j’ai rencontré dans le cadre de la présentation de Violence au CNA, en mars 2022. On a justement entendu un extrait de la musique d’Alexander dans l’épisode.

Je salue également les équipes qui travaillent à la production de Signal nocturne :

Pour Télé-Québec
-La coordonnatrice Nadine Deschamps
-La technicienne de production Erica Coutu-Lamarche
-La chef de contenu Ariane Gratton-Jacob
-L’édimestre Sophie Richard
-La directrice de La Fabrique culturelle et des partenariats, Jeanne Dompierre

Pour Transistor Média

-Tenaga Studio à la musique originale
-Antonin Wyss à la conception sonore, au montage et au mixage
-Sophie Gemme à la recherche
-Claire Thevenin, chargée de production
-Louis-Philippe Roy aux communications
-Stéphanie Laurin à la production exécutive
-Et moi-même, Julien Morissette, à l’animation et la réalisation

Abonnez-vous dès maintenant à Signal nocturne dans l’application de balado de votre choix ou écoutez-nous sur lafabriqueculturelle.tv, on vous propose un nouvel épisode chaque vendredi soir.

Je m’appelle Julien Morissette, bonne nuit.