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What is La chronique Matinale?
"La chronique Matinale" du lundi au vendredi sur Equinoxe Radio, 93 FM, CanalSat 526 à 7h25 avec Dr Aristide Mono. 15min à 1heure pour faire un tour complet de l'actualité en présence d'invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
Vous écoutez Radio Equinoxe. Radio Equinoxe, la chaîne du peuple. La chaîne du peuple.
Dr Aristide Mono:Bonjour, quels sont les risques d'une élection bâclée en deux-mille-vingt-cinq. Voilà la question qui devrait aussi interpeller aujourd'hui nos chercheurs et universitaires.
Dr Aristide Mono:Nous avons parlé de Boko Haram à l'époque, ils ont dit ah on a parlé de la crise anglophone qu'il faut vite agir, ils ont dit ah avant la mort de Martinez, nous avons à plusieurs reprises parlé des clans qui se maturaient autour de la succession et aiguisaient leurs lames. On citait même les noms des chefs de ces clans. Beaucoup se disaient qu'on hallucinait. Leurs mots fétiches, c'est qu'on fait du populisme. C'était depuis l'affaire Martinez qu'ils vivent eux-mêmes les prémices de cette guerre des clans.
Dr Aristide Mono:Notre aîné Jean-Robert Wafo avait parlé du grand soir. L'autre nom de la nuit des longs couteaux que évoque aussi depuis deux-mille-quatorze. Les pourfendeurs disent que c'est une autre hallucination. Hallucination comme il disait lorsqu'on lançait l'alerte sur l'enlisement futur de la crise anglophone qui est devenue effectivement guerre en zone anglophone. Nous sommes déjà à combien de morts Ceux qui se moquent parfois de nos prévisions et qui après finissent par voir les voir acres doivent savoir que dans les pays sérieux, il y a des think tank, il y a ceux qui réfléchissent, qui travaillent sans relâche sur les prévisions, les prévisions environnementales, les prévisions sécuritaires, les prévisions économiques, les prévisions politiques et les prévisions sanitaires.
Dr Aristide Mono:Tout chercheur, tout expert dans un domaine doit être capable d'analyser les indicateurs et pouvoir construire des prévisions, le futur, même si ces prévisions ne sont pas fidèlement exactes, mais chez nous, ce n'est pas le cas. Les universitaires, les chercheurs ne travaillent pas sur les prévisions. Ils écrivent seulement leurs articles, leurs livres comme ça, même si ça ne nous permet d'anticiper sur aucune crise, même si ça ne peut répondre à aucune crise, ils écrivent seulement pourvu qu'ils publient, qu'on dise qu'ils publient régulièrement, pourvu qu'ils changent de grade, c'est bon pour eux. Combien font des analyses ou des notes de conjoncture pour faire des états des lieux des problèmes qui impactent le Cameroun font des projections, des prévisions, des analyses prospectives et proposent des solutions afin d'anticiper combien le font même des notes de deux pages chacun tend son domaine combien le font voilà le Cameroun face à l'épineuse question de la transition avec un État qui a bâti sa stabilité politique autour d'un homme qui depuis quelques années nous envoie des signaux de managériale. Que disent les experts politiques surtout les chrysologues sur les risques que courent le Cameroun si on anticipe pas sur les effets forts probables de cette crise sur la paix au Cameroun?
Dr Aristide Mono:Ont-ils déjà analysé les prévisions politiques et sécuritaires sur des éventualités qui s'offrent nous en langage terre à terre. Si le président n'est plus là aujourd'hui, que disent les politologues et surtout les chrysologues sur ce qui pourrait se passer au Cameroun. Quelles solutions proposeraient-ils? S'ils démissionnent, quels sont les scénarios possibles? S'ils perdent les en deux-mille-vingt-cinq, qu'est-ce qui pourrait arriver au Cameroun Quelles solutions pour anticiper ou réagir le jour j pour éviter le pire, le chaos, que disent nos politologues et chrysologues.
Dr Aristide Mono:Or, aux États-Unis, en France, il y a des laboratoires de recherche, des qui travaillent sur des situations chrysogènes ou confritogènes en faisant dans les prévisions, les préventions. Là-bas on te dit dans cinquante ans, voilà la nourriture qui sera plus consommée par les populations. Voilà le taux de chômage probable dans soixante ans. Voilà le taux de croissance économique ou démographique probable dans cent ans. Voilà les crises possibles dans cinquante ans.
Dr Aristide Mono:Et ils proposent des solutions pour anticiper. Mais chez nous, avant le déclenchement de la crise de Boko Haram, combien de politologues ou de avaient vu ça venir dix quinze ans avant. Pourtant tous les indicateurs de ce type de crise étaient perceptibles au Nigéria et à l'extrême nord. Combien ont publié des notes de conjoncture et proposé des solutions. Crise anglophone, combien ont publié des alertes et des enlisments possibles suivis de solutions.
Dr Aristide Mono:Pourtant dans ce cas, tous les indicateurs étaient également là. Les gens publient pour publier chercher leur changement de grade. Nous parlons de ce sujet par rapport aux élections de deux-mille-vingt-cinq. Depuis deux-mille-dix-huit, la tension politique est à son comble au Cameroun. Le peuple s'est beaucoup radicalisé, beaucoup ont basculé dans l'opposition formellement et informellement.
Dr Aristide Mono:Ils attendent des deux pieds fermes. Deux-mille-vingt-cinq pour régler leur compte au renouveau. Ils ont leur joker. Maintenant si le renouveau fait ce qu'il sait faire, à savoir voler les élections, que risque le Cameroun, cher politologue et chrysologue. Pire, s'ils violent la constitution et surtout la disposition concernant les seules conditions de report des élections législatives dans le seul but d'éliminer Maurice Kamto que disent les politologues et chrysologues sur la réaction possible des masses qui le soutiennent ici et en diaspora.
Dr Aristide Mono:C'est quoi les risques possibles? Quelles solutions proposent-ils pour anticiper avec les troubles actuels au PCRN si Paul Biya décide de disqualifier Kamto et ses réseaux décident de disqualifier aussi Cabral, c'est-à-dire qu'ils optent pour une élection sans ces deux concurrents immédiats à la dernière présidentielle que risque le Cameroun. C'est aussi à ce niveau que les chercheurs et universitaires sont souvent utiles à la cité. Pas seulement dans les amphithéâtres, il faut qu'ils passent également dans les prévisions, dans la prévention. On appelle ça de la futurologie.
Dr Aristide Mono:Prévenir vaut mieux que guérir. Bon début de week-end à vous tous.