À nous la culture

Dans ce premier épisode d'À nous la culture, Marie-Pierre Proulx, autrice et directrice artistique du TNO, David Robichaud, professeur de philosophie politique spécialisé sur les questions de justice culturelle à l'Université d'Ottawa, et Karine Ricard, directrice artistique du Théâtre français de Toronto (TfT) nous parlent de création en français en milieu minoritaire, et donc d’engagement, de militantisme et de résistance.

Animation : Émilie Perreault
Réalisation : Maude Petel-Légaré
Production : Stéphanie Laurin pour Transistor Média
Enregistrement, montage et mixage : Underground
Illustration : Ben Tardif

Show Notes

La création francophone en milieu minoritaire est-elle nécessairement politique? Faut-il résister pour défendre la culture francophone? Ou la création est-elle un acte de revendication en soi? Dans ce premier épisode, on fait le tour de la question, de Molière Go Home, manifeste et geste politique qui, au début des années 1970, revendique fièrement une parole identitaire et marque les débuts du Théâtre du Nouvel-Ontario (TNO), à l’importance d’assurer aujourd’hui une relève qui produit et consomme la culture en français. Au micro, Marie-Pierre Proulx, autrice et directrice artistique du TNO, Karine Ricard, directrice artistique du Théâtre français de Toronto (TfT), et David Robichaud, professeur de philosophie politique spécialisé sur les questions de justice culturelle à l'Université d'Ottawa, parlent de création en français en milieu minoritaire, et donc d’engagement, de militantisme et de résistance.

Animation : Émilie Perreault
Réalisation : Maude Petel-Légaré
Production : Stéphanie Laurin pour Transistor Média
Enregistrement, montage et mixage : Underground
Illustration : Ben Tardif

Une production de la FCCF, la Fédération culturelle canadienne-française, l'unique voix politique des arts et de la culture de la francophonie canadienne et acadienne.

What is À nous la culture?

Quelle place occupent les arts et la culture dans notre société? Comment les artistes francophones contribuent à défendre la langue française en milieu minoritaire? Quels autres défis rencontrent-ils? Autant d’enjeux cruciaux décryptés dans À nous la culture, un balado de la FCCF, la Fédération culturelle canadienne-française.

EMILIE PERREAULT
On est dans les années 70. Y'a de plus en plus de mouvements identitaires au Canada.

MAUDE PÉTEL LÉGARÉ
Un groupe de jeunes franco-ontariens de l’Université Laurentienne, une université bilingue à Sudbury, se rassemblent.

EP
Ils s’apprêtent à écrire le manifeste Molière Go Home, qui revendique fièrement une parole identitaire.

EXTRAIT : MOLIÈRE GO HOME
Action théâtrale: Il semble superflu de le redire mais nous sommes Franco-Ontariens. Wow! Beding-Bedang! Hostie de calvaire! Moman! Tout est là.
Il faudrait arrêter l’article après ce premier paragraphe. Le germe de toute réflexion pertinente sur ce que devrait faire la troupe des Francos y est. Poursuivre, c’est un peu faire du bullshitisme académique, et ça c’est pas tellement fort comme engrais. Allons-y quand même. Petite charade d’identification...

EP
Le titre Molière Go Home, Molière, retourne-chez-toi, c'est assez frappant. Ça évoque la résistance, la lutte de créer dans une situation minoritaire. Et ce manifeste publié dans le journal étudiant est une invitation pour attirer des étudiants dans la troupe de théâtre… mais ils dénoncent aussi un enseignement trop tourné vers la France.

EXTRAIT : MOLIÈRE GO HOME
Qui suis-je? C’est à cela que le théâtre doit répondre. C’est le dilemme que le théâtre doit monter sur scène. Et ce drame doit être joué on our terms. En 1970, en Amérique, au Canada, en Ontario, à Sudbury, avec nos corps, nos voix et nos personnages.
Molière, go home.

EP
Pour Marie-Pierre Proulx, autrice et directrice artistique du TNO - le Théâtre du Nouvel-Ontario - ce manifeste est plus qu’un texte. C’est un geste politique.

MPL
Il mène à la première création collective franco-ontarienne, le spectacle : Moé, j’viens du Nord ‘stie, un acte fondateur du TNO.. qui célèbre cette année son 50ième anniversaire.

EP
Ça marque le début de la Révolution sereine, une révolution culturelle franco-ontarienne, avec un théâtre à l’image des franco-ontariens.

MARIE-PIERRE PROULX
Molière Go Home, t'sais en voulant dire euh, c'est pas vrai qu'on va être ici à Sudbury, dans le nord de l'Ontario, une ville faite de roches et de mines, mais il y a plein de francophones qui ont leur propre réalité pis c'est pas vrai qu'on va apprendre à jouer, c'est ça, du théâtre français, pis qu'on va se faire dire qu'il faut parler de la même façon que qu'on parle ailleurs. C'est ça, c'est un peu l'acte de naissance d'un milieu culturel ou de cette vitalité culturelle qui a mené à la création de plein d'institutions comme le TNO finalement.

EP
Pourtant quand Marie-Pierre Proulx enlève son chapeau de directrice artistique du TNO, elle est beaucoup plus nuancée…Elle n’a pas toujours envie de revendiquer haut et fort qu’elle est franco-ontarienne dans ses œuvres.

MPL
La résistance en situation minoritaire, ben ça peut être lourd à porter, et ça ne teinte pas nécessairement sa démarche artistique… Elle a juste envie de créer, pour créer.

MARIE-PIERRE PROULX
Je suis un peu, des fois un peu ambivalente par rapport à cette question, de de de se positionner comme comme de positionner la création comme un acte engagé de résistance. Parce que j'ai l'impression des fois, que cette idée-là de résistance c'est de se mettre dans une position de survivance, et donc qu'on est pas vraiment en train de vivre, mais en train de survivre. Et c'est pas nécessairement comme ça que je le vie au quotidien.

EP: Est-ce que la création francophone en milieu minoritaire est nécessairement politique? Est-ce que pour défendre la culture francophone, il est nécessaire de passer par la résistance ou est-ce que la création est un acte de revendication en soi?

(GÉNÉRIQUE)

EP
Salut, moi c’est Émilie Perreault

MPL
Et, moi c’est Maude Petel-Légaré

EP: Vous écoutez «À nous culture», un balado de la Fédération culturelle canadienne-française. L'unique voix politique des arts et de la culture de la francophonie canadienne et acadienne.

MPL: On a discuté avec David Robichaud, professeur de philosophie politique spécialisé sur les questions de justice culturelle à l'Université d'Ottawa

DAVID ROBICHAUD
Ouais ça fonctionne fait que...

MPL: Selon lui, dès qu’un artiste crée dans un contexte minoritaire, la réception de l'œuvre va être politique…

EP: Si l’artiste se trouve dans une situation minoritaire, même s’il a pas vraiment l’intention d’avoir un impact politique, le simple fait qu’il produise une œuvre en français, ben ça devient politique.

DAVID ROBICHAUD
Àpartir du moment où on est minoritaire, chaque geste en fait va nécessairement avoir une connotation ou une coloration politique pour certaines personnes. Indépendamment de notre volonté, de la vision qu'on a de ça, il va avoir une réception qui va être particulière et pour ceux pour qui ça veut dire quelque chose, ben nécessairement, ce geste-là va être considéré ou va être interprété de manière politique.

EP
C’est le concept d’externalité.

DAVID ROBICHAUD
Dans on pose certains gestes, y'a des bénéfices qui sont produisent sans qu'on s'en rende compte. Quand on parle en français, quand on fait un film en français. Le but, c'est de faire un film en français, mais il y a des externalités qui sont produites en fait, dans justement, la réalité qui va entourer ce film-là, c'est-à-dire qu'on va produire des bénéfices du fait du simple fait de sortir un film en français

EP
Ce n'est donc pas l’intention, mais la réception qui va être politique…

DAVID ROBICHAUD
Donc, on contribue à la culture francophone. On contribue à inciter les jeunes cinéastes à dire ben c'est possible de faire du cinéma de qualité en français, etc. Même chose quand on produit justement des articles ou des livres. Et ça je pense qu'on le réalise pas. Donc quand on pose ce geste-là en tant qu'individu, on pense beaucoup à nous, donc c'est quoi que je peux en attendre, les bénéfices personnels, les coûts personnel, pis donc etc. Donc, à partir du moment où on prend en considération les bénéfices collectifs, là on arrive à quelque chose qui est beaucoup plus intéressant, qui est beaucoup plus payant, pas au sens monétaire, mais payant en termes de retombées de retombées de toutes sortes.

MPL
Le fait de créer dans un milieu minoritaire, ça apporte un sens supplémentaire, une valeur supplémentaire, indépendamment de notre intention.

EP
Et c’est bon pour tous les artistes qui vivent dans un contexte minoritaire.

MPL
Mais ça, ça peut devenir un poids chez certains artistes.

EP
Il y a plein d'artistes qui n'ont pas envie de porter l'étiquette de « résistant » ou « militant » et qui veulent tout simplement créer pour créer, comme le disait Marie-Pierre Proulx.

MPL
J’avoue que si on parle d’artistes franco-ontariens.. par exemple, si on prend le poète Patrice Desbiens, ben nécessairement on l’associe à la résistance francophone en Ontario…

EP
Parce qu’il est connu pour sa poésie du quotidien. Mais on peut se demander si l'intention derrière sa poésie était vraiment d'incarner une résistance...

DAVID ROICHAUD
C'est sûr qu'il y a une dimension politique importante derrière, derrière l'œuvre de quelqu'un comme Desbiens. Pis je sais pas s'il aimerait ça, t'sais j'imagine que oui. Mais j'imagine qu'il y en a pour qui c'est lourd, de porter un espèce de, justement, de drapeau systématiquement chaque fois qu'on écrit quelque chose, alors que ce qu'il veut décrire, ce n'est peut être pas nécessairement justement la réalité francophone. Pis, peut-être que ça peut devenir frustrant parce que, justement, je pense qu'il y a probablement des artistes qui aimeraient produire dans un espèce d'anonymat identitaire, t'sais juste de produire de l'art, l'art de produire de la poésie pour produire de la poésie. Mais si on veut s'arracher à ça, c'est probablement très difficile. Parce que comme je disais, c'est pas juste l'intention qui détermine si c'est politique ou pas. C'est la réception qui va déterminer si on est un acteur politique ou pas.

EP
Et cette poésie du quotidien, d’écrire sur la réalité qui nous entoure… ça revient, finalement, à l’intention première du Manifeste Molière Go Home…

MPL
C’est aussi la démarche artistique de Marie-Pierre Proulx, parce qu’elle s’inspire toujours d’une image et de ce qui l’entoure pour créer.

EP
Mais sans intention de résistance. Et c’est drôle, parce qu’elle a un grand sentiment d’appartenance aux œuvres de Patrice Desbiens...mais elle ne le connaissait pas vraiment avant d’aller étudier à Ottawa.

MARIE-PIERRE PROULX
Pis, ça a été comme une espèce de moment de découverte pour moi de, la force de frappe de cette parole.

EP
C’est en assistant à une adaptation scénique du recueil poétique L’Homme invisible, qu’elle l’a découvert...

EXTRAIT L'HOMME INVISIBLE
L’homme invisible comprend qu’il sera bientôt obligé de repartir. De tout vendre avant d'être lui-même vendu...

MARIE-PIERRE PROULX
J'avais 18 ans à l'université et c'était la première fois vraiment que, je connaissais Patrice Desbiens de nom, mais que vraiment je portais attention à cette langue là, à cette cette parole là. J'avais l'impression de me reconnaître à quelque part là-dedans. Un moment d'identification finalement à une parole que je rencontrais. Je pense qu'il y a eu des espèces de moments de.... j'en ai quelque eux comme ça. Mais voyons, comment ça j'ai pas découvert ça avant. Pourquoi j'ai pas été curieuse, un peu, avoir envie de se taper sur les doigts finalement plus tôt. Je pense que c'est quand même lié au fait que, venant de Hearst qui est un petit village, complètement une ville de 6000 habitants, presque 90% francophone, fait que j'ai l'impression que j'ai comme eu une espèce de découverte de, y'a toute une culture franco ontarienne un peu sur le tard, parce que, justement, j'étais peut être pas dans cette position là de de de résistance face à la possibilité de l'assimilation au quotidien.

EP
Pour Marie-Pierre, la création, c'est avant tout d'avoir quelque chose à raconter. Comme dans l'oeuvre de Desbiens.

MARIE-PIERRE PROULX
Pis, à partir de là, ben ça vient d'un espèce d'endroit d'authenticité à quelque part, c'est là qu'on va pouvoir rejoindre les gens puis que ça va peut être pouvoir prendre une portée d'engagement social ou une portée politique finalement. Si on reprend l'exemple de Patrice Desbiens, en faisant résonner des univers qui sont vraiment ancrés dans une réalité qui est celle de vivre dans le nord de l'Ontario, à Timmis tout ça, dans un univers qui est minoritaire. Mais ce n'est pas un seul sujet. Il y a d'abord... je pense une volonté de faire naître une œuvre poétique ou une œuvre théâtrale, ou un imaginaire qui va capter les gens dans lesquels ils vont pouvoir trouver des repères finalement. Et c'est ensuite dans l'œuvre en relation avec son contexte et les gens qu'il a, qu'ils le reçoivent, il y a peut être une portée politique, finalement, qui se dessine.

EXTRAIT L'HOMME INVISIBLE
The invisible man had a woman. Now, he can't even remember her name. The invisible man had a country. Now he can't even remember it's name. He tought all French Canadians worthy of their name belong there. Sunken ships and his sunken eyes. His pain has no name. Drunken French Canadian fedlers played sad music in the background. Some of them are laughing.

(MUSIQUE)

EP
Mais il ne faut pas oublier que cette résistance est aussi un moteur de création chez plusieurs artistes.

MPL
Comme ceux derrière la pièce Moé, j’viens du Nord ‘stie

EP
Et aussi Karine Ricard, la directrice artistique du Théâtre français de Toronto.
Selon elle, les pièces se doivent d'être engagées à défendre la cause francophone.

KARINE RICARD
C'est dans la thématique qu'on va chercher vraiment les gens pis qu'on va chercher une dynamique un petit peu plus rigoureuse par rapport à ce qu'on veut dire pour message qu'on veut lancer et passer. On veut avoir une culture à nous parce que la langue est reliée à la culture. Donc c'est le fun d'avoir des shows, des classiques, des Molière qui viennent au théâtre français ou qu'on produit au théâtre français. Mais ce qui est intéressant aussi, c'est de relier la langue à la culture. Et si on encourage pas nos artistes, à nous, Franco-Ontariens, à parler de leur expérience en tant que francophone dans cette province-ci, si et en tant que francophone dans une minorité, on perd un peu de cette culture là.

EP
Pour elle, il ne faut pas seulement produire en français, mais il faut produire des pièces qui reflètent la société…

MPL
C’est justement le vécu collectif qui permet de revendiquer des droits. Et ça peut même passer par le rire selon elle.

EP
Quand elle était étudiante, elle faisait partie d’une ligue d’improvisation, et elle se rappelle très bien d’un impro qu’elle avait faite, seule, sur la scène.

KARINE RICARD
Je faisais une imitation de quelqu'un qui, d'un animateur de radio, mais dans une petite ville en campagne. Et puis, euh la personne, que ce que je faisais, finalement c'était que de commenter, qu'est ce qui se passait dans ce village-là, «Dans le troisième rang, euhh à côté des Saint-Louis, il y a eu un troupeau de vaches et pis ça empêche le trafic. Donc on a un bouchon à côté du troisième rang, si il y a quelqu'un qui pourrait appeler monsieur Louis pour qu'on puisse dégager la route. » Et il y a plein d'idées qui me venaient à ce moment là de parler de choses qui datent de mon époque, de l'époque, de mon enfance…

MPL
Sur le coup, tout le monde rient parce qu’elle fait des blagues avec des références communes.

EP
Pis c’est à ce moment-là qu’elle réalise que le rire est une façon de rassembler et surtout de partager des liens culturels

KARINE RICARD
...vraiment une connexion qui se fait, quand les gens rient, quand une, une foule de gens, en même temps qui, euhh pour la même la même référence, éclatent de rire en même temps pis que tu entends cette cascade de rires simultanés, y'a une connexion instantanée qui se fait. Et puis, cette connexion, cette connexion là, cette vibration-là, on la sent, c'est physique. Et pis ce qui est intéressant, c'est le rapport avec la culture. C'est à quel point, c'est pas juste une question de langue, mais c'est une question d'avoir un vécu collectif. Et c'est ça qui fait rire.

EP
Mais en plus de refléter la réalité dans laquelle on baigne, le plus important pour Karine Ricard c’est la relève.

MPL
C'est important que les nouvelles générations écrivent et consomment la culture en français.

EP
Elle nous a parlé du concours Les Zinspirés, avec un « z ». Un concours d’écriture pour les élèves du secondaire de tout le Sud ontarien..

KARINE RICARD
Ces pièces-là, celles qui sont choisies, sont présentées dans une forme professionnelle et jouées au théâtre. Donc, après, on les appelle à venir voir le résultat de ce qu'ils ont écrit. Pour moi, c'est vraiment un cercle complet. Ou est ce que, d'une part, politiquement, on engage nos adolescents à écrire en français, donc à revendiquer leur langue et d'une autre part, on les invite à venir se divertir en français aussi après.

MPL
On a beaucoup parlé d'œuvres qui reflètent une réalité commune, mais si on parle de fiction là, est-ce que dans ce cas-là, ça a aussi une portée politique ?

EP
Si on revient à la théorie d’externalité du professeur de philosophie David Robichaud, oui. Parce que le simple fait de produire en français, dans un contexte minoritaire…engendre des bénéfices culturels.

MPL
On jase là, même un film d’horeur francophone tourné à Winnipeg par exemple ?

EP
Même un film de zombie… et même, ça peut avoir une portée politique encore plus importante parce que ce film va attirer un auditoire qui n’a pas nécessairement envie de consommer des produits culturels engagés.

DAVID ROBICHAUD
Ça peut parfois être encore plus efficace de militer sans militer donc de juste produire sans ramener ça de manière explicite sur la résistance, sur le combat. Parce que il y a beaucoup de gens qui sont un peu tannés, qui sont un peu, qui sont un peu fatigués de ça. T'sais qui ont été échaudés, qui ont milité à une certaine époque pis les résultats ont pas été à la hauteur de leurs attentes. Ils veulent pu de ce discours-là militant hyper, très explicite. On peut les ravoir par la porte arrière, en simplement en faisant justement du militantisme passif, simplement en étant là pis en refusant de bouger, en refusant de céder le pas justement à des films anglophones, à des livres anglophones, à des publications ou de la musique anglophone.

EP
Comme quoi, un film d’horreur produit à Winnipeg en français peut-être tout aussi politique qu’un documentaire sur la situation des francophones. Même si l’intention du premier est pas du tout politique…

DAVID ROBICHAUD
On va sauver la francophonie, un film d'horreur francophone à la fois, c'est clair haha! Zombie quelque chose, y’a de quoi a faire avec ça c’est sûr

(GÉNÉRIQUE)

EP
Dans le prochain épisode, on parle de la quête de sens chez les artistes. Est-il nécessaire d'avoir la vocation, un appel pour être un artiste?

ÉMILIE PERREAULT [narration]
À nous la culture,
un balado de la FCCF, la Fédération culturelle canadienne-française, l'unique voix politique des arts et de la culture de la francophonie canadienne et acadienne.
À la réalisation : Maude Petel-Légaré
À la production: Stéphanie Laurin pour Transistor Média
Je m’appelle Émilie Perreault, merci pour votre curiosité mais surtout, merci de partaget cet épisode avec vos amis.